Tel l'œil en écueil d'être trace où devenir ce qui est déjà là mwa iwo okha si loin aux rives insensées de cette simplicité où se trouver si petit relié au tréfonds de l'univers par l'opercule le décollement d'avec le monde nous qui sommes le monde en instance. Bouger sentir ressentir la marque de l'évolution sur le gras des convenances laisser échapper en l'échancrure le rire des rencontres zonse à la veillée de notre mort de notre naissance. A que le monde est beau aux moindres anfractuosités que le silence épelle par la soif des ridules sur le lac immense eaux primordiales de passage néanmoins que la main efface sitôt gestation aboutie. Demeurez ne soyez pas de marbre des veines figées sachez prendre les fils de lumière pakampani yabwino au hasard des arrimages carène du terme échu à la remontée des abysses au saut du vol à voile drapé dans la risée des embruns couteau refermé soc millésimé de l'éveil en soi.
Jody le faon trois petits tours et puis s'en vont les notes claires esprit du piano de Glenn Gould en rond sur la portée de terre battue parmi les flaques d'eau d'après l'orage cette fraîcheur qui vous gagne au sortir de la grange à sauter à pieds joints point de romance juste le sourire jusqu'aux oreilles. Attendre que les chiens montrent les crocs et jappent en désordre sous l'antienne vespérale à coudre la pièce de tissus une nappe un drap pour recouvrir la planche sur ses tréteaux adjoindre les chaises dépareillées aller dans le pradou cueillir les fleurs pour la tablée. A tout âge ménage fait rangeons les balais soyons les Parfaits châtelains en habits rapiécés sous la poterne assister la levée du jour par les champs de coquelicots et de bleuets mêlés. Remisons la communauté aux patères du passé soyons les obligés de la lumière.
De sa mainhaute placéeà la croisée des arbresles fils de la viergemenaient grand trainet grand silenceede gouttelettes de roséeet de lumièreau chant du coqque le torrent accompagnaitde son charroid'eau et de galets mêlés. Ouvrir la fenêtrepour que matin surviennemon âmemessagère appeléeet maintenant si prochesous la parure des brumesdais de vives couleurs levéesoù claquent les oriflammesdu grand rassemblementpassage où tout passeet nous dépasseau grandir du jour qui point. 520
Le clapot des mots doux ensemencent la main des simples. La laine des moutons contre les picots du barbelé signe le vent. D'une rêverie l'autre s'enchevêtrent les souvenirs au gré du torrent. Il n'est de trêve passé le gué que les mâchoires de l'oubli. Mon ami le néant a rompu les amarres et vogue trotte menu parmi les poussières d'étoiles que nous ramassons le soir lorsque nuages et lune retournent au combat. Palibe tsogolo qu'au service du monde lorsque tombe la pluie pour qu'arc-en-ciel des désirs être fidèle à son âme.