Arquivos de categorias: fevereiro 2024

La chaire de Saint Mary

Paume de la main
Ouverte aux quatre vents
Que ne t’ai-je attendue
Frisant d’un large regard
La Margeride et ses nuages.

Se casser le nez
Contre le granite des murettes
Triste et amère parodie
Du retour de l’enfant prodigue
À la vie ordinaire.

La Chaire de Saint Mary
Forme apocryphe d’une tendre hébétude
Le cheval tourna casaque
Pour galoper ivre de renaissance
Vers le Mont Journal de notre enfance.

Des jeunes gens surgirent
À creuser de leurs mains nues
Le sol herbu du sommet
En gracieuse compagnie
Des Belles de Lusclade.

Le vieil Immortel avala les brumes bleues
Comme oublieux des illusions
Qui jadis le séquestraient
Lui la fleur de Planèze
Au-delà des narses bulbeuses.

Le Sans-pensée de la réalité
Gazouillait de ses oiseaux contenu
Pour cheveux blanchis
Au sortir de la grotte
Tendre la flèche dans la bonne direction.

1416

Lourd comme le plomb

Lourd comme le plomb.

L'éléphant des incantations traversa la place.

Jetant à profusion les fleurs de la raison.

À même l'esprit sagace d'outre-tombe des profiteurs de biens, des goulus de la puissance, puisant à même la terre nourricière le trop, le plein, l'Hénaurme hors norme et laissant sur le pas de porte des générations à venir le si peu, la paille dans les sabots et dans l'œil de la voisine.

Sous le dais des atomes ravageurs, ventre à l'air, il éclata tout à trac, viscères pendus aux moulures de la sculpture, un soir de février quand les lévriers des plaines basses montèrent vers l'Occident vider les bourses et les cœurs avant de rire pour de bon.

Ta main douce m'est alors apparu. 

Je l'ai saisi. 

Un vent léger faisait se lever les papiers laissés par les touristes. 

Le malin avait encore plus d'un tour dans son sac.

1415

L’arbre gelé

Bruissement des élytres   
Au petit bois des Combes   
Dont l'orgue des accords profonds    
Rompt le silence.      
 
Esquive errante   
De l'arbre glacé   
Au vertige des voix   
Que le cœur accapare.      
 
Sainte enveloppe   
Des narrations vécues   
À point d'heure   
Au café de la Destinée.      
 
En attendant par la fenêtre   
J'ai vu monter la menace des egos   
Des visages lisses aux rires cyniques   
Des dispensateurs de mort.      
 
La fuite en avant des encenseurs du mal   
L'armée des manipulateurs   
Des détrousseurs de vérité   
Arpentant le pré carré de la violence.      
 
La chair amère collées aux blindés   
La gangrène des blessés   
Les bruits assourdissants des explosifs   
La crainte de ne pas revoir les siens.      
 
La guerre est là   
L'obsolescence programmée   
Rassemble ses dernières munitions   
Avant de redescendre le fleuve oublié.      
 
Égarement du nouveau-né   
À découvrir par soi-même   
La sournoise décomposition des valeurs   
Devant le sifflement des missiles.      
 
Les barreaux de la prison   
Pleurent   
La Haute Présence   
De nos terres dévastées.      
 
Incapable d'élargir le spectre visible   
Sans pitié sans espoir de délivrance   
Avons conçu chose effrayante   
Les liens qui nous aliènent.      
 
De jour en jour   
Entre les bras de l'aube   
L'enfant a bien grandi   
Jusqu'à toucher le ciel.      
 
Au vert soyeux du printemps   
Ont succédé les frimas   
Pour un retournement vers les enfers    
Et l'abandon des justes causes.      
 
Accablement du sans-respect    
Les pierres ont été retournées   
Montrant leurs ventres terreux   
À l'éclat du phosphore.      
 
Dents de loup autour de la dépouille   
Égarée contre les barbelés   
Jaillissent à point nommé   
Les chenilles métalliques dans le pré dévasté.      
 
