Avec du bleu partout sans bleu à l'âme avec du vent à perdre haleine mais sans vraiment la perdre avec une tendresse de l'air sans mouche carnassière avec un arbre des tropiques qui ne pique pas avec la mer mais pas trop froide et sans requin avec des bateaux sur lesquels on pourrait monter avec des vendeurs de chichis qui soient beaux et ne projettent pas de sable sur le bronzage avec des enfants qui ne crient pas avec un soleil qui ne soit pas trop chaud avec une baraque à frites pas trop loin avec un polard à lire qui ne soit pas trop glauque avec une serviette de bain suffisamment large avec des lunettes de soleil sans traces de doigts avec un parasol qui ne s'envole pas à tout bout de champ avec un smart phone à la sonnerie pas trop agressive avec des heures non comptées devant soi avec une douce sensation de faim qui fasse penser au barbecue du soir avec le bruit des vaguelettes qui viennent caresser la grève sans raclements disgracieux avec un ciel où les avions ne traîneraient pas leur pubs illisibles avec un ventre pas trop gros qui me permette d'apercevoir les orteils avec une crème bronzante qui ne tirent pas les poils en séchant avec juste ce qu'il faut de sueur montrant que la graisse fond mais sans dégouliner avec une calme détente à chaque respiration en espérant que ce ne soit pas la dernière avec une plongée dans un demi sommeil accompagné de papillons volant dans des cieux d'azur avec la possibilité de saisir une poignée de sable sans rencontrer un mégot avec le projet de ne rien faire malgré ce mental qui nous ronge avec une pincée d'infinitude sans penser à ce qui vient .
La mer au cru d'un bleu des origines je m'y jetais je quittais le radeau des convenances et tenais gente damoiselle contre mon giron l'eau était tendre et propice à l'avancement de la situation au large étale sans terre à l'horizon immense aux fines ondulations régulières et frissonnantes l'onde transparente je distinguais des galets par le fond je nageais sans hâte sans but un temps infini .
Apparurent des côtes je m'approchais le paysage était décharné tout était blanc de cendres d'après le cataclysme des arbres déchiquetés pas de feuilles pas de verdure je longeais le littoral une crique j'accostais une maison en bordure d'un amas de végétaux fossilisés vestige d'une forêt d'antan gigantesque cimetière dressant ses moignons vers un ciel d'airain une maison avec un échafaudage tout autour des êtres humains devaient avoir repris possession du lieu après la terrible épreuve je déposais gente damoiselle et la suivis vers la maison une bâtisse de pierres à deux niveaux devant la porte alors que nous nous apprêtions à toctocquer s'ouvrit telle une rafale de vent un souffle qui nous aspirât un printemps nous enserrait une petite femme toute de noir vêtue d'une toile souple la tête recouverte les pieds nus dans d'épaisses sandales de cuir à lunettes et visage ridé parue pour nous entraîner vivement dans un intérieur sombre les deux femmes semblaient se connaître je n'eus droit qu'à un coup d’œil furtif comme si je n'existais pas mais étais-je vraiment visible ? au travers de cette traversée que j'effectuais sans effort animé d'une tâche à remplir n'étais-je pas un esprit ? s'engageât là devant moi simple témoin une conversation animée pleine de joie de variations dans la voix deux bouquets de fleurs multicolores des pépiements d'oiseux joyeux s'entrecroisaient au jeu des mains et des regards lumineux un chant gracieux fait d'allégresse dont je ne comprenais pas la langue je n'étais pas des leurs j'étais le passeur qui permettait leur rencontre alors je disparus fort de l'oeuvre effectuée .
Depuis ce temps le murmure n'est plus le simple accord mélodieux des éléments de vie rencontrés il est charmille épaisse en la vie revenue et rire des enfants à la remontée du chemin pierreux qui longe la maison désormais familière .
Ne plie pas devant le sommeil sois le joyeux pourfendeur des mystères χύνω la même scène passant et repassant savoir dire que l'événement est trousseau de phrases et que dans la vieille querelle du réel et du songe la porte est au milieu des effusions Sentiment vague en partie émergé d'une nuée de mensonges que le vent pousse vers la montagne pour sentences lancinantes convertir la parole échangée en grisaille de convenance .
