Les chariots de feu ont dévalé la montagneporteurs d'esprits délicatsmouvance aiguëdu claquement des fouets de l'aube. Aux bouffées du souffle d'orles mâchoires de la mémoireannonaient le rire et le soleildans l'encadrement de briques. Tousjaunis de permissivitéce fût notre première bouchéed'inévitables mots de miel. Les doigts plaquaient un chant d'autrefoissur le tablier pommelé d'une brisepropice au retranchement de l'éternelquémandant le pain et l'outrage du réel. D'imperceptibles froissements d'ailesinvectivèrent sous forme de choralles voix en acméd'un accord vertical. Prompt à bâtir l'accès au saint des saintsl'impulsion s'emparait des sables de l'instinctattente lassedes reconduites à la frontière. A pleines mainsle refrain en roucoulades'entrechoquèrent sons et lumièresaux patères d'un langage éphémère.Ne nourrissons plus d'entourloupesles caravanes enturbannéesde la remontée du voyagenos rives abordées. Soyons " Up to date " devant l'estrade de marbre noirnos pas résonnant des criaillementsd'adolescents en marge du chapitre. Petite voix d'éclats de chocolatbarbouillée jusqu'à l'esquivedes épanchements d'un cœurentrons en résistance. Mille fois révéléela foi du charbonniercalligraphiée branlante et insoumisemérite nuit giboyeuse de rêves. Une note enterreni parfaite ni secrètele porte à porte vers l'entrée en espéranceultime humilité du geste d'affidé. Pied à pieddans la rosée du matinle marteau des promesses pèsegambade sans profanation de l'ombre. Il est des éclats circonstanciésde simplicité arrondisqu'à trop canaliserle baiser de paix nuit. Tenancier des vocalisestel champ de coquelicots sous la biseà plaire à déplairenous fûmes vague des blés sur la colline. Déplier la nappe de mariageen écoute de la nuità la flamme de la bougiefor le grand âge permis. En grâce d'êtreet le pommeau et la lamepassèrent par le chas de l'aiguillela forêt en feu. 820