Staan in die oggend Se tenir par la main Sans rien y comprendre Pour combien de temps encore Dans l’embarras d’un hiver froid À se demander …
Accrocher les vêtements mouillés À la rambarde rouillée Au dur de la pierre Recluse sous ses paupières Du pont au Change Disposés à contre-courant.
D’aujourd’hui et d’hier Les militants défilant sous le balcon Dans un brouillamini de mort-de-faim Ont subtilisé la mesure de la halle aux grains Pour plus de grandeur encore Panthéoniser la croix et la bannière.
Frères des monastères À mesure des verstes franchies La carlingue de l’avion vibre encore Vibrato unique de la carence affective Des nonnes nos sœurs Se figeant en infirmières dédiées.
Courant comme paille sous le sabot La litière fut rapidement disposée Tels coquelicots d’or Murant d’effets spéciaux Les portes du palais Aux occasions manquées.
Pleutre Mais conquis par la résonance Des dalles d’ardoise soumises aux grêlons Il fût aisé de se croire en été Balle de glaise Épousant à l’eau claire le lac de Jade.