
Nuit passée Au calendaire des obsessions Ai vu le jeu des morts et des vivants Arguant de l'arc bandé Dans l'entre-deux des migrations. Flèche vibrante décochée à la pointe du peuplier Les feuilles crissantes à souhait Enfournaient à hue à dia Les brandons de la guerre Dans la gueule du démiurge. Pigeon voa ! Et me tiens en joue de son œil rouge Dans le théâtre outragé A diriger les chorégies d'un plain chant Vers l'horreur et la dévastation. Prunelles de tes yeux Désignant d'un trait de rimmel La remontée des pommettes Dans le fourvoiement d'une poudre de riz Soir de Paris comme pour rire. Branchés puis débranchés Coulèrent des yeux de Marylène Les ombres caramel d'un ciel d'hiver Résolvant le rébus des cœurs Éclatés par la mitraille des aficionados. 1004