almond almondse pavanaitmar atadh an anaila tha sinn a' faicinnfon ùrlar bristede'n tachartas faireachail againn.Sheall i deagh mhisneachdet mettait du cœur à l'ouvrageduslach air an iteitealaich nan geòidh fiadhaichpògan siùcairfo sgail a' cheòmar a thèid sinn air adhartos cionn a' bhoglaichnàimhdeas air a sparradhgus a mheur-chlàr fliuch a ghlanadhann am feusagfaisg air oisinn nam bileande ghrian a' dol fodhaòradh tiodhlacaidhpour un hiverfhulangas ri cruasputanan ràitheilcòta frock teann . 112
Na buail am bòrd, gabh dragh mun chòta bian blàth air fhàgail air an radiator . Cuir uisge anns an fhìon agad gun uachdar bruite air amhaich cho iomadh bliadhna a' fuasgladh do chuid uam, dàil a chur air strangulation of remonstrations . Bun-stèidh làidir na seracs de mean-fhàs sagittal a 'bualadh air an targaid briseadh a-steach dealasach air diollaid na maise air son sithichean air an cur air an gualainn cluinn ag ràdh, co-dhiù, Mar nach do thachair dad a-riamh, sin a-màireach, faodaidh e a bhith ro fhadalach . 111
bidh air èirigh coltach ri seangan seamstress ann an cuantan nan daoine gun ghràdh uile an aghaidh agus gidheadh mar sin air a dhùsgadh 'nan cuimhne a fhighe air an oidhche ath-nuadhach- adh an latha a tha 'n so a' fas .
Nach robh iad air an aran geal ithe nuair a tha e fhathast òg dh'ainmich iad gnìomhachas mòr am beatha ?
An toiseach " Fosgail an aislingean " air slighibh na fireantachd gu mall a' dìreadh tuilleadh a ghabhail air an talamh so .
An uair sin " Feòrachas ", gus thu fhèin a thogail le bhith a’ fosgladh nan dorsan gun dùil ris an àm ri teachd ann an Nègrepelisse rìoghachd nan daoine beaga glic anns na mustaches necrophiliac aca nas luaithe a dhol a-mach à fasan deanamh na tha ri dheanamh .
Agus an uair sin "Thig a choimhead dè tha air cùl" airson biadhadh clann Ròmanach leis an acras sòghalachd an iar nas freagarraiche airson a bhith fo iongnadh air beulaibh blàthan na poplar dè a nì an neach-faire aig oisean an togalaich .
Doirt " Seall air na cuspairean mun cuairt oirnn " chum an eòlas a mheudachadh eachdraidh a bhith deiseil airson an iomlaid leis a' choimhearsnach luchd-siridh seòlta nan neo-labhairt de ghrian ag èirigh uile a rèir toil air beul fiar de ghàire dhùisg .
Agus a bhith agad " Inntinn fharsaing fhad ‘s a tha e a’ cladhach a-steach don speisealachd aige " oir tha feum aig a h-uile rannsachadh air planntachadh dheth an t-slighe air a bhualadh antennas mothachaidh ùr-nodha singilte siorruidh an tòir de phòsadh a-mhàin aig aois sam bith tha sinn a' deanamh uaill mar le aithreachas do thùs roimh àrdachadh sam bith air an anam .
Mu dheireadh thall " Obraich ann am buidhnean " oir tha e ann am buaireadh dhaoine na an lùth fosail a thàinig bhon leòn anaman caillte ceadaich a' cur ri chèile gliocas Tha feum air clàr slighe sìmplidh gu dol à bith nan trèig .
Biodh lorgan a’ mhadaidh-allaidh anns a’ choille fastadh solais momentum na beatha a dh'ionnsaidh an t-samhraidh bhreagha aig ar coinneamhan a tha ri teachd agus gaol .
L’Etre humain est une structureenglobant un corps, un
psychisme et un esprit . C’est aussiun processus existentiel et
spirituelpar son engagement, dans le temps qui passe, et dans
l’espace cosmique qui dépasse et interroge notre entendement .