Sois le porc épic des remontrance sagaces et si le pas te presse tel l'escargot sur sa sente luisante remise en tes granges le paquetage inutile des succédanées ceins l'étoffe de lumière va à la fête et découvre ton cœur.
προχωρώ από μάρμαρο στην πρώτη γραμμή σε αυτή τη δυνατότητα να ενωθείτε μαζί μας στους γάμους μας της πραγματικής αλήθειας .
περπατάω μνήμη δακτυλικών αποτυπωμάτων από το λαιμό μου ταξινομήστε άφατο στο κρεματόριο νέων άρνηση εξάντλησης .
Και αφού η ζωή είναι "βλέπω" διαλύω στην ακτή της χάρης σε αδελφική υπνηλία κόβοντας σε λεπτές χρωματιστές λωρίδες το περιζήτητο πρόσωπο το πρόσωπο της παιδικής ηλικίας το πρόσωπο κάθε ανθρώπου που αναζητά τον εαυτό του .
Κι αν όλα ήταν θέμα σιωπής πολύ περισσότερο από τη μουσική .
C'est clos mais prends garde là est l'insoumission de pleine lumière là est la rectitude d'une vigilance à l'arc souple là est le seuil des boues de grandes lessives là est l'ambition de marcher sur les traces de ton nom là est l'intime circoncision de la gamme des échanges élargie aux confins de l'univers là est la responsabilité d'une conscience impeccable là est la couture assemblant d'un fil écarlate les étoffes de chair et du verbe là est le passage que le pas des moutons foule rageuse conversation sur le chemin coutumier là est la feuille d'arbre lâchée au vent d'une terre lointaine là est la nuit des douleurs et des tentations ourlée par l'aube qui point . Ainsi va la nef accomplissant son office maîtresse d'exil et de vanité jaillissement de larmes au chevet de la finitude transmetteuse hors le sexe la fortune et la puissance le message qui n'use pas le cœur ni ne dessèche le sang le message des guerriers bien plus que celui des époux le message enflammé hors fatigue et regret le message dévoilé par le voire et l'entendre le message de la joie des vœux définitifs le message de la grâce et du sourire le message de la rosée tombée au matin de la Saint Jean le message des fruits que l'on offre Le message qui jamais ne se referme la gratitude du jour .
L'homme détient les clés de son fragile équilibre . L'homme est le créateur aussi bien de son enfer que de son paradis .
Parfois quand de
noirs nuages s’amoncellent et que la déroute plante son drapeau noir, ton
cerveau se brouille, tu cries. Un cri au-delà de la douleur et de l’appel. Un
cri aux causes abyssales. Un cri de personne humaine en proie à une rencontre
improbable. Un cri qui dérange notre entendement habituel. Un cri outrancier
qui veut nous montrer quelque chose. Mais quoi ? Qu’as-tu vu ? Quant à tes
émotions, je n’ai pas la clé pour les décoder .
Tu erres dans ces
contrées entre chien et loup, là où la grisaille d’un hiver saturé de givre
grapille des images d’antan, où les vapeurs du marigot des origines
modifient la conscience, να είναι, où se croisent hallucinations et visions .
Tu es entre la vie
et la mort mais la vie est la plus forte, même dans le dernier voyage, et c’est
ce qui nous permet de ressentir la fragilité de cette vie, son visage unique et
que fort de cette expérience ultime nous soyons de chair, d’esprit et d’âme les
transcripteurs du grand mystère, nous les innocents, nous les adeptes de
l’Emerveillement .
Tu cries et je
t’entends au travers des couloirs de cette maison de retraite que tu n’as
jamais pu faire tienne, tant ta difficulté à communiquer et à t’adapter était
grande .
