De ses lèvres elle hantait la mastication des intentions, Un souffle vint, De superficielles, ses dents reflétèrent, à l'entrée du temple, le péristyle des âmes blanches. Filèrent les sans noms de la haine, recroquevillés sous les antennes du frère en terre. Puissions-nous, passagers de l'oubli, racler nos derniers os, au rythme des mirlitons de l'enfance.
Le Grand Jeu raffermît notre passé, rassemblant les fresques de nos errances, passage obligé, où planter l'organe éruptif, hors la périphérie de nos illusions.
En creux de nuit la lune ourla la montagne, face sombre sous le réceptacle de nos attentes, et tout fût retourné.
Көлеңкеге, жылу толқынында көтеріңкі ойларға ашық жаңалықтың қызуын ашады табынның қоңырауларына дейін ашыңыз жексенбілік асқа дейін ашыңыз отбасылық фотосуретке ашыңыз сықырлаған қақпаны ашыңыз мысықтың мияулауына ашық.
Көлеңкеге жылу толқынында, қурап қалмай пісуді білу келген сөзді қалай қабылдау керектігін білу кім болса да дауыс беруді білу көзді нұрға толтыруды біледі күлгенге қалай күлу керектігін біл күлмейтін адамға күле білу қымбатты жүрегіңе қарсы ұстауды біл жиналыстың.
Көлеңкеге, жылу толқынында, тірілердің щеткасын ізгілікпен толтыр сол сәттегі шаршауды сиестамен толтырыңыз баланың келуіне назар аударыңыз жанжал дауылды балмен толтырыңыз ашылатын есікті әдейі толтырыңыз Тәуекелге барудың қызылын тәтті толтырыңыз жайсыздықты жеңіл желмен толтырыңыз.
Көлеңкегежылу толқынында, достық су стаканына рахмет тыңдағаныңыз үшін рахмет тістің астында сықырлаған алмаға рахмет күнделікті көтерілу керек болғаны үшін алғыс айту бізді қараңғылықтан алып шыққан таңға рахмет дала жәндіктерінің әніне рахмет өтіп жатқан уақытқа шүкір.
Көлеңкеге жылу толқынында, баланы өз болашағын жазуға баулу ананы өз бетінше қырағылыққа жеткізіңіз әкені кеменің тұмсығына апарыңыз қарияны шабылған шөптің иісіне әкел қабырға мен жапырақтардың арасында аспанды ашыңыз қатты тасқа мерекелік ауа әкеліңіз өмірді қарым-қатынасқа келтіріңіз.
Éclisse vitupérante de ta voix l'astre de nos amours pleure la joie en remontée pente douce de notre échappée.
Effrayé par tant de tendresse le soldat retourna son arme sous le bouleau frémissant de l'automne assomption de la balle sans que s'éteigne lune. Жаяу жүру marcher en bord de falaise se contenter de peu fermer le regard les embruns si bas sur l'horizon d'une sente ultime.
Appeler le bedeau dites lui que je meurs entre campanules et bleuets sous le dais étoilé d'une voûte superbe que l'orage aurait rafraîchi de son charroi cliquetant.
Pieds nussur la Landele bâton bien en mainla musette à l'épaulele bonnet recouvrant les oreillesderrière les vachesaller vers la cabanele chien aux troussesfaisant ce qu'il voulaitde taupinière en taupinièrepuis levant son museau terreuxles yeux demandeursvers l'attente infinie. A front renversése remettre du départ d'Orionaux délices du jourrespirer l'air du matinaller sentir l'herbe de rosée pigmentéeranger deux trois objetsse passer de l'eau sur le visageaccueillir la pensée. Et puis le sensau délire du sensen déliquescencedire quelque chosequi vaille la peinequi fasse connaissancedu sens dans la direction assuméedu sens hors sensationdu sens essentielde l'excuse et du désir. Pour bulle d'airéclatée à l'air libreclaquer l'arc-en-cielcontre l'écran blanc d'une salle sombrehors mystèresérier de près la justesse d'un sonsur l'autel sacrédes murmures sourdsentrer par la porte des cérémonies. De blanc vêtuau rai de lumière apparuêtre le passur la dalle de basaltele pas sans hâteque l'élévation d'un chanttransporte à la croisée des nuages. Joie, ressentie au cœur, contact du Réel. 354
Tu me viens tard le soir ô lune inassouvie femme de la contrée enfant des herbes folles vieillard familier dans le miroir sous la luciole des souvenirs. Lève les yeux proche de la torche au temple des attentes. Sois Sainte Femme arc-en-ciel des désirs.