L'épreuve est grande   
Le sens en est absent   
À la craie sur la porte de l'aveuglement   
La croix des condamnés.      
 
Crénom de Dieu   
Aux paysages abandonnés   
Par une terre irradiée   
Portons secours aux vivants !      
 
Notre temps celui de l'emportement   
Aux vieilles connaissances de la disgrâce   
Boursoufle la peau vitreuse   
Caillots de sang pour la sublime entreprise.      

Il sera enterré dans le sol gelé
Jusquà ce que chevreuil apparaissant
Le dicton des grands-mères
Rétablisse destin plus doux.
 
Jamais n'entreront dans la nuit claire   
Aux travers des branches basses de la forêt   
Ces hommes cupides à l'âme étroite   
Calquant leurs pas sur Margaval le Monstre sanguinaire.      
 
Bégayer l'obscur
Rend calleuse la main des femmes et des enfants
Pour qui nul ne peut habiter notre monde
S'il n'a été nourri au sein de l'Univers.
 
C'est qui le Roi 
Sur cette terre noire aux effluves grasses
Montrant du doigt le chemin du bon droit
Bien au-delà des champs de mines.
 
La cause est entendue
Faisons ceinture des vilenies de la veille 
Regardons le soleil et la lune
Soyons la mèche des civilisations de demain.
 
Puissions-nous circonvenir ces manquements à la vie   
Pour aller voir ce type et lui dire   
Que son pays est digne d'être aimé   
Et que nous attendons la paix et la joie si jolie.      
 
 
1414
 
 

Le coquin des andins

Sous l'arche du feuillage
Un feu de ville s'est consumé
Étrange goût de la mémoire.
 
Paressant figé
Le dos d'âne assumé
Maint homme aurait refusé de remonter jusqu'à la source.
 
Ruban d'asphalte
Au creux des reins de la prairie
Évoque journée d'amour sans soucis.
 
Point de bruyère point de chevreuil
Seul en son absolue délicatesse
Le silence berce l'esprit.
 
Ô douceur 
Ombre sans ombre
Le bercement de la brise fait sien la parure de l'horizon.
 
Jarre à demie pleine
D'effluves végétales
Quand le jour et la nuit sont de même longueur.
 
Sous le pied des poteaux de bois
L'herbe en fructification
Corrige la fenaison.
 
Joie de la Vérité
Une dernière fois
Éviter les orages à venir.
 
La Parole expire
L'Écho fait le gros dos
À nourrir son image propose le chaos.
 
Œuvre comme lièvre en chaleur
Traversant la pâture
Contempler ce qui fût.
 
Au refus des émotions
L'angoisse vous serre le cou
Au son du mirliton.
 
Au très haut dans le ciel en ses nuages
Passe et repasse
La destinée immortelle.
 
À même le goudron
Fine pellicule d'huile
Permet l'empanaillage dans les barbelés.
 
Et le temps !
Le temps à la porte du temple
Énigme pour le doigt de Dieu.
 
Beauté à la loupe
Rectitude du chemin
Pour les vaillants de la montée triomphale.  
 
Parfois la pie travers la voie
Éclosion du noir et blanc
Dans la vertige du vert irlandais.
 
À marcher du bon côté des choses
Occasionne tristesse acidulée
D'une parole l'autre la lassitude.
 
À marcher de guingois
Rend la bifurcation possible
Sur la Voie des occasions.
 
Arrive le bateau de Fellini
Avec ses roues caoutchoutées
Et son orchestre de foire.
 
Tout est permis
Farandoles et coups de klaxon
À la merci de Belle Jeunesse.
 
Pour de loin
Par la lunette arrière
Repérer le coquin des andins.
 
1413
 

Sous le pont de mes bras passe

Sous le pont de mes bras passe   
Le signe ostentatoire   
Des lueurs boréales   
Et me plaît à marauder   
Le firmament des causes révolues   
Pour peu que pâtisse    
Cette admonestation   
D'avoir été vivant.      
 
