Ii sheeg eraygaa maansada ahc'est comme la mergiboyeuse de rêveset racleuse de motslorsqu'elle griffe la côte. Et si c'est de nuitque la foi chancelleet qu'un vent froid brasse l'écumeles hurlements des marins en détressese font entendre dans les criqueschapelles ardentes des trépassés. Rare et obstinée présencede cette nécessité du poèmerévélation quotidienneà ne pas manquer le rendez-vouspercée magique des mots de braisedans l'âtre aux éructations aiguisées. Je vous aime ma vied'humbles existences affubléedentelles du jourque des mirlitons dévorenttelles les perles de verredans la lumière clignée du matin. Ne vous affligez pointil est une poupée malmenée de l'enfanceabandonnée sur le trottoirque le passant ramasselambeaux de tendresse écruetransfigurant celui qui la regarde. Les tambours de l'automneont rassemblé les murmureset claque aux marches de l'universla vision stellairedes officiants du cerclesacréque l'amitié révèle en échos. Viens contre l'arbreet le sais par avanceque la gerbe des flûtiaux courroucéspar la plainte insenséeconstruit le décorde nos retrouvailles naines. 532