Todas as postagens de Gael Gerard

À trois renversé

 Às três,  invertido
 solitário o suficiente para nunca ser
 cette avancée de couleurs à contre courant de l'énergie muette .

 O verdadeiro curador nunca se preocupa com as fontes de seu dom
 Isso é, será
 ele é de todas as idades
 veilleur de l'autre 
adepte de la différence
 corredor de cerca
 sua mão magnética repousa sobre o coração de quem pede
 e tudo irradia
 de par la flèche si légère dans cette mainferme
 ele é o calígrafo da fé .

 Ici,
 eu adquiro, eu me torno
 e para ir sobre isso eu entendo mal
 estar infinitamente sozinho
 recordar as origens trinitárias
 para detectar lençóis freáticos
 à écrire l'inentamé sur les yeux clos de l'aimé
 ao vento divino ele habita .

 Ici, ninguém está com vontade de ser
 rien que de la grenaille au fond du puits
 apenas permita a aparência
 ao sopro de se tornar um rastro,
 traço vivo de sombras e luzes
 para que ao amanhecer
 levante o véu da noiva
 passar os portões do esquecimento
 e a neve choca o espaço de nossas noites
 ousar o passo de três
 um tribunal livre
um começo.
 
  (pintura de Elianthe Dautais) 

 192 

Écrire comme si on disparaissait

 Écrire comme si on disparaissait
 neste desgaste
 pedra a pedra
 où construire l'impact de la brûlure
 olhando palavras mortas .

 Acumulação de verborragia
 sem chocar as contingências .

 Indiferença sem costuras e sem vincos
 inundando de luz
 o que o outro oferece ,
 o que nossa pele de carne
 dá comida à nossa pele escura .

 Ameaças ,
 faíscas entre lama e embriaguez ;
 tremer
 em total fidelidade à amizade,
 sem abundância ou esquecimento ,
 chegar ao outro lado
 alegria e tristeza misturadas
 na junta de obsidiana
 do que resta ,
 rumo ao precioso resultado
 onde vaidades excluídas
 esmagar no corpo da escrita .


 189 

enigma do grande silêncio

 Enigma do Grande Silêncio
na postura aleatória quântica
resolutamente nosso ,
nesta possibilidade de chamar
a corrente infinita ,
infinito em todos os lugares ,
o infinitamente inexistente ,
em defesa do respeito devido a esta Natureza
sim grátis ,
sim frágil ,
tão monstruosamente violado ,
pela obra da serpente bíblica
apto para seu papel maligno
quebrar as assimetrias
para fins de destruição .

há noites
onde se enfeitando com as faíscas de uma árvore de encontro
quebrar as nuvens de inconsistência
com a espada do entendimento perfeito
e realizar
no limite da inteligência universal
as amplas colheitas de maravilha .


188

Une lettre juste une lettre

      Une lettre, une croix sur une dalle blanche ;
on se lève aussi pour de rien.

La bibliothèque, le soleil derrière l'églantier ;
on part en voyage pour de bon.

La vertèbre, la bouche et puis le berceau ;
on est bas sur cette terre, bien plus bas que terre.

La pluie, l'enfant contre le mur ;
on jure que l'on ne se fera pas prendre.

Ta peau, ton odeur, le calme de ton sourire ;
on se croirait au bord d'un étang sous les tamaris.

Un missel, une bille dans un coquillage ;
on est bien plus que ce que l'on appelle vivre.

Un rideau, un chêne pour la gaieté ;
on garde le souvenir d'un "je ne sais quoi".

La page blanche, la rose et la mort ;
on est si nombreux à s'y faire prendre.

La marguerite, l'herbe verte pour ce merle ;
on a besoin de tels instants pour résumer nos vies.

La chambre, les larmes sur fond de neige ;
On se dit tout, vraiment tout, chacun d'un côté de la vitre.

Un signe dans la braise, une femme ;
On se réduit silencieusement à l'essentiel.

Des copeaux dans un mouchoir, un homme ;
On glane ce qui jaillit sur le tard.

Au travers des nuages, l'apparition d'un enfant ;
On est tout et puis pas grand chose pour chaque chose.


187

Après la déchirure

 De plus, ils sont passés
 sans omettre les vraies valeurs.

