Rassurez-vousgens de la nuitquand l'étincelle jaillitet que le noir agrandit l'espace. Vous fûtes et serezles cogneurs de l'absoluà égrainer les salves du savoirsous le brouillard des croyances. Des mains partoutpour écarter les voilages de l'ouvragecet enrégimentement des cornes de Belzébuthen sa cour d'hommes et de femmes affables. Mirifique saisonoù se levèrent les hordes des gueuxempanachés de buissons ardentsaux faîtes des maisons de caractère. Glissant d'extase en extasesur la pente savoureuse des proposnous arrivâmes aux ressorts de l'amourpar respirer la fraîcheur du petit jour. Vivre pour une passion néfasteengendre tourments et fuites d'énergiepar les familières protections ébranléespour galvauder le déploiement de l'Esprit. Jamais je la réveillaispas même par la souffrance d'une séparationindispensable à la transformationracines, feuilles et fruits en ascension lente. Cessez de composer ce qui reste de vieavec les parties de vous-mêmeévaluées par l'évitement des peurstoutes destinées à alourdir le sarcophage. Soyez francs et massifsNuair a thèid an stoc fhosgladh et que la lumière émise par la pierre précieusesoit la musique des sphères. Posément avec considérationvider son sac bibliqueau commencement de la routehors de l'orbite guerrière de l'actualité. Massez-vous aux frontièresle mur pourrait tomberengendrant un sursaut des forces antagonistessous l'aile ascensionnée de notre verticalité.
Soyez sérieux à contempler les visagesles caresses bondissantes sursoierontà la mésalliance accaparée par la gravitationafin d'échouer sur les plages de la Raison. Fossiles exhumés des fossesvices et vertusretenues par les noces mystiquesne seront qu'ultime épreuve à la transmutation. Les pas feuilletant le cri des justesla parole permet l'inversion du courant de l'ondefleuve miroir des ombresfendu par l'oiseau au bec d'airain. Les bitumes, escaliers et pavés de l'oubliont envahi Parispour grosses poignes des marinsdiriger le vaisseau vers la sphère à conquérir. La fête promise est créationdes chevaux de l'instinctpour au galop de l'estampesoigner le paysage d'un sfumato d'errance. Attendre pour se frotter les yeuxdevant la boule brune de sa têteattendre que la place se fassepermettant l'envol terminal. Et tout se tumême le souffle de la Libertépour signalant le sens du cheminêtre le sang du Retour. 773