
C'est à voir qu'il nous faut cette écriture sympathique que l'œil averti décrypte. Peint et repeint le bois fût recouvert de ses habits de conscience. Neige plurielle s'effaçant jusqu'en ses entrailles que le verbe encanaille. 452
C'est à voir qu'il nous faut cette écriture sympathique que l'œil averti décrypte. Peint et repeint le bois fût recouvert de ses habits de conscience. Neige plurielle s'effaçant jusqu'en ses entrailles que le verbe encanaille. 452
En dévalade franche la roche aux mille aspérités accomplissement du ciel. Ramassons ses hardes en compagnie des bouquetins d'ombre et de lumière feintes. Un œil en recouvrement jointes esquives au cœur de son cœur. 453
Mine de rien je vis dans les encombrements le cœur de nos parents les marsupiaux enserrés dans le creux des arbres. Point n'eût fallu ces élans matrimoniaux pour accorder pareille méprise du dextre et du senestre à l'épée de justice. Mêlant les souvenirs à l'ouverture ensemençant le champ de nos ancêtres il nous parut d'un autre âge Su, si grand à contre-jour dans l'encadré de la porte. " Mesurer ses pensées ne me convient pas " maugréait notre père à tous ce vieil évaluateur de l'autre temps cet adorateur thuriféraire des choses bien faites que le moindre sourire faisait vaciller. Au fripé des nuits de coton la lune est belle à demeure tant que les heures coulent au zoo des temps heureux. 448
Bichon le barbu l'œil en ivresse ~ danse des herbes sèches. 449
Le bleu du blanc appareillage sage souffle l'esprit. Le dehors du dedans le dedans du dehors atemporalité. La pierre en sa dureté le vide incompressible passage obligé. 450
La lumière dans l'obscur atterrissage en douceur erreur de casting. A la craie jaune la rugosité de la pierre un pas de plus. Caresse sur le sol instant de silence un cri dans les travées. 451
Fruit sec décollé de sa gangue
claquement de langue au crépuscule
la cicatrice s'ouvre
passagère clandestine de la nature profonde.
Point de mouvement
juste l'appel du chorège
chargé d'organiser le passage du gué.
La fièvre n'est pas punition
pour le lutteur d'absolu.
La peur est grain de foi
pour la jeune pousse
dont la graine vient d'éclore.
La matière par devers lui
n'apportant que douleur
nous convînmes d'appeler le fils de l'aube
au marécage des émotions
et de salive épanchée
faire rosir la cicatrice
gage d'oblation.
De ses yeux rayonne la lumière
toujours et partout les ténèbres fuient
le rythme des tambours s'élève
le temps est au recouvrement.
447
Aux trois âges
pommelle des fenêtres que l'on ouvre
puis ferme
pour les rouvrir à nouveau.
Remonter vers la lumière
impose la descente subséquente.
Grandir
petit de l'homme et de la femme
jusqu'à l'adolescence
oblige la première descente
où l'être nouveau brûle
en la consommation de sa puissance animale
alors que l'élan de la relation est là.
Au port que le navire aborde
reflet des abîmes traversés
l'adversaire rassemble les épreuves passées.
Ser, le cœur brisé
il faut joncher le sol de nos fleurs fanées
et s'ouvrir au moins que rien.
C'est alors que la nouvelle terre paraît
où mettre en sacs les dernières moissons
sous un ciel de feu
qu'un souffle propice échancre
et plonge une dernière fois
descente inexorable
vers la gueule du Léviathan.
Séparant le grain de la balle
fracassant le germe
sur l'échéancier des parousies
assisterons-nous à la levée du pain de vie ?
446
( détail peinture de Frédérique Lemarchand )
Arriba en la montaña
en la cima de los árboles
colgar las figuras de colores
que las aves rapaces han dispersado.
Al acecho cerca de rocas cubiertas de musgo
a la fuente interior
el lobo esta mirando
hocico tembloroso.
Levántate del valle
la procesión de los humanos
raspando de sus zapatos tachonados
los guijarros del ferrocarril.
Deteniéndose en el claro
dejan la carga
este cuerpo muerto
sobre un tronco de haya roto.
Las canciones se levantan de la otra vez
en otro lugar y hoy
matrimonio de sonidos guturales
y quejas leves
como un final de amor creciente.
sobre el bosque
la estrella solar explota
alejando las nieblas de la mañana
endereza las fuerzas inversas.
es hora de ponerse a trabajar
para poner las gotas de rocío en el follaje
luego encender el fuego de la fertilidad
floreciendo hasta el infinito.
445
De plumas virtuosas el colibrí se enamoró. ojos entrecerrados frente a la soledad de la infancia. puños apretados si no hay nada mejor que hacer. À demeure l'au-delà se recueille cuando el tiempo rompe su cañería. À genoux devant la fontaine cada araña de agua purifica. En una hilera de perlas la sangre del ojo cuento fleurette. El recuerdo siempre el recuerdo no tener mas lagrimas. Conoce el don de las lágrimas matrice des connaissances. A través de los años pasar el exceso de amor propio pasa el baile de las tonterias pasar la historia fundacional pasar las grandes doctrinas pasar las heridas pasar la nostalgia de otra parte. Mientras las puertas se cierran abre un silencio tempestuoso nuestras diminutas vidas se abren abre la nube de ternura s'ouvre la nécessité de prendre soin abre la adhesión perfecta a lo que es abre un sentido a su vida. À la cloche de l'étude me puse mi delantal gris y su apretado cinturón avec au cou la medalla milagrosa y estos pequeños papeles secretos unido a tirantes bragas de pana. 443