Station Bir-Hakeim

Élan virevolte    
qu'importe
les portes à passer.

Nénuphars en lisère
phalènes de dentelles
au réverbère disposés.

Bras levés
jambes dépliées
le doigt de Dieu au jubilé des archanges.

Douce arrivée
neige d'antan
que l'ai-je chantée.

Fière attelle
sans regret
aux muscles défaits.

Épuisette aux coques
mailles des varechs
et yeux de lune.

Saut souple
en queue de pie
au fripé de la nuit.

Vienne l'orchestre rustique
aux tubes de cuivre fanfaronnants
au goût d'ail prégnant
effleurant la papille
et qu'importe les regrets
passent les morsures du loup
qu'accueille l'œil
le coude replié
sous la gorge de l'ahuri
friction et morsure
des mains fiévreuses
mesurant la raison
au jeté des papillotes
que la Noël escompte
du pactole providentiel
d'années récompensées
celles de belle parure
mes sœurs courbées sur la prose
en équilibre de pensée
courbe digitale digérée
et mauve par ses appendices
que le froid évalue
billet composté
au passage du métro
station Bir-Hakeim.

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