Ce ne sont plus des
“Madame !” que tu profères mais de longs gémissements qui montent du
profond de ton être pour s’adresser à quelqu’un d’indéfini, que tu ne peux
nommer. Te sauver d’un danger ? Te soulager ? T’aider à franchir cette épreuve,
ce bouleversement de l’être qui s’enfonce dans le labyrinthe fait de traces
mnésiques et d’impasses ? Tu ne sais pas quoi demander, ta main décharnée serre
ma main. Tu ne me demandes même plus de revenir chez toi, à la maison .
Tes fonctions
vitales se sont réduites au manger et au dormir, et quand je m’éloigne ta
plainte prolongée broie ma poitrine comme dans un étau et essore mon coeur .
Quant je te quitte
après t’avoir embrassé, j’ai l’impression que ce sera la dernière fois ; et
puis je ne reviens pas en arrière car je ne sais pas quoi faire pour t’aider,
pour te rassurer, pour te calmer. Lâchement je t’abandonne, et alors je
culpabilise !
Dès que je quitte l’étage où tu résides et que l’ascenseur atteint le Rez-de-chaussée, je n’entends plus tes cris mais néanmoins ils continuent de résonner au plus profond de mon être. Je suis abandonné. Je suis laissé de côté, moi le mal né … comme toi peut-être. J’essaye de me faire à l’idée que je n’ai plus de papa, je suis triste, je suis bouleversé, une grosse boule monte de mon ventre. Je me calme, je gère la situation tout en subissant un arrachement viscéral. Tes cris me suivent quand je médite, quand je marche sous la pluie, dans le vent, sous le soleil et j’entends ta voix m’appeler, doucement, très doucement telle une caresse, ta caresse, que tu me prodiguais quand dans mon petit lit d’enfant j’avais tant de mal à m’endormir .
Tu ne demandes
expressément plus d’aide, tu sembles nommément ne plus demander de nouvelles à
tes enfants. Tu es seul et le brouillard qui t’enveloppe suggère l’envol des
corbeaux par un matin d’été frileux dans les hauts arbres qui bordaient le
canal à Briennon .
Tu es là à attendre qu’une porte ultime s’ouvre dans le mur de cette chambre que tu n’as jamais investie. Tu es le passe-murailles d’une occasion à ne pas manquer. Tu attends un dernier train qui siffle dans le lointain mais qui tarde à apparaître. Tu n’as plus rien à donner. Ce qui t’appartenait ne t’appartient plus, ce qui était ton chez soi, tu en as été dépossédé. Ton appartement a été occupé, la vaisselle du dimanche et des jours de fête a été éparpillée, même ta signature a été copiée. D’espoir, σημείο. De sourires sur ton visage, σημείο. La trompette dont tu jouais à été offerte à l’enfant d’une soignante. Ton dernier bagage est bouclé, et puis d’ailleurs ça fait bon temps que tu n’as plus de bagages. Tu as donné, … nous avons pris .
Ενίοτε, dans des
moments de lucidité, tu as pu demander que ça avance un peu plus vite, que la
fin du tunnel s’ouvre sur la grande lumière terminale, à ce qu’on dit. Mais le
sais-tu ce qu’il y a après ? J’aurai tant voulu que nous parlions de ça.
J’aurai tant voulu que tu prennes cette initiative… Et c’est maintenant que
j’entends, que je mesure tout ce qu’un père est en capacité de donner à ses
enfants quant il a la conscience de s’inscrire dans la grande chaîne des
générations et que sa propre vie, unique et sacrée, est au service de l’autre .
Peut-être que ce
sera cette nuit. Peut-être dans quelques jours. Devenir froid. Que les os se
cassent comme du verre. Que le sang ne circule plus. Que l’immobilité soudaine
soit un soulagement après la souffrance. Que le tic tac du pacemaker fasse un
bruit d’enfer dans ce corps inerte .
Le véhicule noir
n’est toujours pas arrivé. Mais que font-ils donc tous ces soit-disants vivants
à boire du pastis, à jouer à la belotte, à se vautrer devant la télé,
alors que ça gèle en bord de banquise ! ” J’attends, moi, le corbillard !
