Kategori Arşivleri: Yıl 2014

Bir harf sadece bir harf

      bir mektup, beyaz bir levha üzerinde bir haç ;
biz de boşuna kalkarız.

Kütüphane, kuşburnunun arkasındaki güneş ;
iyi bir yolculuğa çıkıyoruz.

omur, ağız ve sonra beşik ;
biz bu dünyadayız, yerden çok daha alçak.

Yağmur, çocuk duvara karşı ;
yemin ederiz ki yakalanmayacağız.

Cildin, Senin kokun, gülüşünün sakinliği ;
ılgın ağaçlarının altında bir göletin kenarında olmak gibi.

bir misal, bir kabuk içinde bir top ;
biz yaşamak dediğimiz şeyden çok daha fazlasıyız.

Perde, neşe için bir meşe ağacı ;
bir hatırasını saklıyoruz "Ne olduğunu bilmiyorum".

boş sayfa, gül ve ölüm ;
çoğumuz buna takılıp kalıyoruz.

Papatya, bu karatavuk için yeşil çimen ;
hayatımızı özetlemek için böyle anlara ihtiyacımız var.

Yatak odası, kar arka plan üzerinde gözyaşları ;
Birbirimize her şeyi anlatıyoruz, kesinlikle her şey, her biri camın bir tarafında.

Közde bir işaret, bir kadın ;
Sessizce öze indirgendik.

Bir mendil içinde cips, bir adam ;
Geç çıkanları toplarız.

bulutların arasından, bir çocuğun görünüşü ;
Biz her şeyiz ve sonra her şey için fazla değiliz.


187

la boule des songes

        Boule des songes
des cultes à mystères
de paillettes
amputée
virevoltante .

Pendule de Foucault
sur la tête des fidèles
couronnés de laurier
et portant le ciste.

Orage ikebana
des lumières au bout des tiges de fer forgé
cliquetis de l'ensemble
chants cristallins
des rencontres océanes
le flux des ondes repousse la poussière
s'octroyant
une pesée dernière
des âmes sépulcrales
sous les cimaises punaisées
par ces temps de romances
aux myriades d'insectes
surgis des coffres de l'oubli
aux olympiades des jeunes corps
sachant rendre leur souplesse
aux chercheurs de secrets .

Mon âme éternelle
si prête déjà
de la source des origines .


185

a petits coups d’ailes

 A petits coups d'ailes   
parfois se reposant sur une queue fourchue
les mufles s'accordaient.

Campés sur leurs sabots
le corps lourd
ils bombaient le torse.

Salis par les mucus échangés
leurs gueules nourrissaient
de profonds rictus.

Les ailes brassaient la lumière
pour quelques confusions passagères
faisant s'envoler la poussière des anges.

La larve et le taurillon
faisaient foi de vie
leur suint ostensiblement odorant.

Les yeux injectés de sang
ricanaient d'avidité
pattes et sabots cliquetant une bourrée.

" Viens l'animal
et me dit à l'oreille
que le temps est venu.

Qu'étendre ces conflits
au monde des entrants
permettrait de signer l'absence d'origines.

Que d'un saut de puce à un autre saut de puce
la montée en puissance de la connaissance
ferait tâche de sang sur la patène. "

N'était cette danse à la vie à la mort
serions en élévation
Biz
les étoiles de la mélodie à venir.


184

dinleyin birbirinizi dinleyin

      De l'un l'autre
écoute écoute
oreille de l'écho .

D'entre la circonvolution et l'échappée
le son grave des trompes scandinaves
lève la brume .

En marche ,
les lumières géométriques
caressent le grain de la toile .

Les écoutilles ensablées
à fleur d'eau
laissent passer les naufragés .

Par la fenêtre
un soleil aiguisé
annonce le jour qui point ;
Libres montagnes couvertes de neige
les mains se tendent ;
petite flamme au fond des cœurs .

Avancée sous les fresques de la nef
vers le saint des saints ;
les cloches sonnent à la volée .


183
(Elianthe Dautais tarafından boyama)

Artık beni üzmediğin için

 Artık beni üzmediğin ve seninle ilgili hatıralarım yaşadığım çile içinde kaybolduğu için, yaralarımın iyileşmesine yardımcı olan bu duvara yazılan yeni huylarımı tanırsan minnettar olurum..

Ahududu bardağı umuduna karşı kaldırılan parmak, ileride incelik direği. Ben ilerledim ve bu yarış beni şimdilik cehalet terimi, güçle kuşatılmış beller, incelemek yaşıtlarımla, evren ırkı olarak, yeryüzünün sessizliği kim titriyor.

Bu kadar kuraklığa ve sele neden olan felaketler sayesinde Yıkılmış ormanlardan geçtim, bayılmadan şefkat alevinin himayesinde yolumun yeşilliğini yazar bin tefekkür mumuyla taçlandı.

