La nuage du haut de la futaie

Il courait bien vite
Le nuage du haut de la futaie
De droite à gauche
Comme pour remonter le temps
Dans la splendeur du monde.

Filant grand train
Il rejoignait en silence
Ce grand amour qui manque à tout amour
Après avoir ouvert
Les portes du merveilleux.

Conçu
Dans le terreau des pensées et des rêves
Lui l’organiste des sciences appliquées
Il rassemblait les souvenirs d’antan
Pour une ultime friction.

Grave et souriant
Il avait mis le nez à la fenêtre
Tel le prisonnier sortant de geôle
À espérer un petit moment
Un cœur fidèle au quart-temps de la partie.

L’organon n’était plus de mise
Une simple balayette suffisait
Pour chasser les mauvais esprits
Dans l’entre-deux des mirages
D’un printemps qui s’en va.

En robe de lin
Pieds nus
Il arpentait le ciel
Juste un instant
Avant sa disparition.


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