Notre corpsest périssable. Le
corps-organisme est structure de perceptions au travers de ses organes . Il est
corps-organe et pas seulement corps-matériel .
Il est le premier objet de communication et
de relation à l’autre . Il porte l’inscription de tout ce que nous avons vécu
au cours de notre histoire dans sa globalité. La physiologie émet des signes et
des messages issus des mécanismes existentiels programmés en lui comme dans un
ordinateur.
Le psychisme, ou psychologique, caractérise le mouvement des pensées, les
idées stéréotypées, un monde intermédiaire dans lequel on ne peut rien bâtir
tant le trouble est grand. La confusion psychologique est la base de l’être .
Le tri qui est fait dans le compliqué du mental,
ouvert à toutes les influences, est effectué par la conscience . De cetteconsciencedécoule plusieurs notions
agissantes dans le travail psychologique : l’écoute fine et sensible à ce qui
est là, la conception unitaire et globale de l’organisme – on ne peut pas
dissocier le corps, de l’affectif et du mental -, la notion du lien entre
l’organisme et l’environnement – la conscience est conscience de quelque chose
-, la dimension temporelle dans le devenir de l’être humain, l’idée d’un
potentiel à découvrir grâce à l’élargissement du champ de conscience .
Le travail psychologique peut ouvrir à la
réalisation spirituelle, et s’il ne mène pas au spirituel, il peut néanmoins
débloquer, voire écarter, des situations et des comportements qui piègent le
psychisme, afin de rendre l’être humain disponible à autre chose par
l’élargissement de son espace d’intervention. Le travail psychologique permet
l’ajustement créateur à l’environnement .
L’espritest la fine pointe de l’âme, le sommet de la pyramide qui
communique avec le monde supérieur .
Il est repérable au travers de la quête du bonheur
qui nous caractérise. Nous allons vers quelque chose, et cet élan, cette
énergie que nous avons en nous, nous pousse à la réalisation de nous-même dans
l’ouverture à ce qui est changeant, différent, indicible, dans la relation à ce
qui nous entoure et principalement à autrui. Nous sommes comme poussés par une
faim de complétude qui se révèle être la propension à se découvrir, soi, au
plus profond de son être .
C’est alors que nous entrons en résonance, avec un
lointain écho qui se rapproche jusqu’à devenir mythe ou mémoire secrète .
La révélation qui en résulte nous convoque à un
changement de regard sur ce qui est proche, et c’est en
dépassant l’illusion de nos désirs et notre lâcheté à éviter les surprises,
que nous nous situons alors dans l’obligation de
“contacter” cette part imprenable de nous-même .
L’esprit nous incite à passer de l’
“avoir” à l’ “être”. Il est ouverture à l’Autre qui vient
vers nous, au jamais vu, jamais expérimenté, à la nouveauté créatrice en
écartant nos conceptions habituelles qui habitent notre vieille conscience .
L’esprit se reconnaît à ce qu’il est
indestructible, simple, inattaquable . Il est le fil rouge, de l’être au milieu
des tribulations de la vie, que rien n’efface car tout concourt à ce qui est.
L’Etre humain a besoin de ces trois composantes
dans l’expérience du vécu pour être convoqué à l’expérience d’une vie de
conscience, de liberté et de responsabilité. Il se doit d’être l’accompagnant
du profond de lui-même et d’autrui, par la pratique, dans ses actions menées à
l’extérieur, de la transparence, de l’équité, du beau, du bon et de son
exemplarité.
Il a besoin duCRÌOCH, de l’incarnation de l’Etre,
du tangible, de ce qui promeut la concrétisation du chemin existentiel et
permet la visibilité d’un but vers lequel tout semble converger. La conscience
du corps est le garde-fou, qui au travers de certaines expériences
spirituelles, permet de retomber les pieds sur terre. Il est aussi le lieu des
sensations et visions inouïes .
Le corps résiste à sa disparition programmée –
l’instinct de survie -, et par cela cherche à se reproduire et à perpétuer
l’espèce .
C’est la référence à notre propre corps qui crée
autrui et lui donne sens. C’est au travers de notre vulnérabilité que nous
pouvons “suathadh” l’autre, le rendre à lui-même, et par là, nous
fonder nous-même .
