Mawu pansi pa maso otsekedwa makola ngati namzeze pa mzere woyambira kukhala chete kwa munthu amene waima pamalire a gawolo kulankhula zamatsenga mauthenga bravaches kulimbana ndi chipululu .
Mawu ma envulopu awa ziwalo zankhondo izi kukhala mithunzi ya kuwala ndi dzenje la chigwa la mwana wopindika ndi ululu . Mawu amalankhula tanthauzo pakati pa mitima yodzutsidwa nthawi imeneyo imabalalika kuthira masiku adzuwa wonongani mafano akunja .
mawu amtendere ndiwo mbeu ya mtengo wa ciyembekezo cathu omwe nthambi zake zimafikira kumwamba kwa mzimu mikono iyi yomwe usiku wanga imayitana mu mtima wanga kuti ndikulandireni wapamtima mkati mwanga . O iwe bwenzi langa chinsinsi changa zizindikiro ndasonkhanitsa zanu zopangidwa ndi sera yofewa, wa zinthu zowola, wa mkwiyo wotengeka kupanga mitambo ya kukayika kukhetsa magazi O mnzanga anali mawu anzeru chinsinsi chachikulu kukhala chitsime cha sayansi kulingalira kwadekha kwa malire .
Ndi chinsinsi pamasitepe achinyengo mumthunzi wa kristalo wa gwero oblique kuyendayenda kuti palibe mngelo kapena chiwanda chimene chingasinthe kukumbukira zakale kunja kwa makoma mgwirizano wa mantha .
Kuwona mtima , kuthawira kwa wekha , ndege yopita ku zenizeni , zoona za chisomo osafuna kukongoletsa mu countercurrent mphamvu .
Magwero mu mtima wa mdima ndi choonadi . Tiyeni titenge zithunzi zanu m'matayala athunthu , lolani chodabwitsa chiwuke wa munthu woyambitsidwa ndi mthunzi wake . Ku madzi a mzimu, palibe pokhala , palibe koma zotsalira za nzeru zakale m'mayambiriro oyambirira .
Mu farandole ya zonyenga akadali maziko a chiyambi . Tembenukirani popanda changu mphuno ya ubongo kulimbana ndi inu nokha ndikupita ulendo , kunja kwa chophimba kulowera ku zitseko kumene munthu sakanakhalanso ndi moyo kuchokera ku chifaniziro chake . Zolengedwa zokonda kuposa iwe mwini . Kunena zoona ndi mtima wonse .
Moyo wanu sudzagawanikanso , ntchito ndi mawu kupanga single .
Kuchokera kumalo owonetsera mthunzi moyo siwonetsero , iye ndi ulendo kwa amene atuluka m’phanga la ma cyclops . Chinsinsi cha kuwona mtima chimakhazikika moyo mu ntchito ndi mawonekedwe .
Où aller ? Face à face . Etre à l'écoute de l'autre . Cheminer à trace commune . Jeter , comme par hasardun regard sur les côtés , juste ce qu'il faut pour ne pas nuireet faire danser la compagnie , tel aux veillées passéestrier les cailloux dans le plat de lentilles . Le temps éternellement recommençant, sous la plume , à l'octroi d'une pluie battante , déployer sa panoplieporte ouverte , sur les accolades chantéesdes gouttes d'eau souvenantes. Il n'y aurait , de propre , écritsous le boisseau , que le sourire qui prête à dire . Il est un étroit passage entre l'intérieur sécuritaireméthodiquement édifié aux crédences de la connaissanceet la ronde des enfants de la joie .Il est des contréesd'entremêlement des acquitsoù filtre la révélation .Il advient quela pomme qui tombe de l'arbre est une merveille .Allons recueillir le fruit ,l'essuyer avec le lingede toile écrue ,portons à hauteur d'yeux ,le grain de peau ,l'enveloppe gracieusel'infinie expansion du germede son extension ,jusqu'à sa plénitudejusqu'à son extinction .Au palais des viscosités de l'esprit,la pomme à pépinscroquéepermet le plaisir du goûtpar l'ensevelissementdes sucs rétrospectifs .La cloche de l'église retentit .Il est quatre heures ,l'heure du goûterque le coucou psychédélique égrène .Faire savoir qu'à bon entendeur , salut ,avec la pincée de jugeoteappropriée au principe de normalité .238
Si la charrette ploie et que pièces à terre se dispersent les dérisoires brassières de l'esprit .
Il y aurait ce regard traverse de l'absence des catéchumènes en son enfance éteinte ma mère l'ordre de la mère morte.
Il y aurait prégnantes des caresses sous la toile que jamais n'ai cru souples à mon encontre .
Il y aurait des herbes sèches recouvertes d'un givre cristal sous la burle sévère d'un passement de jambes dansé .
Qu'on dirait l'affliction des tendres et tendres années de perdition à coopter les passants du sans souci sans cris ni repos .
Mon cœur s'est éteint il a navré le cours du temps de bulles fragiles sous le rêche du souvenir .
Les sillons se sont fait crème au café des solitudes la cuiller ourlant tournante le reflet des nuages .
Remettre les choses en place avec chaises et tables verres et couverts et ronds de serviette à l'avenant .
Vivre en illusion entre la poire et le citron d'oraisons et de jours à venir finissant en tranches de potiron .
Sur le départ posée à même le sol dénudé courait la vermine saxifrage des orateurs sans parole .
Se confrontèrent du menton les accordéons de la raison à éviter le tien du mien positionnés en dérobade .
