Malgré lui, tenso le poitrail offertson œuvre fût amande fraîche. Chuintements à la portela vaisselle s'entrechoqueles mouches bousillent sous la lampe. L'enlever fût faitde preste manièreivre de rires à l'encan. 370
Défilent les nuages blancs dans le ciel de Lozère la neige a goût de nacre. Au simulacre des enfants perdus la cloche sonne se dispersent les communiants. Virevoltante la poupée de cire passe la tête par la porte entrouverte.
De la pluie sur la barrièredes pleurs dans ses yeux mirabellesla main posée sur la pommelle.Le temps en sourdinefait la sourde oreilleen panique les mots fuient.Restepar la porte ouvertela saison des flammes sèches.359
De ses lèvres elle hantait la mastication des intentions, Un souffle vint, De superficielles, ses dents reflétèrent, à l'entrée du temple, le péristyle des âmes blanches. Filèrent les sans noms de la haine, recroquevillés sous les antennes du frère en terre. Puissions-nous, passagers de l'oubli, racler nos derniers os, au rythme des mirlitons de l'enfance.
Le Grand Jeu raffermît notre passé, rassemblant les fresques de nos errances, passage obligé, où planter l'organe éruptif, hors la périphérie de nos illusions.
En creux de nuit la lune ourla la montagne, face sombre sous le réceptacle de nos attentes, et tout fût retourné.
A l'ombre, en canicule s'ouvrir aux pensées remontantes s'ouvrir aux fièvres de la nouveauté s'ouvrir aux clarines du troupeau s'ouvrir au repas dominical s'ouvrir à la photo de famille s'ouvrir au portillon qui grince s'ouvrir aux miaulements du chat.
A l'ombre en canicule, savoir mûrir sans se flétrir savoir recevoir la parole qui vient savoir donner une parole à qui est là savoir remplir de lumière le regard savoir sourire à qui sourit savoir presque sourire à qui ne sourit pas savoir garder contre son cœur le précieux de la rencontre.
A l'ombre, en canicule, remplir de bienveillance le frôlement du vivant remplir d'une sieste la fatigue du moment remplir d'attention la venue de l'enfant remplir de miel l'orage du conflit remplir à dessein la porte qui s'ouvre remplir de douceur l'écarlate d'une prise de risque remplir la gêne d'une brise légère.
A l'ombreen canicule, remercier le verre d'eau de l'amitié remercier d'être entendu remercier la pomme qui craque sous la dent remercier d'avoir à gravir le quotidien remercier le petit matin qui nous sort du noir remercier le chant des insectes des champs remercier le temps qui passe.
A l'ombre en canicule, amener l'enfant à l'écriture de son avenir amener la mère à la vigilance des siens amener le père à la proue du navire amener le vieillard vers l'odeur des foins coupés amener le ciel à s'ouvrir entre mur et feuillage amener un air de fête sur la pierre dure amener la vie en communion fraternelle.
Tala Vituperante da sua voz a estrela dos nossos amores chorar de alegria subida declive suave da nossa fuga.
Assustada com tanta ternura o soldado virou sua arma sob a bétula trêmula de outono suposição da bola sem a lua sair. Andar andar na beira do precipício se contentar com pouco feche seus olhos o spray tão baixo no horizonte de um sentimento final.
Chame o bedel diga a ele que estou morrendo entre campânulas e mirtilos sob o dossel estrelado com uma abóbada soberba que a tempestade teria refrescado de sua carruagem barulhenta.
Pieds nussur la Landele bâton bien en mainla musette à l'épaulele bonnet recouvrant les oreillesderrière les vachesaller vers la cabanele chien aux troussesfaisant ce qu'il voulaitde taupinière en taupinièrepuis levant son museau terreuxles yeux demandeursvers l'attente infinie. A front renversése remettre du départ d'Orionaux délices du jourrespirer l'air du matinaller sentir l'herbe de rosée pigmentéeranger deux trois objetsse passer de l'eau sur le visageaccueillir la pensée. Et puis le sensau délire du sensen déliquescencedire quelque chosequi vaille la peinequi fasse connaissancedu sens dans la direction assuméedu sens hors sensationdu sens essentielde l'excuse et du désir. Pour bulle d'airéclatée à l'air libreclaquer l'arc-en-cielcontre l'écran blanc d'une salle sombrehors mystèresérier de près la justesse d'un sonsur l'autel sacrédes murmures sourdsentrer par la porte des cérémonies. De blanc vêtuau rai de lumière apparuêtre le pasna laje de basalto le pas sans hâteque l'élévation d'un chanttransporte à la croisée des nuages. Joie, ressentie au cœur, contact du Réel. 354
Tu me viens tard le soir ô lune inassouvie femme de la contrée enfant des herbes folles vieillard familier dans le miroir sous la luciole des souvenirs. Lève les yeux proche de la torche au temple des attentes. Sois Sainte Femme arc-en-ciel des désirs.
Sois l'enfant assis sur la margelle du puits. Sois le vieillard oublieux aux futiles pensées.
Sois la mèche qui allume le feu d'être soi.
Sois l'oreiller aux mille grains de riz en l'accueil de ce qui vient en allégresse sage une pincée de sel sur les lèvres bras tendus vers l'étreinte lumière vacillante du jour à venir.