Bundan böyle birliğin perdelerini artık yırtmayacağım. O'nun saltanatına bağlanmak ;  ve erken kalkardım çiçekleri dağıtırdım ve şiirin bu davetine katılmak için ıstırabın açık yaralarını sıradan yaşamın çerçevesini kırın ve kutsal simgenin arkasını keşfedin. dikkat sonsuz bilgelik olur, şefkatli aşk senin adın kadar net dirilişin beyaz dudaklı ısırığı altında yayılan.

Kan fonunda küçük beyaz noktalar olan bardaklar var. cömertlik ulaşamaz. Ayrıca doğmak ve güneşten önce şafağı yumuşatmak Senin büyüklüğün, bizim sınırlarımızın ötesinde doğmak için bu katı çabayı ancak destekleyebilir. her gün bizi gerçeklerimizi inkar etmeye iten akılsız faaliyetler doğa ve hedefi kaçırma.

Aşırı güç tarafından ateşlenerek bizim koridora girdim. tanışmak. Nedeni değiştirmek için acele etmişti bir deri tunikli adamın aşırı zayıflığının iniltileri, imhanın ızgara eti. Olmak, girmek için kanatlarımı nasıl katlayacağımı biliyordum kutsalların kutsalına girmek, için ayrılmış geniş konsolosluk odası müsrif oğlunun dönüşü.

Yapı sarsılmaz mı, sarsılır mı bilmiyorum. Son seansta sonsuz yaşamın tadında gözyaşlarımızı tutalım. akşam karanlığı sonunda mise en abyme'nin nazik elini okşayacağız, o kim şefkatle ama sıkıca, ve tüm sonsuzluktan, bizi arayacak işimizi tamamla.

Bir kez özgür olduğumda, gizemli temasa izin verebilirim. neşe saçan gürültülü kalabalıktan gelen beyaz tunikli varlıklarla iletişim, değerli olanı verme umuduyla insanı sevindirir. Kalbimizin iyilikleri nihayet ruhun boşlukların boşluğuna yükselmesine demirlendi sonsuz.

Ağlama. Bakışlarını yüksek yapraklara kaldır. olmak hava ile işbirliği içinde. Geldiğin toprakları görmezden gelme. Kapalı kapı benden sonra. yürümeye devam et. Baktı. sen olabilirsin copu tesadüfen yol ayrımında geçirmek için Öteki ile tanışın hüznün gülüşünde.

190

aşk ilişkidir

 L'idée hors du temps et de l'espace.

L'Esprit est ce qui engendre, transforme,
met en œuvre les idées. Il est l'apport
extérieur dont on ne sait d'où il provient,
et qui peut même provenir de l'intérieur.

Le Réel est l'ensemble de toutes les
"choses" qui existent ; il est la chose
qui contient et lie et met en œuvre toutes
ces choses. Il est le kit reconstitué
et qui fonctionne.

Il n'y a pas de réel sans idée puisque
ce qui est réel a forcément une forme :
l'informe pur est le néant. L'information
est au point de complexification du contact
avec la matière une sorte de pulsion
subliminale venue d'ailleurs et qui
pourtant fait poids.
Le Réel est donc Esprit ; le Réel est un
Esprit qui pense des idées, y compris l'idée
de substance par laquelle les idées
s'incarnent en choses pour les consciences particulières qui participent de cet Esprit.

Ici sur la photo, il y a les choses qui
semblent exister, mais qui pour vraiment
exister, c'est-à-dire se pourvoir vers
l'extérieur - ex-istere - et se montrer,
ont recours à l'Idée, composé complexe
rassemblant l'observateur, son intention
et l'outil appareil photo. Ainsi la scène
prend forme avec l'Esprit débarqué par
la sollicitation active de l'inventeur
plasticien.
Et c'est à ce point que l'on peut parler
du Réel. Un Réel, composé de matière ou
substance ou chose, d'Idée sollicitante
et de l'Esprit.

Du Réel à l'Esprit il n'y a qu'un pas
propice à un changement de niveau de
conscience, à une stimulation de
la raison en vue d'être là, en accord
non duel, pour faire un pas de plus.


038

la grâce de la fortitude

  C’est faire preuve de courage que daffronter la peur lorsqu’elle se glisse en nous, dans notre corps, nos émotions, nos pensées et notre cœur .

Nous pouvons nous en remettre pour cela à notreintuition la plus fine, celle qui s’ouvre à ce qui s’advient lorsque nous rencontrons des épreuves . Il est bon en particulier de la suivre quand vient le moment de faire des choix au quotidien .

Les éléments de cette intuition proviennent d’un niveau de conscience qui se situe bien au-delà de la logique et de la raison raisonnante . Aussi faut-il parfois beaucoup d’allant et de détermination pour suivre ces conseils qui nous semblent parfois aller à l’encontre du sens commun et peuvent même paraître stupides .