“
Je me souviens du
tour de France que nous étions allé voir avec Charlot, dans les années
cinquante. C’était une étape contre la montre. Le dernier coureur à passer
était Anquetil qui avait le maillot jaune, et puis derrière avait suivi la
voiture-balai. La fête finie, nous étions rentré par le train de Versailles
pour descendre à la station du pont Mirabeau et rentrer à la maison par
l’avenue Emile Zola. Je tenais à bout de bras un sachet de papier contenant
quelques menus objets publicitaires que j’avais réussi à attraper aux passage
de la caravane publicitaire. Ήταν ηλιόλουστα, un soleil de juillet jouait avec
les feuillages de l’avenue. J’aimais ce passage de l’ombre à la lumière et je
sautais sur les plaques de fonte ajourée qui entouraient les arbres. J’étais
heureux d’avoir passé un moment avec toi, papa, mon petit papa… Et cette
voiture-balai qui se fait attendre !
Il y a quatre ans
et demi, quand maman nous a quitté, je suis resté avec toi une semaine rue de la Jarry. C’était la
dernière fois où j’ai été véritablement proche de toi. Tu ne m’as jamais posé
de questions autres que strictement matérielles. Jamais tu n’as pleuré. Jamais
tu n’as évoqué spontanément quelque souvenir. Si tristesse il y avait tu ne me
l’a pas montré. Je faisais le “délicat” avec toi pour ne pas te faire
entrevoir mon profond désarroi et je ne t’ai pas poussé pour que tous deux nous
pleurions à propos du départ de notre femme et mère. J’avais peur que tu
t’écroules. Je mesurais déjà dans le silence que tu montrais – c’est toujours
moi qui engageais la conversation – que ton état psychique était troublé. Tu
semblais ailleurs de tout ça. Ton manque d’émotion me faisait froid dans le
dos. Je n’ai pas su trouver les mots qui t’auraient fait te dire, te contacter
dans ta sensibilité. Je savais que tu étais déjà un peu parti .
Le 23 juin, date
anniversaire de la naissance de maman, je prierai pour toi, papa. Que tu sois
de ce monde ou ailleurs peu importe, tu n’es déjà tellement plus là. Ton
départ, tu l’as anticipé depuis longtemps. Tu as vendu la maison de Saint-Flour
comme pour clore un épisode de ta vie, comme pour brûler ses objets familiers
parce qu’après toi il n’y aurait rien, rien que des étrangers qui fouilleront
dans tes affaires, rien que des envahisseurs qui vont tout saccager. Tu n’as
pas insisté pour que nous gardions cet ancrage familial. Tu nous as donné
l’argent de la vente sans te retourner, sans prononcer de
discours. D’émotions, σημείο ; comme si quelque chose de toi était mort
depuis bien longtemps. Tu étais déja sur le départ. Dans les semaines qui
ont suivi tu as eu un grave ennui de santé dont tu t’es heureusement sorti. Et
depuis tu attends la suite. Ce n’était pas ton heure. La ligne de démarcation
passée, tu faisais comme s’il ne fallait pas se retourner. Question de vie ou
de mort ? Fuite en avant ?
Dès lors que la
terrible sénilité t’accable, que tu n’as plus ta tête, que la trinité
de la dépression, d’Alzheimer et de la démence nous oblige à l’épreuve que nous
devons traverser, toi et nous trois tes enfants qui sommes ainsi convoqués en
tant qu’êtres de conscience et de compassion, de vulnérabilité, de transparence
et de sang-froid, de réflexion et d’entendement à ce qui est ; nous nous devons
d’être les témoins du grand oeuvre de la vie et de la mort pour nous soutenir
dans l’accueil et l’entre aide afin de prêter main forte à ceux de nos proches
qui en ont besoin. Nous ne devrions rien avoir à nous cacher. Nous devrions
rester unis. Nous devrions nous parler. Les non-dits n’engendrent que repli sur
soi, rejet et méconnaissance de l’autre et bien du malheur à nos enfants et
petits enfants par l’ombre qu’ils jetteront sur notre mémoire collective .
