Konukların entablatasyonu

Konukların entablatasyonu
Ve çok yaşa yemek ve iyi şarap.        
 
 ben-ben    
"severim" "sevmiyorum".         
 
konuşlandırılmış boğazları ile
Yemek ve iyi şarapla ilgiliydi..        
 
Taze makarna ve bourguignon
Ve tutku için Gigondas.        
 
Göbeğin nedenleri var
bu düşünce hayal edemez.        
 
Bu düşünceyi çal
Kaybolmamak için askılara bağlamak.        
 
Dini manevi olandan ayırmak için
Bir sonraki yemeğe geçmek çok cesaret aldı.        
 
Çerçeve titriyordu
aşağılayıcı sesler altında.        
 
Büyük Kurt yakında olmalı
Mumları üflemek için Paylaş .        
 
Et quand les rois mages    
Apportèrent le plateau des fromages    
Il y eut jubilation     
A faire gonfler les chevilles    
Et rougir les pommettes    
Pour tant et tant de bonnes choses    
Vive la bouffe et le bon vin.        

 
964

zamanın tohumları

Horloge parturiente     
Par dessus le temps
Les oiseaux se taisent.

Beauté et connaissances
Créatures et inventaire
Nos dernières espérances.

Va et vient de nos désirs
Apaisés de se rejoindre
A la source où tout se brise.

Comment c'est la vie ?
En narrant par le menu
A vivre à vif.

Filent défilent
Les vus et les à-voir
De l'instant vécu.

Imaginer
Porte un coup fatal
A la cruelle certitude.

Messire le loup
Après repas
Passe sous le houx.

Petites dents
Et coups de langue avides
Sont l'écueil de l'âme.

yapamam ama
Ils eurent bien du courage
De rester en marge.

Atteindre le bout de la terre
Augure du respect total
De sa Liberté.


963

gökyüzündeki glif

konuşamıyorum
Ve kapa çeneni
Nasıl yapılır ?        
 
Yazılıdır
Ve yazılmamış
Nasıl yapılır ?        
 
Seni tanıyorum
ve seni tanımıyorum
Nasıl yapılır ?        
 
Tanışmak    
Ve birbirinizi görmemek
Nasıl yapılır ?      

Moor'da yürüyorum
Etrafımda fırtına esiyor
Ay, ataların ruhuna eşlik ediyor.        
  
Tüm yol boyunca uzan
Yerde
Ve gökyüzüne bak.         
 
gün ve gece    
şafak olmadan
Gece oyunculuk olmadan.        
 
kadın ve erkek
olamam
iyi kadın ve erkek belki.        
 
Gerçek olduğu gibi
Gözleri olmadan görmektir
Akılsız anlamak.
 
Tasarımın Ötesinde
Bir deneyim girin
Alçakgönüllülük ve majesteleri.        
 
uyanmış nefes
Gerçeğin ötesinde bir Varlık
olmak bizim onurumuz.        
 
Gölgenin gölgesine tanık olun
sonra gelişmek
Büyük Sessizlik ile.        
 
Transmettre la Lumière    
Qui n'est la propriété de personne    
Et bien autre chose encore.      
 
Sahip olduğumuz Hakikatten geçmek
Olduğumuz Gerçeğe
Uyuşukluktan çıkıyor.        
 
Vigilance bilmeye cesaret ediyor
mutluluk bilir    
Mizah ve Durugörü Arasında.        
 
Maneviyata erişim
Feminen ile uzlaşmaya gidin
Beklentisiz ilgi.        
 
Kişinin zayıflıklarının farkındalığı
Baba tarafından verilen
Yüz ve vücut arasındaki bağlantı noktası.        

Beni görmeden geçtiğinden beri
Bir oğlunun sevgisi ne yapabilir?
Bir baba çok şey hak ediyor.        
 
Yaşadığımız dünya
dans edilecek yer mi
Onun dramasının alt kısmı doğru.

Glyphe dans le ciel     
Ne prend sens    
Eğer yay ona dokunursa.        
 
 
962

neşe ve dans

Les enfants de l'amour    
A se parer de gestes et d'entrechats    
Gesticulent    
Pour mieux se reconnaître.        
 
D'origines modestes    
Ils s'étaient jetés dans le bain des convenances    
Pour être comme les autres    
Les pleutres de la sollicitation.        
 
