De la terre rouge sous la neigepour le noir de l'infinivers le blanc des évènements. Traces volatilessous le cristal du mouvementle givre craque. Grande écriture chiffréerencontrée parfoisà l'intérieur des montagnes. Perdu en lisièrel'enfant contre son cœurserre le viatique des belles pensées. Consommer sans se consumerle comble serait de croireet d'en faire parure. Dans le noir de l'encreil y a le vide de l'espacecette page de silence pure. Pour les papillons de nuitpoint d'obstaclejuste le fermoir actif de la révolte. Les pavés de l'oubli résonnenttrotte-menu du génie de passagesur le lin blanc du poème. Ça crisse sous les passe déclinent les nervures de l'illusionau ressaut d'un vide d'air. Brouiller les cartesfaire un grand feul'amour fait des claquettes. ( Photo de Caroline Nivelon )321