Quand j’entends le
glas de la finitude au clocher de l’existence, j’écoute, je vois, je suis
triste, je pleure, je suis seul et ma solitude je la consomme avec mes proches,
je la partage avec les miens que j’aime et qui m’aiment. Je la mâchonne, je la
distille, je la “manduque”, cette option absolue de finitude, pour
qu’elle me nourrisse et m’aide à croître .
Oui, je prierai
pour toi, pour t’accompagner, pour te soutenir, toi papa, corps et âme
associés, pour parcourir avec toi ce chemin qui va de chez toi au cimetière où
demeure maman .
Μπαμπάς, je te
promets de faire mémoire de ton histoire de vie, et d’honorer cette esquisse
existentielle qui tu m’as transmis afin de faire fructifier la vie que tu m’as
donnée, afin que fleurisse cette envie de faire plus que ce qui nous a été
donné. Et ce, afin que cela soit de “la bonne ouvrage” utile
pour ceux qui nous suivront .
Il est un temps
déraisonnable où l’on met les morts à table pour un dernier repas, hors faim et
soif matérielles mais plein de faim et soif symboliques et spirituelles, afin
de recueillir les miettes de vie qui nous permettront de grandir sur notre
chemin de connaissances et de sagesse, de donner sens à sa vie et de s’effacer
en osmose d’amour devant ce qui est .
Μπαμπάς, dans ta démence, émane une aura où affleure, pure et limpide, une valeur profonde. L’ego brisé cède la place à l’essence humaine. Et pour celà tu es précieux .
Le 23 juin, je
penserai à maman, je penserai à toi papa, je penserai à vous deux, mon frère et
ma soeur, et ferai promesse de vivre ces dernières années qui me sont
imparties, le plus simplement possible, dans l’écoute, la pudeur, le respect de
la personnalité de chacun, le soutien et le conseil, à tous ceux qui seront en
difficulté .
Nous ne devons pas
nous faire de mal et avoir le courage d’échanger, d’entrer en contact avec nos
proches, avec autrui, même si cela semble difficile parce pas très habituel
dans notre culture familiale. Le silence s’il peut être régénérateur de soi à
soi dans la méditation et la contemplation, est néfaste quant, se transformant
en mutisme, il éteint la lampe de l’espoir .
Et puisque par chez nous tout fini par une chanson ou un mot gentil, disons qu’il ne faut pas peser ni sur son prochain, ni sur les autres, ni sur cette terre pleine du mystère de la création pour que nous, les “vivants en marche”, demeurions en communion avec l’Autre qui reconnaîtra que nous sommes tous frères si nous nous aimons les uns les autres .
Αυτό το πλακάκι είναι κατασκευασμένο από κόκκινα εξάγωνα . Αυτή η λεωφόρος με θρόισμα δέντρων μιας βροχερής πηγής . Η σκάλα με το σφυρήλατο κιγκλίδωμα . Αυτή τη μέρα κάτω από την πόρτα του δωματίου που αφήνει τις εκρήξεις των φωνών που έρχονται από την τραπεζαρία . Αυτά τα παράθυρα με τα παλιομοδίτικα εξαρτήματά τους . Αυτό το κακώς στερεωμένο ξύλινο παντζούρι που χτυπά στον τοίχο όταν σηκώνεται μια ριπή ανέμου . Όπως το ντουλάπι με το τζάμι του καθρέφτη από μια εποχή αποθηκευμένη .
Να είσαι εκεί στη σκιά των πραγμάτων στη θέση τους καθισμένος στη θρυμματισμένη πολυθρόνα ιστοί από κακοδιαπραγματευμένες ιδέες που ταράζουν τις σκέψεις μου αναμνήσεις που ψάλλονται από μια μικρή εσωτερική φωνή Πήρα τα κλικ μου και τα χαστούκια μου κουτί με εικόνες και σημειωματάριο moleskin να πάω ένα προσκύνημα στις μυρωδιές του παρελθόντος .