Et maintenant plus de rodomontades    
Des chansons à la va-com-j'te pousse    
Et des danses des danses de chameaux    
Des danses de chamanes.        
 
A la pluie par temps blême    
Au soleil des ardents consumés    
Rien que du plaisir    
Pour qui agite la fougère.        
 
Et revenez-y    
Même si le pas pesant   
D'autres tâches les attachent    
La goule pleine des mots de tous les jours.        
 
Remue par tous les bouts     
Les pieds te suivront    
La taille souple liane    
Et les mains pour la ronde.         
 
A se pourvoir    
Sur des chemins de dentelle    
Par les ajours d'aile frêle    
Il se pourrait que l'œuf éclose.        
 
Et là pas de concessions    
Rien que du gloubi-boulga    
Au fouet des chevelures    
Le son des flûtes d'autrefois.        
 
Mignonne allons-voir    
Aux sentes magnifiées par la fleur printanière    
L'éveil des sens    
Au creux du roulement des saisons.        
 
Mignon allons-voir    
Sous un ciel en arc-en-ciel    
Le dieu Pan en ses élans    
Poursuivre la Bacchante éternelle.        
 
 
961

toi

Je t'ai attendue    
En bord de route    
Le ciel était bas    
Il y avait du vent.        
 
Je t'ai vue   
Je t'avais vue   
Tu es venue   
Tu es partie.       
 
Dans le noir    
La flamme dessine   
L'odeur des craquements    
Que goûte le silence.        
 
Sourire pincé    
Des lèvres ouvertes    
Une voix rauque    
Sous la futaie en feu.        
 
Ecran de l'âme    
Le crêpe se déchire    
Un sous-bois dans le lointain    
Un étoile scintille.        
 
Pile face aux arbres    
Un serment en pleurs   
Pour tes yeux qui se ferment    
Nos mains qui se joignent.        
 
Le sang monte de la terre    
A peu de distance d'ici    
De l'énergie d'en haut    
Poursuivre l'ascension.        
 
En attraction d'un ciel caché    
Se purifier sous la pluie fine    
Et se dire qu'il reste     
A recevoir le petit.        
 
Passée la nuit    
Les quatre âges éconduits    
Nous monterons dans la ramure    
Chercher les bruits menus.        
 
Tout prêt    
Ecoute le ruisseau    
En bas dans le vallon    
Où boivent les biches.        
 
Et si descente s'en suit    
Forces neuves déployées    
Soyons Présences invisibles    
Veillant sur le cheminement.        
 
 
960

Geri Dönüş

Se piquer aux épines du sacré   
Et découvrir à nouveau toujours et toujours
De quoi nous sommes fait.

J'entrerai à l'arrière-plan
Blason des cinq doigts de la mémoire
Prêt à quérir le jour qui m'a vu naître.

Il y a le Merci
D'avoir été sur le pavois de mes ancêtres
Le continuateur du chemin.

Il y a le Regard
Porté aux choses de la vie
Pour que décoction faite le Beau fleurisse.

Il y a le Mouvement
Et ses perpétuelles incartades
Qui m'ont conduit vers la contrée des amours.

Il y a le Silence
De l'écoute du tout ce qui arrive
De nuit comme de jour par la fenêtre ouverte.

Il y a la Machine
Pour plonger dans ses origines
A coups de trique sur le râble de l'orgueil.

Anladım
De compiler les us et coutumes
A l'aube de notre rencontre.

Quand, hurlante météorite
Elle apparut déterminée et sauvage
Dans l'ample mandorle de lumière vêtue.

Dès la première phrase qu'elle émis
Je fus irradié par sa perspicacité
" C'est quoi qu'ils font ceux-là ? "

S'en suivi le passage de la ligne de démarcation
L'appel aux forces vives de la nation
Pour effectuer le Grand Retournement.

...............................................................

Passer la main
Sans pression sur la flamme de la bougie
Permet de sceller le coffre des missions.

Les chardons ronds de l'hiver
Griffent mon cœur offert
Aux assauts du soleil.


959

Agrafe tes post-its et viens

Langoureuse et heureuse    
Elle regardait de la passerelle
Les boutres sortir du port.

Reliée à ce qu'avait été sa journée
Cette grande voile blanche
Reflétait ce qu'elle croyait être.