De bonne heure   
Au déversoir d'un regard   
Ai shampouiné la philippique   
Du courage de ma mère   
Étendue hors souffrances afférentes   
Sur le terre-plein de mon enfance   
En plein vent   
Avec les chants d'oiseaux pour instant.      
 
Ô Reine enfouie sous la  mousse douce   
Sœur des pâtissons   
À portée du jardinier courbé   
Que la terre accapare   
Avons échangé le déni des louanges   
Contre un peu de pain   
Afin d'y voir flamber   
Le plaisir quotidien.      
 
Amour de l'escalier des vignes   
Creusé dans la muraille   
À mesure que la fièvre amoureuse   
S'évanouisse en l'écho réverbéré   
Au plein du chemin   
Avons gober les baies sauvages   
Sous la voûte familière des feuillages   
Au son des fifres et des tambourins.      
 
Prise d'antenne   
À la portée des musaraignes   
Tristesse de la source tarie   
Encapsulée dans sa bure de béton   
Le chantre des nuits de lune   
S'en ira collant ses mains épaisses   
Contre la parure du destin   
Hautes pensées jaillies de rien.      
 
Le lichen recouvrira le bois   
À l'ombre de ce qui fait semblance   
Par vision simple   
De rassembler les crocs des cris de l'âme   
Encline à ressasser le débat éternel   
Du Muscle et de la Tendresse   
Accolé au linteau des miséricordes   
De la Terre et du Ciel rejoints.      
 
 
1412

L’arbre et le rocher

Brûle-parfum   
Du hêtre qui dit Oui   
À ce qui est.      
 
Épanoui, appuyé   
Disant le mieux-disant des ans   
Il a conquis sa place.   
 
Pierre et bois   
Quoi de mieux   
Pour affecter la perpétuelle autorité.      
 
Pas étonnant   
Que quelque animal ait ressenti   
Son exercice de vie.      
 
Forme presque entière   
Que prend la conscience   
Sur le point d'éclore.      
 
Face-à-face   
Ombre et lumière   
En perpétuelle contemplation.   
 
Mariage de la pleine différenciation   
Pour une harmonie assurée    
Riche d'expériences cumulées.      
 
État d'équilibre parfait   
Purifié et allégé   
Pour les oiseaux entre terre et ciel.      
 
Point de blessure en cette topographie   
Juste la patiente observation   
D'avoir à franchir le temps qui passe.   
 
Repos après l'épreuve   
Achèvement et transformation    
Créant l'inclusion.    
 
À quel plan avons-nous à faire   
Si ce n'est cet état d'équilibre dans l'invitation   
Des longues oreilles du lapin à chatouiller le ciel.      
 
Et de bondir   
Agile et griffu   
Dans l'enclos où le corps et l'âme brûlent.     
 
Alterner de lumière et de ténèbres   
Les solstices   
En préparation du séjour dans la matrice des origines.      
 
Descente et engloutissement   
Sont le passage obligé avant la naissance   
Comme la fourche soulève la gerbe.      
 
Point de fil à plomb   
Pour magnifier le mariage   
Juste le sourire des anges.    
 
Devenir aveugle pour mieux voir dans l'obscurité   
Engage notre masculin   
À féconder le féminin.      
 
Débouchons du côté de l'infini de l'être   
Afin de travailler la pâte vivante et fertile   
De l'outre de vie.      
 
Soyons avide du lait de la terre   
Avec le tellurisme terrestre   
Le dos appliqué contre le tronc de l'arbre.      
 
Et pour que se referment les blessures   
Soyons le créateur actif qui donne   
Et le générateur passif qui se recharge.      
 
Le verbe vibre   
Aussi ouvrons la bouche   
Pour faire fleurir les mots.      
 
À toucher le centre de la cible   
Permet la direction à prendre   
Et suivre le plus hardi de soi.  
 