Το κρύο και η βροχή άλλαξαν τον σκοτεινό αέρα στη μέση του απογεύματος διακριτικό πέρασμα σε αυτή την κατάσταση ακρόασης που επιτρέπει να διατεθεί πέτρα πάνω στην οποία θα χτιστεί η πόλη των αδελφών Η ουράνια Ιερουσαλήμ χωρίς τους αγγέλους της έγινε ορατή Η Ιερουσαλήμ απλώς υπάρχει για να καλωσορίσει τον περιπατητή της ψυχής αναζητώντας μια πιθανή παράκαμψη προς την προκαταρκτική κατάσταση της μετάνοιας ψάχνει για ανάσα και φως για να καβαλήσει ο ερευνητής επέστρεψε στο έργο του το τσέρκι ενός απαρχαιωμένου τότε παιχνιδιού κροκέ μπροστά στο σφυρί του κενού ο υποκινητής των επιθυμητών συναντήσεων αυτά που η διαθεσιμότητα χωρίς αναμονή επιτρέπει να εκκολαφθούν ακόμα και σε ώρες εκτός αιχμής καθώς το τσαλακωμένο τραγούδι της βροχής και των ανάμεικτων χρωμάτων υψώνεται ανάμεσα από τις σταφίδες και τις φτελιές στον φωτεινό και ευωδιαστό κήπο φράση δακρύων την άνοιξη στη συμβολή των ηχητικών φορτίων του μαινόμενου νερού που ξύνει αόρατα βότσαλα γλάστρες με γίγαντες .
Λίγο νερό άφθονο νερό ανατίθεται στο αδιάκοπο γρύλισμα ενός ζωικού ψιθύρου θρόισμα μιας φωνής στον τοίχο από βασάλτη σταγονίδια μαργαριταριών σε αρμονία με έναν γαστρεντερικό ήχο χτυπώντας τα τριχωτά χέρια στον ματωμένο βράχο.
Προκύψει η μονότονη πίστη η συνεχής δέσμη η στρωματοποιημένη καταγγελία των οικολογικών λεωφορείων της πόλης .
Το αλφάβητο εκφράζεται στις παραφωνίες του αυτά τα αδέρφια των οποίων η μαστοριά παρασύρθηκε από το μπουρλάκι προς την κοιλάδα της ανεκτικότητας .
Μόνο ο ήχος ενός κουδουνιού πάνω από το ρεύμα του νερού ελιγμός κατά την κλήση οι άντρες της μεγαλοστασιάς όσο είναι ακόμα σκοτάδι αυτό το χειμωνιάτικο πρωινό για να περάσω αυτή την ξύλινη γέφυρα τα τσόκαρα χτυπούν με τα εξαρτήματά τους το κατώφλι του συνεργείου .
Ευτυχισμένο γεγονός ότι η άφιξη των δεμάτων από μετάξι τριχωτό με χίλιες ιριδίζουσες κλωστές από τη χοντρή λινάτσα σταμάτησε ως διστακτικός να μπει στον καλικάντζαρο όπου ο πολτός από παλιοσίδερα συνδέεται με το τρίξιμο των γρατσουνιών γαργάρα εξομάλυνση εκλεκτών υφασμάτων . Στιγμιαία επιδρομή του αγοριού πίσω από το κτίριο μαζεύοντας γρήγορα τη γεμάτη τσάντα τοποθετημένος στον κολλώδη πάγκο στα αποδυτήρια ώρα για ένα άλμα στη σκιά έξω από τη χαράδρα των προσδοκιών να μεθύσει ελεύθερος η καρδιά που χτυπά στο πετρώδες μονοπάτι έξω από την ακολασία του βυθού και ψηλές καρδιές φέρτε στο εξοχικό σπίτι χωρίς φωτιά οι μαύρες ραβδώσεις μιας έντυπης ενημέρωσης γύρω από το πρόσωπό της κάστανα και κρεμμύδια οίνοι .
μήνυμα εκτός ηλικίας αλκοολούχα ανθοκομία κουρασμένα genuflexions στο δρόμο για τους τρεις σταυρούς μεταξύ του Γολγοθά και του πεπερασμένου της Μαρίας .
