Tu passes et repasses
Balancelle des instances
Vains mots de la traverse
D'une insensée aventure
Aux effrois que l'on ignore encore
De toi
Aux bonnes manières acidulées
Dont le doux chuchotement
Cycle franchi
Étanche la soif
Portes ouvertes
Devant la divine planète
Hautes vagues battantes
Permettant la fin de l'épreuve
Questions au placard
Dans le tabernacle d'un dernier été.
Puissions-nous
Telle l'alouette lulu
Mélanger le chant et la bonne humeur
Devant la planèze imberbe
De ses pierres supprimées
À la dynamite puis au tractopelle
D'un solstice l'autre
Du berceau au tombeau
À respirer une dernière fois
La fragrance de la terre mouillée
Au sortir de l'orage
Face humaine offerte au ciel
Ricanante de la poussière
Accumulée par les vanités
Plastronnant ventre avantageux
Sanglots accumulés
Os séchés blanc de blanc
Devant le gouli goulu des corbeaux
De taille et d'estoc estampillés par la tradition.
Minute imprévisible
Sidérante lumière
Bras tendus
À l'horizon extrême
De la fresque cantalienne
Âme en éveil
Que n'eus-je combler d'un sourire
Le voleur de cerises du pré d'à-côté
Quand retentissaient loin très loin
Les cloches de Saint Lambert
Mon infime bourgeon de séduction
À élever d'un degré
L'escalier de la chambre aux rats
Nez au vent
Oreilles à l'incarnat prononcé
Dressées cœur battant
Ce frêle esquif d'outre-monde
Plongé par la fente étroite
Mousses accumulées
Abeilles retrouvant
D'élytres bruissantes parfuméesL'entrée de la maisonnée
Voie lactée par où tout recommencer.
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