Le psychismeest essentiellement le
monde des émotions. Il est aussi le champ de la cognition dont l’extension
stimule les recherches en neurosciences. Il nourrit cette volonté de l’Etre à
l’autoconservation, à l’individuation et au plein emploi de ses capacités
intellectuelles, affectives et intuitives .
La parole est libératrice quand elle s’origine du
corps et de l’émotion, quand elle est incarnée. Trouver les mots : un passage
obligé, le “parlêtre”, l’échelle de Jacob en association
lumineuse à ce qui est et à ce qui nous dépasse .
L’esprit, aige, peut s’enflammer au feu
supérieur divin. Pour cela il ne plie pas devant les épreuves mais semble
plutôt les rechercher pour les transformer en richesses sur un chemin d’espoir.
Il nous lie, en ressemblance, au plus grand que nous sommes. Il est l’étoupe
dont on fait le brûlot qui enflammera l’ordre établi lorsque celui-ci, affadi
par la complaisance et le manque d’apports extérieurs ne survit que par la
“chosification” des fruits de notre monde. Il est le lien
inattaquable et immensément clair et lumineux. Il domine toutes les souffrances
de l’Etre pour nous inscrire, par un voyage initiatique, vers le grandir de
soi, vers davantage d’ouverture à ce qui nous dépasse. Par cette attitude,
la perspective ontologique nous entraîne, par le processus de quête intérieure
du mystère fondamental, vers plus grand que nous, vers ce qui semble éloigné
mais qui paradoxalement est si proche, au plus profond de nous, au coeur de
notre être, au cœur de l’Etre .
Dans son implication sociale, l’être humain doit
avoir un comportementéthiqueafin d’orienter sa vie selon
des principes humanistes – à retravailler sans cesse par l’affirmation d’une
posture de connaissance, de sagesse, de lâcher prise, de réflexion tout autant
que de méditation -, afin de lui permettre de garder le cap . Ainsi seront
dégagées les traces pouvant servir de repères aux génération futures .
Par la conjonction complexe du corps, du psychologique et de l’esprit, nous nous orienterons alors dans la direction du grandir de l’Etre . Alors nous feronsle saut de la vie. Nous élèverons notre être . Nous serons debout avecnotre parole et nos signes ,ce qui nous amènera parnotre verticalitéàlibérer ce que nous sommes .
Fìor mhath
Tha platonachd òrdugh agus invileachadh a 'toirt buaidh air saidheans Grèigeach an uairsin
Saidheans clasaigeach gu Einstein, Chantre dìoghrasach mu chreideamheachd
cosmach cosmach.
Air a 'chùl
Traidiseanta, Is e eas-òrdugh na tha a 'cur dragh air òrdugh stèidhichte. A 'bheachd
Mar sin tha an òrdugh mar sin an toiseach. Tha e de thùs creideimh. Òrdugh san t-saoghal
tha e na sgàthan de adhbhar diadhaidh ; Is e Dia an t-oifigear mòr.
An sgrùdadh
Neach-saidheans de na stàitean mì-rianail oirnn a bhith a 'toirt oirnn ath-bheachdachadh a dhèanamh air an dualchainnt
òrdugh-riatanach agus a 'togail duilgheadas an iom-fhillteachd a tha a' cur thairis am frèam
Saidheansail ceart.
An lorg
ùr-nodha de fhachdan eas-òrdugh omnipreent gus ceistean saidheansail a cheasnachadh
den idòlas minthical ceart seo. Tha eas-òrdugh air fhaicinn an toiseach mar a
Òrdugh nàdarra.
An càin sin
àicheil ath-riochdachadh a tha timcheall air a 'bheachd air eas-òrdugh moralta no eas-òrdugh
Sòisealta.
An eas-òrdugh
Nach eil e na chunnart do shaidheans fhèin gu bheil, bho rinn i
ann, bha iad fiadhaich gus an òrdugh falaichte de rudan a nochdadh ?
