De nuit comme on écrit

De nuit comme on écrit    
la lune sèche nos larmes    
et les poussières du jour lentement s'évacuent.        
 
Il y eut de tardives monstruosités    
sur cette terre parcourue    
par d'incessantes convulsions.         
 
Puis le silence laissa place à l'oubli    
quant avec le temps s'effaça la mémoire    
jusqu'à la mer des mers, l'océan primordial.        
 
N'adoptons pas trop vite    
ce qui nous ressemble et nous assemble    
dans le tourniquet de la reconduite.        
 
De la naissance à la mort    
de bulle en bulle de connaissances    
il est un passage obligé, le manque.        
 
Sur le pont de lianes de la jungle    
le calme des extrémités de l'ouvrage    
suggère la crainte de possibles massacres.        
 
De dérive en délire restons forts        
les temps de paix sont révolus    
maintenant c'est la guerre.        
 
Avec masques et vaccins   
nous nous laverons les mains la porte passée    
pour crier : " au suivant " si aan kala sooc lahayn.        
 
Ils furent des mille et des cents à se retourner    
alors qu'au loin vacillait le fanal    
du " pas vu, pas pris ".        
 
A cheval sur la rambarde d'escalier    
il glissa jusqu'à l'entresol    
jusqu'aux cartons et sacs de l'exode.         
 
N'oubliez pas de rassembler les pièces du puzzle    
et remplir les trous de vers de vos désirs    
avec la queue de rat du menuisier.        
 
Le sel recouvrait la contrée    
et le noir des cadavres à même l'immaculé du sol    
formait les taupinières de notre vie future.        
 
Se prendre, s'ajuster, s'aimer
à déraison, à profusion, sans suspicion
était la juste réplique du conflit en fusion.
 
Trop entreprendre promeut la confusion    
de nos instincts voués à la meute des loups    
traversant furtivement notre lucidité.        
 
 
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