Cette imagination Ourdie de perceptions Et d'appréhensions des choses Qui n'ont de corollaire qu'avec le monde vivant.
Cette faculté de voyance En forme d'intuition Un plongeon dans le royaume des causes Cette faculté d'intra-observation.
Se cristallise l'in-commencé De la projection d'un film sans lanterne Mais que l'horloge du temps fait tourner Par la magie neuronale.
Une butte piquetée d'essences arbustives Fait sienne sa propension D'être là entre nuages et prairie Sans imaginer la sortie.
Un bubon jadis de roches rouges puis noires Recouvert de verdure Étendue virevoltante sous une saute de vent Terre féconde des fumerolles du grand soir
Arrimés aux larmes remontantes D'une bascule dans le matin des magiciens La surprise fût grande d'être propriétaire de ses gênes Enchevêtrés à nous tels de gros bébés.
Il y en a sous la semelle Disaient les courtiers du voyage Et plus on baisse l'abat-jour Plus le décor devient de corps et d'esprit imprégné.
Le gros tuyau des amenés Parvint alors à essaimer Pierres, plantas, eaux et mystère Dans l'air sulfureux d'un théâtre d'ombres.
En coulisse les peignoirs sont ôtés Apparaît le deux de couple Tête contre clavicule Du dentifrice dégoulinant à portée des mouches.
" sí señor, être capable d'aimer C'est lui offrir un chien Ou une verdure à garnir le jardin ! " ( Con una calma nueva y desconocida en tu pecho )
" Uno, allons nous promener dans les bois Au gré des chemins de traverse Et si le loup se montre Dansons la carmagnole ".
Regardons-nous Dans l'intensité des vibrations L'expression de nos visages Aux bosses et fossés inscrits.
Así colocado en un arco sobre los grandes ríos de la vida L'homme s'échappe de l'Actuel Pense dans l'Immanent Et cherche à dégager la vérité hors éphémère.
Nos couches d'aïeux sont à écrémer Pour se nourrir du passé Comme fouiller dans le tréfonds de soi Le plein air de la casse abrupte.
comienza así
Y termina así
En el aire fresco de las nubes de pompones
Que el tono correcto
Hecho del eclipse
En lo profundo del universo.
El pajaro esta volando
vuelo lejos
sin quererme
Para retirar a hue y dia
algunos guijarros
De la playa a demasiadas palabras.
más bajo que la tierra
hay esta mirada
en autoinversión
Como una barrena cavando hierba
Debajo del canto fricasé
gorriones violinistas.
hay agua
Agua en la parte inferior de la foto.
Porque es una foto marítima.
¿Cuánto habría pagado su diezmo?
Antes de mostrar su pase de salud
A los reclusos de la tierra.
Y las gaviotas recortando
Divertirse
Girando a lo largo de la costa
Con permiso de lo que se dirá
por instinto
Sin que te duela el fondo.
Gaviotas
Como los ojos en el lenguaje
Casa de fieras ruidosa
De la mezcla atmosférica
En magia continua
En nuestra tierra enigmática.
flujos de energia
Construido y deconstruido.
flujos de energia
Duelo y realizado
En su plenitud enfrentada.
La energía se apodera del futuro del hombre
De una presencia en los extremos unidos.
La energía nos hace nacer y crecer
ella decide el compromiso
Y exige cumplimiento
En el vacío y en el propósito.
932
heridas
Permanentemente
abierto al choque
Del paso del Michelin
Que los peregrinos acojan
Una flor de aciano en la mano.
en el muelle
maletas colocadas
Una mirada a las vigas
Revela el canto del pajarito.
quien mejor mejor
En el fresco de la mañana.
figura
En la Guinness de los excesos
Este extraño encuentro
del hombre del bure blanco
que espera
Tuvo que convertirse en un ángel.
los conejitos
Aplastado por el destino
Lloró el final de su vida
en la espesa hierba
de la ignorancia
Siguiendo los instintos.
todo fue en vano
Por la codicia de poseer
Este placer basura
Estirado como el arco
Hasta los lofts
De un desván con vigas carcomidas.