1411
 

La terre de nos ancêtres

À la divine fête   
Au miroir par derrière   
Le jeune homme de devant    
Fait sien le dieu vivant   
Fine consolation   
Pour un songe à l'immortelle Présence.      
 
Eux, sont les aveuglés   
Séiant forme humaine   
À l'assise de la noblesse   
Leurs vaisseaux bondissant loin des rives   
À la nage le retour près du jour   
Comme feulent les hyènes dans le noir.      
 
Vertige du souvenir   
Que l'âme prisonnière altère   
D'une sombre parure   
L'attente prolongée   
Vertige des lamentations   
Là, près des petites lumières de la maison de l'ogre.        
 
Hors les cariatides du délice   
Pampres et jambons à foison   
Culminent à céans   
Tels porteurs de torches   
Glissando de rêve   
Se propulsant vers l'outre tombe.      
 
Le silence ronge   
Au front penché la démesure   
Au loin les jardins couverts de givre   
Aux fraîches fontaines la glace craque   
Devant la morsure d'une musique des rues   
Un loup gémit.      
 
Dépité   
Dépouillé   
Au désert les mains tendues   
À jouer de la flûte   
Le soleil exaspère   
Le sable infini de son éternel déploiement.      
 
Tout diffère   
Même les chants   
À la note fragile de la soprane  
Montent et brisent le verbe   
Audace de l'énergumène   
À combler le vide par l'éveil.      
 
Les yeux ont paupières lasses   
Sans le mépris de l'audace   
À voilure basse   
Aux propos ajourés   
D'une quête mélancolique   
Font parjure au tourniquet de la grâce.      
 
Une si belle voix   
Là est la mesure   
De la neige qui poudroie   
Quand de la contrainte même   
Monte le regard doux   
Des passagers de l'instant.      
 
Un jour    
Nous entendrons   
Le son du canon    
Les cloches des pestiférés   
Telle douleur atteinte   
Au summum de l'uranium.      
 
Rien   
La terre est sèche   
Le ciel est sombre   
Les dieux usent de subterfuges   
Pour engendrer le brillant de l'offre   
Au caravansérail des catastrophes.      
 
À la source    
Tout se joue   
Au jeu de la crapette   
Les allumettes siéent   
Un cran dessous   
La terre de nos ancêtres.      
 
1410

Être tombé sur terre

Être tombé sur terre   
A fait de nous des frères   
Au moment opportun   
Sans les envois de l'aube   
Hors les liens de famille.      
 
Terre d'imaginaire   
À la mouvance d'un frisson   
Avons inoculé de blancheur   
L'abîme des couleurs   
Au passage du grand fleuve.      
 
De la bonté étendue à la grâce mère   
Quelques accrocs cillèrent   
Sur nos chemins de dentelles   
Ointes de lumière éternelle   
À ne pas choir sur des épines.      
 
Un son subtil s'élève de l'esprit   
Le chant ancien de l'homme originel   
Magnanime et secret   
Gave d'une pincée de susceptibilité   
L'amour de la Sainteté.      
 
Épargnons l'architecture   
De toute demi-mesure   
Pour coiffé de la bourguignotte   
Presser le dragon des ancêtres   
Aux lieux calmes dedans comme dehors.      
 
Cérémonie du flair   
À la moindre liberté   
Sans être la risée de tous   
Il fût bon de prendre la main   
Quand gargote badigeonnée de cendres.      
 
Bienveillance de la page vierge   
Terra incognita pour la Gygantostéologie   
Il fût aisé de perdre ses moutons   
Quand enclos cassé   
Vieillir au plus près de soi.      
 
Les oiseaux au bec jaune   
Narraient leur aventure   
Aux fleurs de lotus    
Pour houppes au vent   
Tordre le cou au crapaud de la lune.      
 
Située près des falaises   
Pensée souveraine recouverte de rosée   
S'élevèrent hors la nuée   
Les rêves de fer les rêves de mer   
Sans que lanterne apparaisse.   
 