Μόνο γυναίκες αγίες γίνονται δεκτές να κρατιέται από το μπράτσο περαστικά αρσενικά για ένα χαμόγελο ταραχές εξαφανίζονται στο αλσύλλιο ψάχνει για ιπποφαές ότι θα ρέουν στην πέτρα των πυρετών ιστορία για το ξεκίνημα χωρίς αντίστροφη μέτρηση στο μονοπάτι του κοχυλιού .
Μόνο γυναίκες αγίες γίνονται δεκτές προχωρά σιγά σιγά προς την αγάπη και τη συμπόνια φορτωμένο με αγκάθια χρυσής σκούπας στα μέτρα των ψηλών θυρών του αχυρώνα τρυπώντας κάτω από τις άφθονες φούστες τους τα κρανία των νεκρών η οσφυϊκή χώρα ζωσμένη με ένα πανί si rouge από τον ανατέλλοντα ήλιο από τον ιριδίζοντα δίσκο του παραπέμπει στο ιερό χρίσμα του χρίσματος της Μεγάλης Τετάρτης αυτό των δημιουργών ημέρας εφόσον επιτρέπεται το στοίχημα στο σαφράν σουιν της γκρίζας φοράδας του κυρίου Κορνίλ ταρακουνήθηκε από ευχαρίστηση στη θέα αυτού του αλευριού τόσο άσπρο παρά η ισχυρή κίνηση της μυλόπετρας πέτρα εναντίον πέτρας σε κάνει να πετάξεις μακριά σύμφωνα με τις τρίλιες του κότσυφα την αυγή ενός πρωινού του Μαΐου .
Να σε έχω
με γεμίζει χαρά, toi, διαφορετικό από μένα και όμως τόσο κοντά .
Με συνοδεύεις
και ηρεμήστε με όταν ο καιρός είναι φουρτουνιασμένος, μαύρες σκέψεις αναδύονται από
τα πικρά μου χάσματα και ότι ο εκφραστής μου είναι υπερβολικός .
Ο έντονος θυμός σου
που θα μπορούσε να σκεφτεί κανείς ότι είναι προσποιημένος είναι για μένα ο ζωντανός και σωτήριος καταιγισμός ιδεών
όταν με αγγίζει ένας λήθαργος προσοχής και ψυχής τραυλίζω
ασαφείς απαντήσεις στον κίνδυνο της καινοτομίας .
Σε αγαπώ, χωρίς
η σκιά μιας αμφιβολίας, ότι ακόμη και η κοινή μας άφιξη σε άλλο πλανήτη δεν το κάνει
θα μπορούσε να μας απαλλάξει από το να εκφράσουμε την τρελή επιθυμία μας στον καθρέφτη της αναζήτησης και
για να καταλάβουμε τα πάντα για το τι είναι ζωή .
σε θαυμάζω
πέρα από κάθε περιοριστικό κριτήριο, με πρόθυμο και ευρύ θαυμασμό,
που ούτε το καθυστερημένο πέταγμα μιας πέρδικας μπροστά στα βήματά μας δεν μπορούσε να μας αποσπάσει την προσοχή .
Κι όμως ο Θεός
ξέρει ότι μου αρέσουν οι κόκκινες πέρδικες που, με το βαρύ και επίπεδο πέταγμα τους, μπορούσαν
ξυπνήστε με μια σωτήρια αρχή ο κοιμώμενος της κοιλάδας που έχω τόσο συχνά
τείνουν να είναι .
Μπροστά στο δικό μας
ενέργεια όρθιων ανθρώπων που είναι επιφορτισμένοι με τις δυνατότητες μελλοντικής πραγματοποίησης, ο
γη, τομέα δραστηριότητάς μας, είναι τόσο απέραντο, ισχυρό και εύθραυστο ταυτόχρονα,
λογικός, στοργικός και δεκτικός, που ακούμε ακόμα και τον ψίθυρο
από την αρχή των αρχών .