Bordeado en exceso
el camino de la primavera
Con dientes de león que brotan
Colocado en el medio
La viscosidad de los recuerdos dispersos
De un derramamiento de circunstancias.
borracho del sol
En auto-explosión ascensión
Medir sin medida
El techo podría colapsar
Con tantos adornos dentro
Que la vida parecía hermosa.
Y tan apropiado
Que el olvido en una toallita
Borrado a los dientes frágiles
Expectativas de la hazaña
Haber sido el niño con la mano extendida
Que solo el amanecer podría apoderarse.
931
arreglo floral
monederos calientes
Y saltar hacia abajo
En el borde de la maleza
L'Energumène salió de su bolsa de lona
Una diatriba al nivel de la marea de un corazón inmenso
A la ligereza que nos salva :
" Oblongo es el deseo
de mi guitarra
y dejarlo al paso del tiempo
forma encantadora
refugiarse
en verdad de sentir
a la sabiduría inmemorial
punto de liberación de vida pura. "
los duendes se fueron
A lo largo de los suaves musgos Querting la amargura de una bebida
Con las plumas grises de un pajarito.
ñam, ñam
gorgoteo gorgoteo
En bicicleta o moto
Con abrazos para la mañana.
Cosas de la vía láctea
En su cuenco de leche
es fácil Para la migraña sin pestañas postizas.
930
Un solo pensamiento de amor
A modo de felicidad
Y luego el espacio se expande
En cuanto a ser libre
Puerta abierta
En el valle de los árboles en celebración
Describir por la historia de nuestra vida.
La secuencia de bondades
Esta asignación
A ver verdad.
La soif et la faim
Plissaient nos ventres
Plus étranges encore
Que ces chouettes effarées
Clouées sur la porte des granges
Alors que scintillait dans la flamme des lampes
Cette offrande admise
Au mépris d'une patience convenue
Qu'aucune armure ne pouvait recouvrir
Sans offenser les promesses d'antan.
D'un claquement des doigts
De blanches voiles recouvrirent d'incrustations
La partie brûlée du champ de mars
Pendant que passaient les cygnes à la voix métallique
A contrario de la vision soutenue
D'une forêt à perte de vue
Échancrée de clairières
Aux puissants feux élevésEn respect de ceux qui nous gouvernent
Les grands hommes de l'Eveil.
929
Un regard Pour décrire l'âme de ce regard enchantement simple promu par un vide essentiel aléa de l'existence Tout en prières.
Toucher du doigt La voûte céleste Adombre le récit En décoction de cette nuit soyeuse De l'absence à la présence D'une lune parfaite.
En plein vent Il se peut Qu'aller plus loin Dénote la réouverture de la plaie Dans ce cercle d'air et de songes Qui ne nous quitte pas.
Au hasard Mais bien là Le regard manie l'éternité Pour faire régner silence Au pied des souvenirs Sans aller plus loin.
Un regard Qui me prend tout De l'automne à l'été Un geste qu'il a fallu extraire De la gangue des faussetés Mes sœurs pestiférées.
En éternité C'est toujours comme ça On se console comme on peut Dans la perspective Que la petite main de l'amour Veuille déposer le nacre d'un sourire.
Mille événements seront passés De luttes au dégoût, à l'insolence même Pour qu'en bas de page Il soit le signe de l'extase D'une aurore boréale Toute voile dehors.
Entre le monde et l'âme Deux foudres inconciliables J'ai fait le choix De ce regard Fixant claire et chantante vie Le ravissement de l'écrit.
Il n'est de pierre qui dise l'avenir
Que visage avenant sur fond d'orage
Puis gorgone levée tôt
Pour rejoindre le chef de bord
De cette embarcation
Où reconnus aptes
Au cafouillage des entrées et sorties
D'un camp de transit l'autre
Aller quérir vêtements chauds et nourritureSur l'autel de la croix rouge
Puis couverts de crasse et vociférants
Rendre hommage à ceux qui nous ont fait naître
Pères et Mères aux abois
Plus prompts à courir les bois
Dans l'affolement et le dénuement
Que taupes à tracer leur route
En mutuelle assistance d'entre les deux mondes.
