Un œil derrière l'arbre à crocs et museau frémissants, le loup s'épanouit en rase campagne. Évaluant l'espace il fend la prairie vers le replat d'avant talus, le pourvoyeur des songes. A mi-carême repu il dort, fricassée de poissons en mémoire des jours passés. Bas sur l'horizon mahwindo akazaruka le soleil flamboie, traces des gens de bien. La ruine attenante en son écrin de framboisiers tresse l'aventure adresse des petites mains volantes. Filage du temps en remontant le cercle des saisons les pleurs se font rares quand vient l'absence. Tout lui ressemble dans cette grande chambre qu'honore l'armoire grinçante aux vieilles fripes odorantes. Passe et nous reviens au village des sabots ferrés place de l'église la tourte de pain brûlante. Voyageur en chemin été venu croque les baies arbustives en souvenir de cette vie.