Soleil et le soir moins de soleil
Puis plus de soleil du tout
Pour un rien elle n'aurait manqué ça.

Son esprit se tendait
Elle captait les flashs lumineux
Mais pour les enregistrer c'était autre chose.

Tout ce qui a existé existe
Les actes les paroles
S'inscrivent dans la mémoire cosmique.

Celui qui voit
Ne se retourne pas
Corps et âme se confondent.

Langoureuse et heureuse
A deux têtes l'une visible l'autre pas
Elle évitait de choisir.

La voile comme la mer est part de soi
Du concret à l'abstrait
L'homogénéité se fera.

Lève les yeux
Par le ciel vient la parole
Prête à agrafer des pans d'antan de soi.

A même la plage aux galets sonores
Le silence est rare pour qui sur l'onde
Voit les astres.

L'eau est claire
L'esprit tendu comme l'arc
Reçoit la lumière.

Rester calme et laisser les pensées
Au fond des placards et des malles
Être grande douceur afin qu'il vienne.



958

bu güzel çocuk

bu güzel çocuk    
Déjà inscrit au registre des entrées
Quand neige et froid imposent mitaines
Scellait sa destinée
Dans l'étable des origines.

Il y eut des saisons
De céleste attitude
Où se penchaient sur le berceau
Mines réjouies et mains papillonnantes
Les santons de la crèche.

Il y eut la joie
D'accueillir au matin
Les paquets emballés de papier
Qui sitôt déchirés
Laissaient d'autres boîtes à ouvrir.

Puis vint le jour
Où clamer cet avènement
De rires et d'éclats de voix paré
Sous le sapin érigé
Clignant de ses guirlandes.

Devant la vie
Il y a la vie avec ses grands yeux ouverts
A se cogner la tête sur ce qui sera
Alors que ce qui est
Subvient au temps passé.


957



bire iki

A la une à la deux    
J'ai fait le tour du plateau    
Un bateau vous dis-je    
J'étais sur un bateau    
Avec la mer autour.        
 
Pour tout vous dire    
Il faisait beau    
Le givre craquait sous la  chaussure    
Point d'oiseau    
Juste des promeneurs avec leurs chiens.        
 
J'ai sorti les mains des poches    
Pour prendre quelques clichés    
Et me trouver là-haut dans le hunier    
A humer le bon air    
Dévalant des volcans.        
 
Sous la houppe des arbres blancs    
Un cheval était là    
Je lui ai parlé du pays    
M'a répondu : " Merci    
Je ne pensais pas que vous seriez ici ".        
 
Un frisson une rencontre    
Pour me mettre à l'abri    
Il eût fallu une folie    
Et jeter l'anneau dans la caldeira    
" Sésame ouvre-toi ! ".        
 
Mucilages au gré du vent    
Les cheveux d'anges    
Mêlaient musiques et silence    
Sous les yeux clos de l'aube    
Avant que l'arbre ne s'embrase.        
 
Une poussière d'étoiles s'éleva     
Par la baie vitrée du resto     
J'invoquai les mannes de Vercingétorix    
Sans risque et à mi-voix    
Pour que l'enfance survienne.        
 
 
956

Rire chafouin du matin

L'inattendu peut surgir   
Petite fille aux nattes brunes    
Dont l'embarras d'être île plutôt qu'aile    
Allie notre regard hors Limagne    
Vers ces abrupts de la montagne    
Offerts au promeneur    
Ce mentor des orfraies    
Le duc du Grand Duc    
L'or de Tournemire    
En ligne avec le saint des saints    
A cheval sur un sapin.        

Petite fille des tendresses    
Carmine vaine    
Aux yeux vairs    
A la lèvre discrète    
Que n'eus-je la permission    
De te tenir parole    
Dans le rôle du papa    
Alors que par la fenêtre passait    
Le pic épeiche de la pensée    
La fourragère flèche d'un destin    
Rire chafouin du matin.        

Douceur des parturientes    
Chaque mousse à la fine esquisse    
Offrait à qui venait    
La parenthèse d'un belvédère    
Blanc de blanc    
A la tunique du barde des brumes    
Au sommet comme en bas des pistes    
A grisoller de si douce manière    
Que les pignoles sèches du bois de Laroussière     
Suffirent à la flambée dernière    
Dans l'âtre de Frugères.        


955