In die gesig van die veewagter

Au clair de la roche   
Sonnailles à la tombée du jour  
Des vagues océanes   
Toutes droites dressées   
Contre la terre émergée.      
 
Monstre entravé   
Pieds et mains liés   
Face au bouvier   
Commentant par le langage   
La submersion des idées reçues.      
 
Êtres de ciment   
La rose et la prose   
Engendrent le décor   
Calvaire et tristesse   
De pierres sèches en déshérence.   
 
Donner de l'air   
À l'eau et à la terre   
Ce vertige insensé   
Que couvrent chair blessée   
L'ordre et son contenu.      
 
À la mi-août   
Furent pris d'un désir brûlant   
Les marins de la Désirade   
Aux Sargasses éternelles   
Le silence de l'instinct.      
 
Plus bas encore   
Dans les cales du vaisseau   
Montaient les râles infernaux   
Telles patelles   
Collées aux échanges criminels.      
 
Il ne suffit pas de payer   
Il fait aussi descendre derrière le miroir   
Et croître dans les marais de la honte   
Être pleurs de l'expiation   
Fossilisés par la douleur.      
 
Au passage du convoi   
De la clause et du jugement   
Les masques du Retournement   
En bord de falaise   
Quémandaient l'interdit.      
 
Juste retour des harmoniques   
Pour la paix de nos sens.      
 
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