Silhouette affaissée les lunettes en bout du nez corrigèrent les fautes d'orthographe nos petites mains passagères .
Segmentés à courte échelle les chevaux de la verticale dernière levée d'un sourire par la fenêtre entrouverte . Sortilège sorti tout droit d'une tendre apostrophe les lèvres purpurines figèrent le son des églises . Faussement accaparé dans un tombereau de fumier le corps à corps des corps pensants d'étreintes désespérées .
Se glissèrent sous la ramure les champignons de l'automne à creuser les tranchées d'une guerre dont nul ne revient .
Fil à fil le pull s'allonge les aiguilles passent puis repassent le fragile des doigts s'expose sans que je m'interpose . Face contre terre soyons le roulage des galets du torrent sous la feuillée d'un saule encalminé par le qu'en-dira-t-on des prosopopées .
Ma plume sans le cal d'antan se fait entendre jusqu'à l'orient de coups secs sur la peau des sollicitudes le creux des reins en jouissance son heure et puis la mienne toutes choses confondues se rebellant ma belle dans l'offrir de la resquille à ne plus entendre les barbelés crisser sous la mitraille .
Sa cage d'oiseau sous le coudeet la croupe en carêmeun cheval passela cavalière à queue de cheval .L'âne braieles moutons bêlentun bruit de tôlecadenasse l'espacej'appelleau carrefourdes senteurs d'herbe mouilléele lever de lune .Sans prendre le tempsde maigres appendiceslowaniaux remontées de laine pelotéeun quart plus basdes ailes en ordre de marche .S'enquérirfinement ciselédu crépusculeen retombée lasse du jourfièvre amèrequ'un doigt de mielrehaussetendre applicationde la flûteaux notes réjouiesdu rire des enfants .236
Ne pas être le "bravo" qui brave le silence être la racine sèche la mousse assoiffée le champignon rabougri être l'accueil pour soupe offerte lentilles et lard être la main tendue .
Etre l'homme le petit le prêt à vivre la danse des femmes nos initiatrices en amour amulettes d'avenir semailles tendres aux flancs des collines vertes un vent chaud fricassée d'étoiles sous une lune partagée nous les errants les mange-cœurs vifs en remontrances captatrices dolents en espérance les fauconniers du beau .
Ne pas éviterles crocs de la raisonplantés sur le râble des choses connuesfractale blessureà la mesure des choses dites .La divergencecanaille soupled'entre les roseaux de l'évitementrassemble les coques vides du festin .Un grain de rizpeut nourrirles gendarmes du désenchantement .Du bolla multitude asserviesera jetéesur les couronnés du mariage assumé .Evider ,faire le creux sous les yeuxdu démiurge reconnu ,excaver à la barre à mine ,à la Barabas ,les alcôves de l'oubli ,rassembler, puis danserune évidenceentre matière et espritle long des golfes clairsla vérité apparue .Et que de choses advenues en cette inconnaissanceDieuDix yeux de merveille .Le cadre des enchâssements de la logique . Le point de fuited'où tout vient et tout converge .Le toit des masures de l'hommeen construction de lui-même .Les mains de la rencontreau petit matin mutindes " bonjour comment ça va ?" .La plaie à lécherconvergence de l'algue avec la languemer et terre confondues .Le réglisse noirau feu racinairedes obligations d'une discipline .Le crissement rêchedu calame sur l'argile sèche .Le creux des songesen amenée tendresous l'amulette du chamane .L'arc en cieldes coloriages de l'enfanceen quête de reconnaissance .La levée du regardvers des cieux intensesau crâne de l'ultime .Absence d'explication ... Instance de présence ...Dieu , cette évidence . ( photo de François Berger )232
Des crisl'appel des mots de miell'ultime comme rocsur lequel retentir .Le claquement sec de l'oragedégoupille ses vasques d'eauau caravansérail des rencontres .Femmesen coursive hautele regard musiqueles pieds dans le dur du granite .Elles chantaientclameur gutturalemontée des désirspuisant une énergie de louve protectricesous l'amoncellement des feuilles mortes .Transe en sous-boisles trompes racolèrent les défaits de la nuitchiens battus recroquevillésau dévers des choses dites à la va-vite .Il inventa la ronde danseL'infinie lumière éperonnéeà l'avant du charroiles jambes flageolantesaux portes du temple .Moyo wangaélevée d'un léger signe de la mainà l'aplomb d'une joie vespéralevers l'envol de l'oubli .S'alignent les souriresles hochements de têtesous les cintres de la scènesans applaudissementau juste silence en soicoquillage vermeilretenu par la respiration .Nous nous mîmes en marchedevant l'inconnaissablecherchant la clé de la citéde niveau en niveaucomme pour être làle cœur en fêtedans d'improbables anfractuosités .L'homme vert sortit du boisla chevelure lichensle souffle dragonesquel'allure souplel'appareil photo en bout de bras .Il suffisait ...ndi pales hardes ne nous couvraient plusla moue aux lèvresles yeux piquetés d'ardentes échardesle pourtour de nos suggestionsen limite de ruptureles chevaux éructèrentil y avait tant à fairele sable coulait de l'écarté des doigtsun petit tas se formanous y mîmes notre espérancenotre joienotre peine mêmeà l'arrivée d'un enfant faisant château en bord de meren reflux des vérités .L'ultime en un claquement secrompit les amarres d'avec l'illusion .Tout s'écroulail y avait à vivre .233