 Ils ont cherché, ils ont trouvé
 la semence du semblable.

 N'ayez crainte du récit en sa simplicité,
 soyez de mèche avec l'indicible.

 En face du trésor
 ils se hâtent et lui crient leurs attentes.

 La trame se déferait
 sans préparation, sem arrependimento.

 Au repas, des chants nouveaux
 le monde nous appartenant.

 Une longue histoire d'alliance
 entre le fonds et la forme.

 Les superstitions n'ont guère de substance
 sans le dégoût de la connaissance

 Le deuil, la tristesse, l'oubli 
 un champ dévasté par l'inondation.

 Dire faussement du mal de l'autre
 puis s'en aller à reculons.

 C'est simple, c'est clair, c'est concret,
 les vrais pâturages de ton cœur.

 Les coulures de goudron
 sont les pleurs des tempêtes passées.

 Ma main, d'un reflux acide
 jamais ne jugera.

 En conséquence
 toute réminiscence est oeuvre destructrice.

 Les sacs de cendres se sont ouverts
 à bon port.

 Ta voix s'est fait entendre
 voix miroir de mon visage.

 Ta voix planait sur les eaux,
 un don à recueillir.

 Ta voix,
 porte-greffe de la plante fragile.

 Ma voix, mon ange,
 derrière les friselis de ton rire.

 Si la mort creuse le champ de la désolation
 elle ouvre en même temps celui de la communion .

 Communion des âmes 
 aimantes et aimantantes.


 186 

a bola dos sonhos

        bola dos sonhos
cultos de mistério
brilho
amputado
girando .

O pêndulo de Foucault
na cabeça dos fiéis
coroado de louros
e carregando o cisto.

tempestade ikebana
luzes no final de barras de ferro forjado
barulho da assembléia
canções cristalinas
encontros oceânicos
o fluxo das ondas repele a poeira
concedendo-se
uma última pesagem
almas sepulcrais
sob os trilhos de imagem fixados
nestes tempos de romance
com miríades de insetos
surgem dos baús do esquecimento
nas Olimpíadas do Corpo Jovem
saber fazer sua flexibilidade
aos buscadores de segredos .

minha alma eterna
tão pronto já
da fonte das origens .


185

com pequenos golpes de asa

 A petits coups d'ailes   
parfois se reposant sur une queue fourchue
les mufles s'accordaient.

Campés sur leurs sabots
le corps lourd
ils bombaient le torse.

Salis par les mucus échangés
leurs gueules nourrissaient
de profonds rictus.

Les ailes brassaient la lumière
pour quelques confusions passagères
faisant s'envoler la poussière des anges.

La larve et le taurillon
faisaient foi de vie
leur suint ostensiblement odorant.

Les yeux injectés de sang
ricanaient d'avidité
pattes et sabots cliquetant une bourrée.

" Viens l'animal
et me dit à l'oreille
que le temps est venu.

Qu'étendre ces conflits
au monde des entrants
permettrait de signer l'absence d'origines.

Que d'un saut de puce à un autre saut de puce
la montée en puissance de la connaissance
ferait tâche de sang sur la patène. "

N'était cette danse à la vie à la mort
serions en élévation
nós
les étoiles de la mélodie à venir.


184

écoute écoute de l’un l’autre

      De l'un l'autre
écoute écoute
oreille de l'écho .

D'entre la circonvolution et l'échappée
le son grave des trompes scandinaves
lève la brume .

En marche ,
les lumières géométriques
caressent le grain de la toile .

Les écoutilles ensablées
à fleur d'eau
laissent passer les naufragés .

Par la fenêtre
un soleil aiguisé
annonce le jour qui point ;
Libres montagnes couvertes de neige
les mains se tendent ;
petite flamme au fond des cœurs .

Avancée sous les fresques de la nef
vers le saint des saints ;
les cloches sonnent à la volée .


183
(Pintura de Elianthe Dautais)

Puisque vous ne me causez plus de chagrin

 Puisque vous ne me causez plus de chagrin et que le souvenir que j’ai de vous se dissout dans l’épreuve que je traverse je vous serais gré de reconnaître mes nouvelles dispositions transcrites sur ce mur propice au soulagement de mes blessures.