Fureur du vent   
Vigueur des nuages   
Montèrent des brumes océanes   
Le clair accord avant l'envoi   
D'être des enfants pour toujours.      
 
L'eau qui gèle devient glace   
La glace en fondant redevient eau   
À même de fendre la montagne   
Au va-et-vient des poussées de la terre   
Sans nécessité de renaître.      
 
À fuir les mondanités   
Le monde s'ouvre   
Sans appui sur les opposés   
À se demander   
Si les chiens errants voudraient encore de nos biscuits.      
 
1409
 

La tour d’habitation

Il s'était égaré   
Au commun des mortels   
À rassembler le ciel   
Par branches éperdues   
Tout autour du bloc aux hirondelles.      
 
Et tout s'était tu   
La méfiance comme douce fleur   
Sur le chemin long   
À la pente rude   
Vers le douzième étage où nous demeurions.       
 
Fidèle et pur   
Seul le chaos pouvait nous faire advenir   
Avec burins et drilles   
À la volée dispensés   
Au risque de sa vie.      
 
Pure était la source   
De ces années passées   
À contempler le vide   
Obstacles débiles et lumineux   
Accrochés aux moulures de l'esprit.      
 
Les pirouettes n'y pourront rien   
À ce cœur confus   
Que la raison exaspère   
Au corps à corps avec l'absolu   
Brigand de nos âmes perdues.
 
Au sein des choses douces   
À la parabole consentie   
S'alignent engeance rare   
Les ventres pleins et chauds   
De la sortie de table.      
 
Les cauris ont jailli   
Blancs et bleus à la fois   
De la couleur du lait parfois   
Éparpillés sur le formica   
À l'aveugle comme fleurs de neige.      
 
Les dents grincent   
Aux portes-fenêtres les voix débordent   
D'un rire de pastourelle   
Faire d'une boule de shit   
Le mortier des aspirants.      
 
Au creux de la sébile   
Avons recueilli les grains de sable   
Évacuation tardive du sang des justes   
Tout chargé de paille   
Au profond de nos sabots.      
 
Je réclame le petit poème de trop   
Celui qui jeté par dépit   
Rebondira sur la dalle   
Aux sandales vagabondes   
Vers le mastroquet des soirs d'hiver.      
 
Rien de spécial   
Juste l'avenant au texte sacré   
À gérer remède prescrit   
Comme perle de valeur inestimable   
En fin de nuit comptable des autres.      
 
Comment peut-on faire   
Le tour et les détours   
De la tour extraordinaire   
Si ce n'est tirer la flèche  
Vers la lune sans visage.      
 
1408

Comme il était content

Comme il était content
De transporter sans rien éliminer
Le chaos de son corps
À la merci du laisser vivre
Face au regard qui absorbe
Au risque d'une ouverture
Ardente copie du laisser faire.

Appelée l'Inspiratrice
Au bon accueil de sa reconnaissance
L'homme aux sept orifices
Fût sailli par la bienveillance
À l'œuvre d'un encapuchonement
Finement tendu
Par la granule du temps qui passe.

Si proche par ailleurs
Et pourtant indolente épouse
Que la pièce de tissus couvre 
D'une texture légère
Au vent venant soulevée
Chaussée de ballerines
À même les os glacés de l'amertume.

À perte de vue
Ce que disent les gens
Au clic-clac des convenances
Pourrait prendre recul
Pour l'auteur du parler vrai
Si bien nommé
Dans l'ombre de l'amitué.

À l'arbre d'endurance
J'ai remisé le paquet
Pour printemps à l'aller 
Faire liberté
Des poussières et des herbes
Puis coup d'œil vers les nues
Préparer l'attelage.

Décrue lente pleine d'innocence
Âme naïve amenée sur la terre noire
À chaque pas reconsidérée
J'ai entendu le son d'une cloche
Mystérieuse tenancière du cabaret des amoureux
À point nommé
Proposer au poète une assise éternelle.

1407