Sois l'enfant assis sur la margelle du puits. Sois le vieillard oublieux aux futiles pensées.
Sois la mèche qui allume le feu d'être soi.
Sois l'oreiller aux mille grains de riz en l'accueil de ce qui vient en allégresse sage une pincée de sel sur les lèvres bras tendus vers l'étreinte lumière vacillante du jour à venir.
Sorte de lanterne aux joues roses Sourire étoilé éclaire les entrailles visage de dentelles saupoudré de lait tendresse contre l'épaule le chat s'enroule à ton cou. Arbre sans feuillage le rouge ronge les lèvres petit noyau sec que le regard accapare chevelure défaite d'un ventre mûr rousse démangeaison à porter devant l'autel la voix des filles sages асып кету lunettes opaques d'une étreinte à genoux sur le sable visage contre terre pleure d'être pierre pieu étoilé dans les cieux d'une gymnopédie.
Ma filleменің кішкентайым mon enfant éternelleCarmine de retourmon enfant des bleuetsque j'ai cueilli au ventre de sa mère. Puis frère vint. Et j'abandonnai le châteauau désir d'un autre hommene gardant que les membres éparsdont je reconstituai le corpsOsiris déchuquelques weekendsaffligé de ne pas avoir suconserver la chaleur du foyerentre mes mains inutilesfines poussièresque le vent porteau long corridor des remords. S'ouvrirent alors les portes de bronzequelques traces sanglantes sur les murs froidsоздым percevantles lumières tremblantes de l'autre rivepar delà les hautes futaiesde mes passions en déraison. Le train entrait en zone libreles freins crissaientdes jets de vapeurbrouillaient les fenêtres à tirant. Un silence vintdes corbeaux coassaientdes voix hurlaient. La ligne de démarcation passéeje sus que rien ne serait comme avant. Quelques intentions de guingoisne purent répondre à tes demandesde retour à la maisonécriture enfantine sur papier roseloin des regardsle long d'une route de montagnepartageant mes nuits d'insomnieétoiles et lune en provisionle chien collé aux basquessans jamais me retournerj'allai. Le tricolore ruban franchicourse terminéeau labyrinthe des errancesil me fallut retrouver la terre mèremixe des atomes prêts au recyclage. Je me lèverail'air sera fraisle cœur saignerales pas se feront pressantspour retrouver le compagnon émergeantle rappel à l'ordre mémorielmon ami le doubleme tendant la couronne de fleursma fille en mandorleменің кішкентайым mon enfant éternellema bleuetteque j'avais recueillie au ventre de sa mèreun jour de joie. 351
Aux cornes d'appel galets jetés contre les portes d'airain la montagne fige la parole.
Équidistante des embrasures la mesure frappe d'estoc et de taille sans que l'ombre advienne. Il y a du sang sur tes vêtements les lacets resserrés feront marche forcée. Élève la lune à hauteur des griffes de l'ambre marin. Tes pas longent le rebord de la sente de petits cailloux dévissent les pensées dépassent de la musette.
Ronge ton frein sois le brimborion des nasses refluantes sois grand sous l'averse. Abjure et me viens Callune des prairies premières Offrande à saisir.