La voie de l’arbre

A peine lumière tamisée   
que de noirs nuages accumulés
sur l'arbre aux ailes déployées
ont fait leurs, du visage, les pleurs.

Une voix pure
palpitait et chantait
le cœur en émoi
extase assumée.

Par les frisures de la mousse
à parcourir les brèches
et croiser le fer
le vent taillait crayon de vocation.

Se revoir porte grinçante

le groin offrant mystère
à saisir la bûche rugueuse
des instincts, le feu du poète.

Le jour se lève le ciel est grand
les rochers sont par le silence
la menue monnaie des anges
d'une légende l'autre, la voie.


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