Ο λόγος σου γύρισε
προς την αιώνια επείγουσα ανάγκη να δηλώσω την ουσία των πραγμάτων μου επιτρέπει να συνεχίσω
ο τρόπος μου, απελευθερωμένος από κάθε δεσμό, προς την καθαρή σπορά μου
βαθύτεροι κήποι .
Με καλωσορίζεις
με τόση γενναιοδωρία, αμεσότητα και ακρίβεια που δεν έχω καν την
ώρα να σας ευχαριστήσω. Μόλις σε δω, Είμαι σε βόλτα να σε καταναλώσω
με το κεφάλι και την καρδιά μου, και μόλις καταναλώσω τον εαυτό μου, μόλις μου δώσεις
διείσδυσε με, τότε εξαφανίζεσαι, άρα χρηματοδοτώ .
είσαι μητέρα, μεγάλο
αδελφή, άγγελος και λυπητερός της καρδιάς μου για τον οποίο η συγκίνηση που νιώθω σε σας
ο σεβασμός μετατρέπεται αμέσως σε “αισθ” καθαρά και βαθιά στην υπηρεσία
της δέσμευσής μου για πιστότητα στη διδασκαλία σας. Toi, το φωτεινό μου βέλος .
Και μετά σε έχω ελεύθερο
επιλέγεται ως φίλος μου όταν δεν επιλέγεις την οικογένειά σου .
Και θα ήμουν
πάντα το τόξο για να κάμψεις τις επαναλαμβανόμενες σκέψεις σου με δύναμη όπως είναι
είναι επιτακτική ανάγκη να τα λάβουμε υπόψη σας. Η σημερινή κατάσταση του κόσμου
Εξαρτάται .
Το μήνυμά σας περνάει.
Ο λόγος σου είναι βασίλισσα. Η ρευστότητα του οράματός σου με παντρεύει. Τα κομμάτια που εσύ
αφήνουν πίσω, τα συλλέγω στο ύψος των αντιλήψεών μου και
τις διανοητικές μου ικανότητες να τις ενσωματώσω για την ώρα της κοινωνίας .
Το πρόσωπό σου είναι
γραμμένο στα βάθη της ψυχής μου και μόλις έρθει μια ανάσα,
αμέσως σηκώνομαι να ασχοληθώ με αυτό το μυστηριώδες τραγούδι που κατά τη διάρκεια ενός από μας
πρώτες συναντήσεις ψιθύρισα και ποιος πάντα με συνόδευε πότε
Διασχίζω το δρόμο σου .
Το βλέμμα σου σημάδια
τις αρχές αυτών των τόπων ειρήνης και καλεί σε επαγρύπνηση α
προσεκτική φλόγα συνάφειας .
Αν συμβεί να
χάστε μας λίγο χρόνο και σας βρούμε, δεν απαιτείται προοίμιο
στην πρώτη ματιά που μου ρίχνεις. Εισαι ο, είμαι εδώ, σώμα, ψυχή και
πνεύμα έτοιμο για το έργο που έχουμε μπροστά μας, αυτό το σπουδαίο έργο πλεγμένο με ζεστασιά
ο άνθρωπος, προθέσεις καλοσύνης και απαιτήσεις για κατανόηση για μας
στάση που πρέπει να κρατάμε στις ταραγμένες στιγμές μας .
Και αν πας
ταξίδι, να ξέρετε ότι εδώ ή αλλού θα υπάρχει χώρος για τους μαθητές σας, Για
αδέρφια και αδερφές μου μέσα σου, να διαιωνίζει τη φωτιά από ανάμεσα στα νερά και το
κρανίο, και πείτε μας τι πρέπει να γίνει ακόμα .
Και από τη ζωή
είναι μια συνεχής αναζήτηση και προσκύνημα, είσαι η μέλισσα του προσκυνητή, το πολύτιμο ραβδί
που με συντηρεί και με το οποίο καλλιγράφω στη σκόνη του μονοπατιού το
ιερά γράμματα της οικουμενικής μας γραφής .