Foillseachadh
Tha rudeigin eagallach aig eas-òrdugh, Leis gu bheil an eas-òrdugh neo-riaghlaidh. E
Mar sin bu chòir dha a bhith air ais agus fois-inntinn dhut fhèin. Airson sin, Thathas ag ràdh gu bheil an
Chan eil eas-òrdugh ach mar choltas agus air cùl na h-eas-òrdugh a tha follaiseach seo
Òrdugh, Saoghal cùil air a sgrùdadh gu foirfe.
Bidh an co-bhonn seo de òrdugh agus eas-òrdugh a 'cruthachadh iom-fhillteachd.
Sgeulachd
Bidh cruinne-cèigh-mhòir na beatha a 'toirt a-steach àrdachadh ann an iom-fhillteachd, mar teilochard de
Bha an intuition aig Charin. Tha sinn a-nis a 'bruidhinn mun phioramaid an
iom-fhillteachd, de stairsnich iom-fhillteachd. Mar sin òrdugh is eas-òrdugh, an fheadhainn cunbhalach
agus an neo-riaghailteach, An dùil agus an fheadhainn nach eil cho neo-ainmichte, cothlamadh gus cruthachadh
an iom-fhillteachd.
Ann an structar
iom-fhillte, Tha an t-òrdugh mar thoradh air eadar-obrachadh eadar na h-eileamaidean an uairsin
tha an eas-òrdugh sin ga dhèanamh comasach gus luchd-taghaidh an t-siostaim a shònrachadh, An
air cur a-steach, An uairsin a bhith comasach air an cur ann an eadar-obrachadh. Mar thoradh, ann an
siostaman, Tha dualchainnt a 'nochdadh eadar an iomlan – an siostam gu lèir –
agus na pàirtean ; Mar sin tha an cealla nas motha na cruinneachadh de moileciuilean. Anns a
A 'nochdadh a h-uile càil a' nochdadh bho na togalaichean ùra a tha ann an neach-taghaidh,
Na pàrtaidhean.
Tha an rud gu lèir a 'faighinn a-mach
de dheothaich eagrachail. Faodar beatha a mhìneachadh mar ghiùlan de
buadhan a tha a 'tighinn am bàrr – Fèin-ath-riochdachadh mar eisimpleir -. Tha e ann
Aig an aon àm na eileamaid de òrdugh agus eileamaid de mhì-rian degenerative. Ann an sin
mothachadhTha bàs mì-sheasmhach bho bheatha, etTha eagrachadh nam beò a-staigh
a 'dèanamh ath-eagrachadh maireannach.
Cet office d'après vigiles dans l'église des catacombes le prêtre en habits rouges penchant sa loupe lumineuse sur les textes sacrés.
La clarté de l'expression orale le dépouillement du rituel l'essentialité de la gestuelle avaient le goût de la fine lame tranchante épée de justice séparant le vrai du faux en ascension lente du mythe antique exalté par le rituel.
Au vif du propos les catéchumènes contre les murs nus du chœur alignés à psalmodier debout puis assis les arcanes du culte qui se déroulait là comme à la sauvette entre vigiles et laudes l'eucharistie en sa levée marquant la transfiguration du divin sans émotion feinte telle la présence obligée de l'œuvre de chair et du mystère liés en leur incomplétude.
Tha na glagan a' leumnaichair creideas na naomhachd .
Tha an easag a’ ruith ri taobh a’ bhallacoinneachadh ris a pheasantagus nochd e dhadè a nì thu .
Bidh na Sasannaich a’ gàireachdainn a’ leantainn a chèileann an easancleasan-teine sunndachcha bhiodh sin ag ionndrainn airson rud sam bithmosgìotothanèasgaidh air son buannachd fola .Bidh a’ ghaoth a’ gabhail cùram den phrairie àrd feòir,ventriloquist gun ghluasadtoradh na craoibhe itealainùine buille .dandelions aibidhfeuch an làmh aig Sème à tout ventUile ann an aonprògram farsaing bho òige
a rèir nan soithicheanfar a bheil na pàrantanle aodach fighe agus pàipearan-naidheachdbha iad a’ coimhead airson sgàile na luaithre agus an aoilagus sinn a’ putadh doras an t-seòmar-mullaich fhosgladhgus an capsal meatailt a shuathadheadar òrdag agus mo mheureadar òrdag agus meur meadhanachair an làr neo-sgaraichtele gràinnean cruithneachd air an tiormachadhann an taigh-beag an lobhtale trapillos air letha' toirt suas fàile duslach na coille aosdaa tha sinn an coisde ghnè ruitheamachan aire air a phàigheadhair na cogwheels beagacomasach air hopadhdealbhan-cluicheair chuairt anns an Fhraingde ar slighean cailc .106
Anns an oisean de bhalla cloiche cumhachdach fead na spioradan .
