À fleur du tertre Il se fait admirer Crissant par ses pensées Il ouvre le bec Vers le gazouillis des oiseaux.
Sous la lune le crapaud coasse Le promeneur flâne La brise caresse ses joues Parmi le frottis sec des branches du printemps Un vieillard tout seul assis.
Para decirte a ti mismo Que dans le passé Il y avait les monts bleutés Au dessus de la prairie parfumée Et mille chatons velus aux arbres.
Que nous construisions une hutte Nous les enfants de la charrue Chemise déchirée Bras déployés vers le soleil À encenser le cœur d’une princesse.
D’élever quelques vaches Capables d’avoir cinq ou six veaux Qui se multipliraient à l’infini Permettant de nourrir la famille Joyeux comme abeilles et papillons.
Au doigté caressant le granite Répondait le frisson des herbes Pour des cheveux blancs rappelant l’inéluctable Une fois sur la Voie Point de retour.