Divin élan À l’aube des temps Symphonie immaculée D’une musique des anges Par grâce associée.
L’organon dépoussiéré Se gave de sons Sur ordre divin En la nef aux larges triforiums Dépossédant les grimoires de leur encens.
Écho plus large que prévu Sur lune fragile L’insecte prend place À cœur perdu Rien d’impossible.
Songeur et méthodique Indubitablement céans Il a franchi le pas de l’ours Pour saillir à la volée L’ombre de son ombre.
Cent oiseaux l’accompagnent À la pagination prête Où mourir pour de vrai Occasionne aux mystères Le tohu-bohu des bonne manières.
File vite tristesse infinie Par la petite porte de sur quoi Aux couleurs des marches ardentes Propulser de faim et de raisons Les plages odysséennes.
Arthur est là Passant discorde en Abyssinie Aux ardents millésimés De la fosse aux lions Des chorégies perdues.
Mêler le sang avec les songes Amène au point d’encrage Albatros du fond des océans À s’ébattre toutes serres dehors Sur la peau rose du poème.
Censée flétrir toute chair Il s’est doucettement posé Un matin d’été À la corne d’Afrique Sur la mamelon d’or.
Et quand le chant nous vient Que la graine éclate sous le trait de lumière Alors l’imagination survient Station debout offerte à qui de droit Stipulant de vivre éternellement.
Quant il me regarde Au profond de la nuit Son sourire me tient foi De juste errance Pour toute éternité.
Rêvant Ne rêvant pas Les choses curieuses ou d’avenir S’éveilleront À la lueur des feux de la Saint Jean.