" Reconduisons à la frontière
Ces manants et ces sans-terres "
Qu'ils disaient
Les manieurs de la lame de couteau
Aux cris de : " A moi, à moi, c'est mon ventre qu'il me faut "
Alors que dans les contrées chaudes
Se rassemblaient les détrousseurs
Sur les brûlis de la forêt immémoriale
Chassant par la force les hommes de ces lieux
A coups de fusil et afflux de gaz carbonique
Sans que la conscience émergeSous une pluie de débris venant de l'espace.
Top, top, top !
Faisaient les taupes
Droites dans leurs bottes
Traitant par le mépris
La courbe ascendante des covidés de l'esprit
Pour se prémunir contre l'hiver venant
Et achalander leurs terriers
De quelques gâteries des environs
En circuit court comme de bien entendu.
927
Le petit garçon a disparu
Sans attendre les résultats de l'étape
Qu'Hugo Koblet devait gagner
Cinquante neuf secondes avant Louison Bobet.
Il n'est plus qu'un cadavre
Prospère
Mais un cadavre tout de même
A l'ombre des ifs de Mère-Grand.
Franchir la barrière n'a jamais été son fort
Mais on ne retient pas le poète
Quand l'odeur du fumet levée
Il s'agit de passer le pont.
Il est le filigrane
Emparouillé dans la trame du papier
Car tout est bon au chercheur de l'explicite
Telles paupières closes devant les portes d'airain.
Éternel fugitif
Il prend la cendre pour la neige de Noël
Et si le buisson ardent se consume trop vite
Il renchérit sur la plaie essentielle.
Peut-être que peut-être
Sa vie fût une boule de papier froissé
Consignée en mairie dans le registre des naissances
d'une fine écriture du dix septième siècle.
Peut-être que peut-être
Il finira en beefsteak
A la merci du premier palais de gourmet
aux dents blanchies par l'accoutumance. 926
Ce mutant
A la frontière entre les vivants et les morts
En grande pitié d'être au monde
Cet infirme qui ne vit qu'en images
Ne saisit rien.
La réalité semble lui importer moins que la vérité
Pour devant le souverain rivage
Rejoindre sans trace d'arrogance
La petite fenêtre du fond de la chambre
Marquée d'un ange de Noël.
Ser, des douzaines de livres
Couvrent la toile de Jouy de ses murs
En dépossession de soi
Sur la fuite culturelle de sa durée d'homme
Fierté incarnée hors la Présence.
Puis vint la Parole
En simplicité inouïe
D'une ouverture vers la tasse de café
Posée sur la nappe rouge
Tel un rai de lumière au lever du jour.
Couvre-toi de la couverture de survie
Retrouve les formes premières
Les rythmes inhérents aux autres êtres
Réinstalle l'ordre des signes qui fascinent
Sois disposé à l'accueil de l'abîme du mot.
925
Regarde bien cet homme
Il est mort pour le monde
Le sourire ouvrant la plaie essentielle
Des cils comme fanons de baleine
Par dessus les herbes de la dune.
Fais un signe de la main
En te détournant
Pour comprendre l'envers des choses
Sans que le ciel s'éloigne
Ni le froid ni la peine en sortant de chez Swan.
Donne d'un murmure oblitéré
Cet assentiment aux fruits de l'esprit
Pour d'une bourrade amicale
Envoyer valdinguer l'ami de toujours
Vers de plus amples connaissances.
Isole les objets du passé
Ces ailes friables des papillons de nuit
Que les containers de nos habitudes
Stockent à mesure de la montée des océans
Au balancier de l'éternité.
Profère bouche ouverte
Le clinquant des mots du monde
Au balcon des vainqueurs
A mesure de la place qui se vide
A l'heure de la sieste.
Chante l'horizon des fleurs épousées
D'un mouvement de hanches
Sois le vertige des tubulures de Beaubourg
Que tentent de ramener à la raison
La lumière tendre d'une fin du jour.
L'homme blanc immobile et seul
Sur l'esplanade des rêves
Contemple le rien des passants agités
Détresse élevée au-dessus d'elle-même
Telle une offrande de sang et d'amour.
924