a bhith gun ghluasad ann an sàmhchair gun dùil de ghluasad sìmplidh na beatha .
Tha an t-àm ann do shùilean a dhùnadh aire a thoirt don mhionaid a tha an-dràsta a bhi leis na tha Gu bhith ann an suidheachadh sùbailte agus socair le ar n-anail leis a' chorp so a ta 'g anail gu sàmhach leis na smuaintean so a tha tighinn agus a' falbh neach-amhairc dìreach a 'coimhead beachdaich an uchd èiridh agus an fhalluing so le ar faireachdainnean le ar mothachadh a tha a’ leudachadh faic a h-uile càil gun dad a 'gèilleadh a bhith ann an spiorad fosgarrachd agus fàilte air na tha ann an seo agus an-dràsta ar n-anail agus na fuaimean mun cuairt gabh ri làthaireachd dìreach na tha a’ tachairt às aonais na tha gu h-àrd mun cuairt agus tòiseachadh le bhith a’ fosgladh ar smuaintean cho aotrom ris a’ phasgadh aca siùil air an tairgse do'n ghaoith timcheall air far a bheil e uile a’ tòiseachadh agus a’ crìochnachadh gun fheum air freagairt .
Le souvenir de ce jeuorigami de l'enfanceune salière en papier . Entre l'index et le pouce de chaque main" Choisis un nombre " ! et les doigts ouvraient et fermaient lasalière autant de fois qu'il le fallait" Choisis une couleur : rouge, bleu, vertou noir " ! et l'on dépliait la salière à l'emplacementque le hasard désignait" Tu es gentil ... Tu es la plus belle ... " Gu bhith, dans cette image des quatre rochersencastrés, le jeu est figé, cristallisé, il est "granite" , il est fermé et depuis si longtemps, que la mousse le recouvre . Cet objet "jeu-papier-pierre-mousse" devientle point de départ du surgissement d'unsouvenir, d'une nostalgie, d'une forme-pensée , d'un sentiment . Comme un millefeuilles ouvert à tous les vents, un moment de vie émerge. Trois petits tours etpuis s'en vont ... Il y a de l'émotion ... Mais pourquoi, en quoi et comment cette émotion devient un sentiment ? Le sentiment, c'est bien plus qu'une réaction physiologique saupoudrée d'un zeste de culture mémorisée . C'est une fonction complexe fondéeen premier lieu sur une sensation puisun ressenti qui vient du profond de soi, une posture, une manière de se percevoir dansune situation donnée . Mais ici, à propos dece jeu, à l'occasion de ce " jeu-image-souvenir-papier-enfance-pierre moussue ", de quoi s'agit-il ? Par le contact entre l'être humain que nous sommeset l'environnement, ce n'est pas le sentiment quinous met en relation avec ce qui n'est pas nous, avec quelque chose d'extérieur à nous. Ce serait plutôtla perception, mothachadh, l'intuition quiseraient à l'oeuvre . Le sentiment est l'émergence aboutie provisoirement d'un fait culturel que nous avons fait notre plus ou moins consciemment et dont objet déclencheur ne saurait être l'unique cause . L'objet n'est que l'occasion de s'apparaître . Nous attachons, la plupart du temps, nos sentiments au monde environnemental, aux mondanités, ann an imaginant que les événements qui s'y produisent - par exemple l'utilisation de notre jeu ici présent - sont à l'origine d'états de conscience qui noustraversent. Je me forge l'espoir illusoire qu'il me suffit de contrôler mon environnement, l'objet demon désir, pour être le maître de mes états deconscience. Je veux être en situation de prescience, de pouvoir sur le monde, d'être le dieu de mes émotions. Mais ce n'est qu'illusion ! Notre intention n'est qu'un tout petit élément de la source du sentiment qui nous traverse et sur lequel nousn'avons pas plus d'influence que sur le temps qu'il fait. Vouloir manipuler ses propres sentiments