Téké du mas des rochessur la garrigue sèchela caresse oscillante des lavandesaccompagne le jour qui tombe. Sur les genoux de la patronnele chien Obiwanese la fait bellegueule ouverte et langue pendante. En passant par làles cheveux rebelleset l'œil faroucheaugurent d'un bel automne. Chute des marronssur la dalle de basaltebogues éclatées et poussière levéeles enfants s'encanaillent. Au creux du canapésourd aux cris outragéstu compulses et accréditesla complicité d'échanges francs. L'accordéon gouailleursoulève la joie et la romanceprès du tam-tam de l'entréeque garde Joé. Et l'acier au plat du piedla sciure ronge les pochesde sueur craqueléechapeau ferré à large bord. De nos mainsmouchoir agitéde par le mondeaccueillir le soleil couchant. Il n'est d'argentque le menton de mère grandde poussière d'or étoiléeparsème sur la murette. Croquez la saucissedans sa moutarde brunepapotez en cadencechemise ouverte et chique au coin des lèvres. Permets lui de revenirsois le fanal des travaux et des jourssur le front du bonheurà l'heure dites. Balance balancela chaise des quatre saisonssur la terrasse de bois peintau son des pics épeiches. Riez messeigneurs de la plainedu crépu de leurs riress'exhale l'odeur des noix piléessur un air de bastringue. Téké se plaîtà la bricole vraieen cette lumineuse aventureaux rhizomes des choses simples.657
One thought on “Téké du mas des roches”
il y a pour moi deux poèmes… le premier jusqu’à l’accordéon qui commence le deuxième… Pascale
il y a pour moi deux poèmes… le premier jusqu’à l’accordéon qui commence le deuxième…
Pascale