Le doigt levé contre la coupe framboisière de l’espérance est le pôle de la délicatesse à venir. Je me suis avancé et cette course m’a mené au terme de l’ignorance pour maintenant, les reins ceints de la force, scruter avec mes semblables, à mesure de la course de l’univers, le silence de la terre qui tremble.

Au gré des catastrophes causant tant de sécheresse et d’inondation je me suis frayé un passage dans les forêts dévastées où sans défaillir j’ai inscrit la verdeur de mon chemin sous les auspices de la flamme de compassion couronnée des mille bougies de la contemplation.

Dorénavant je ne déchirerais plus les voiles de l’union qui me lient à Son règneet me levant tôt je parsèmerais de fleurs et de poésie les plaies béantes de la souffrance pour accéder à cette invitation de briser le cadre de la vie ordinaire et découvrir derrière la sainte icône de l’attention devenue sagesse infinie le tendre amour si craquant de Ton nom irradiant sous la morsure aux lèvres blanches de la résurrection.

Il est des coupes à petits pois blancs sur fond de sang que la générosité ne peut atteindre. Aussi se lever et tendre l’aube devant le soleil de Ta grandeur ne peut que soutenir cet inflexible effort à naître par delà nos activités décérébrées qui quotidiennement nous poussent à nier notre vraie nature et à manquer la cible.

Embrasé par une force extrême j’ai pénétré le couloir de notre rencontre. La raison s’en était allée en toute hâte pour remplacer les gémissements de l’extrême faiblesse de l’homme en tunique de peau par le cri de la chair grillée de l’anéantissement. Ser, j’ai su replier mes ailes pour entrer par effraction dans le saint des saints, vaste salle consulaire consacrée au retour de l’enfant prodigue.

J’ignore si l’édifice ne sera pas ébranlé et si nous pourrons retenir nos larmes lors de l’ultime séance au goût de vie éternelle lorsqu’à la tombée du jour nous caresserons enfin la douce main de la mise en abîme, celle qui tendrement mais fermement, et de toute éternité, nous convoquera à finaliser notre œuvre.

Une fois libre je pourrai alors consentir au contact mystérieux avec les êtres en tunique blanche venus de la foule bruyante que la joie communicative fait exulter devant la perspective d’accorder les précieuses faveurs de notre cœur enfin arrimé à l’élévation de l’âme au vide des espaces infinis.

Ne pleure pas. Lève ton regard vers les hautes frondaisons. Sois de mèche avec le temps qu’il fait. N’ignore pas la terre dont tu es issu. Ferme la porte après moi. Continue de marcher. Regarde. Il se pourrai que tu rencontres l’Autre à qui passer le témoin à la croisée des chemins par hasard dans le sourire du sans chagrin.

190

amor é relacionamento

 A ideia fora do tempo e do espaço.

O Espírito é o que gera, transformar,
implementar ideias. Ele é a contribuição
exterior de onde não sabemos de onde vem,
e que pode até vir de dentro.

O Real é o conjunto de todos
"coisas" que existem ; ele é a coisa
que contém e liga e implementa todos
essas coisas. Ele é o kit remendado
e isso funciona.

Não há real sem ideia, pois
o que é real deve ter uma forma :
pura ausência de forma é nada. L'informações
está no ponto de complexificação do contato
com a matéria uma espécie de unidade
subliminar de outro lugar e que
ainda pesa.
O Real é, portanto, Espírito ; o real é um
Mente que pensa em ideias, incluindo a ideia
de substância pela qual as idéias
estão encarnados nas coisas para as consciências particulares que participam deste Espírito.

Aqui na foto, há coisas que
parecem existir, mas para quem realmente
existir, ou seja, fornecer
fora - ex-ister - e mostrar,
use a ideia, composto complexo
reunindo o observador, intenção do filho
e a ferramenta da câmera. Então a cena
toma forma com o Espírito pousado por
a solicitação ativa do inventor
Artista visual.
E é assim que podemos falar
real. Um verdadeiro, composto de matéria ou
substância ou coisa, de Solicitar Ideia
e do Espírito.

Do Real ao Espírito há apenas um passo
propício para uma mudança no nível de
consciência, para estimulação de
a razão de estar lá, de acordo
não duelo, dar mais um passo.


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