Ve orada, en ces circontances singulières et ô combien exceptionnelles, lorsqu’il y a un contact fort entre notre être global et un fait environnemental exceptionnel ou une émotion puissante, nous ne devons pas laisser passer cette chance de grandir à soi, en utilisant nos forces mystiques que sont la foi et la grâce tout autant que nos capacités philosophiques et psychologiques .

C’est ainsi que nous pouvons demander à lagrâce de la fortitude de nous apporter le déclenchement et la constance nécessaire pour accomplir notre tâche au milieu du chaos et de l’incertitude .

Nous savons comme il est facile de se laisser séduire par la peur et difficile de s’en extraire lorsqu’elle prend d’assaut nos pensées et nous incite à nos rétracter sur nous-même, autour de montages illusoires et de fausses sécurités .

Cette peur est ce serpent qui se glisse entre les pierres du mur de notre château intérieur . C’est ainsi que le décrit Thérèse d’Avila, qui pour se garder de la peur, implorait le Très Haut afin de se garder alerte de corps et vigilante d’esprit pour s’envelopper du pouvoir de la grâce comme mesure protectrice de son château personnel .

Que cette grâce nous maintienne les pieds sur terre, bien centré dans l’intimité de nos pensées nourries tout autant par le discernement et la légèreté de l’ouverture à ce qui est, que par la relation aux autres . Puisse la peur ne jamais prendre possession de mon corps, de mon cœur, de mes pensées et de mon âme afin que mes actions soient justes ” .

181

L’arbre de Gergovie

 Devant la montagne
 au plus près
 marque déposée de l’œil du cyclope
 soleil en apesanteur
 sous les nuées de janvier.

 Il fût un temps
 de promenades en chemins creux
 au hasard des mirabelliers 
 maraude des souvenirs
 virevoltant comme feuilles mortes  .

 Ensuite vint le lourd passage des charrois
 à déterrer les dalles  gallo-romaines
 à déceler les regards 
 par dessus la haie ;
 échange des fleurs d'églantier.

 Ainsi se vident
 les outres du vent
 sur le plateau des vacations
 à nourrir le foyer d'une amitié
 qu'un vol d'oies sauvages
 ne saurait dérober  .


 180 

L’homme qui marche

 Il marche…  au détour du chemin …  sous un ciel chargé …  sa haute silhouette orbée de lumière …  lui le vivant d’entre les arbres d’un calme hivernal .

 Le connaîtrai-je …  celui qui vint à ma rencontre …  alors que sans attente je sollicitai silence et solitude .

La sente …  un écrin de munificence …  la douceur de ce qui s’advient …  une main que l’on tend …  et puis l’oiseau se pose …  une plume d’amour .

Finalement nous nous sommes dit bonjour et sans se retourner nous sommes éloignés …  lui allant d’où je venais et moi allant d’où il venait .

Se croisent les vies …  par un matin frais…  avant que l’autre se révèle …  pour s’émerveiller d’une collusion à notre mère la Terre . Le charme des pas répétés en concrétions cristallines nettes et sonores complète la particule première …  je suis une identité, bir yüz, une personne …  je suis le pétale de la fleur et l’abeille qui me visite est là où je vais …  jusqu’à l’expir .

179

la cabane de beaumont

      En hiver dedans il faisait si doux …  la joie farandole des rires et des bousculades sonnait l’allongement infini du temps de l’enfance .

En hiver …  les rideaux tirés …  les matelas coussins couvertures et carrés de mousse se sont empilés …  gigantesque symposium des créativités physiques et vocales d’une poussée primesautière .

En hiver les mots que l’on lance sont l’hameçon des gerçures du souvenirne reste que le froissement des papiers cadeaux gisant en boule le long des murs .

En hiver il y a des endroits propices aux enjambements du quotidien pour plus de plaisir encore heurter de la voix et du geste l’ordonnancement des adultes .

En hiver le soupe est chaude …  elle brûle la langue et nous fait souffler sur le contenu de la cuiller …  se lève alors les lentes marées propices au bien manger et dormir …  le soir quand le marchand de sable va passer .

En hiver point de salamalecs …  rien que des yeux rieurs que les couplets de la chanson évacuent dans la pause champêtre d’un refrain connu par tous .

En hiver on met le bonnet et les mitaines pour mieux voir l’arrivée du couchant …  en catimini …  quand les guirlandes de lumière paraissent lucioles aux prémices d’un matin lointain .

Les enfants savent eux que l’hiver est doux à qui sait aimeret qu’à bien s’amuser et se respecter les uns les autres l’on tisse la trame des jours à venirmanière d’engranger selon la tradition les ingrédients nécessaires à la fabrication du pain de demain .

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