pouréviter le manque, l'incertitude, la peur, et être le démiurge de ses propres états, c'est refuser le surgissement spontané de la vie à travers soi. C'est une grande source de la souffrance ! Le paradoxe de l'attachement est cruel. Nos sentiments, c'est nous, au profond de notre intimeet pourtant nous les vivons comme s'ils nous jetaient hors de nous-même en nous focalisant sur tel ou tel objet du monde . Mar sin " nous ne nous sentons plus ", nous ne sommes plus conscients de nous-même . Par exemple, l'on croit aimer cette femme , - " mon amour pour cette femme me dit , me fait comprendre, me rend clair l'être qu'elle est" - , vision romantique de l'objet qui nous éloigne de la cause du sentiment formé de beaucoup de nos projections . Un certaine voie dudétachementserait d'apprendre à dissocier nos sentiments de leur objet et à les vivre pour eux-mêmes . Il s'agirait" de revenir à soi " . Vivre et gérer vraiment ses sentiments est un chemin obligé préludant à la connaissance de soi . Et si dans les cases secrètes de la salière du jeu " papier-nombres-couleurs-hasard-pierre moussue - je te dirai qui tu es " il y avait sous les quatre couleurs, quatre précieuses pépites à recueillir vers une approche sensible de soi qui seraientla perception, le ressenti, l'émotion et le sentiment, étapes nécessaires àla connaissanceet ausavoir quoi faire de cette connaissance . ... Afin de ne pas sombrer dans l'attachement ! Pieds et poings liés à nos croyances protectrices, à nos peurs . ... Afin de vivre librement en instance d'Être , notre monde Vrai .
(Texte librement inspiré de Basarab Nicolescu)104
La lumière est un grandthème scientifiquemais aussi occasiond’éveil, d’esthétique et métaphore du divin. C’est une Réalité multidimensionnelle .
La lumière est le
moyen qui permet à l’astrophysicien de dialoguer avec le cosmos .
La lumière est
l’élément le plus noble de la nature, et l’oeil est l’organe le plus noble du
corps humain .
Dans les sciences,
la lumière fait intervenir non seulement deséléments physiques (comment l’image vient
dans l’oeil), mais aussiphysiologiques (comment l’oeil
fonctionne) etpsychologiques (comment le cerveau interprète l’image) .
Comprendre la lumière, c’est aussi déchiffrer les mystères de l’oeil et du
cerveau . La lumière, la vision et l’activité neuronale sont inextricablement
mêlées .
La lumière joue
aussi un grand rôle dans lesdomaines de l’art et de la
spiritualité. Car la lumière est davantage que matière, elle est aussi d’ordre
spirituel . C’est en explorant les reflets, les éclats, les ouvertures,
fenêtres et vitraux et les formes lumineuses de l’environnement et des
monuments que l’homme a érigés, Rembrandt, Turner, Boudin, Monet, Cézanne, Le
Corbusier et Soulage donnent une âme à la nature. En s’affranchissant des
formes pour laisser place à la couleur, Kandinsky invoque l’impérieuse nécessité
intérieure de l’artiste à utiliser l’art pour faire la synthèse des mondes
intérieur et extérieur et aboutir ainsi à la grande loi cosmique .
Les traditions
religieuses du monde entier ont porté la lumière au plus haut point . L’art
gothique est l’art de la lumière par excellence . Le christianisme parle d’un Dieu de lumière. Le bouddhisme associe la
dissipation de l’ignorance, source de souffrance àla ” luminosité de
l’esprit ” .
L’homme se définit par la représentation qu’il se fait de la lumière . Qu’elle soit scientifique, technique, artistique ou spirituelle, la lumière nous permet d’être des humains .