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Tonsure sacramentelle

Tonsure sacramentelle
Dépouillement spiritualisé du paysage
Sentiment d’altitude
Sentiment d’élévation.

Cette forme pariétale
Ce rire vaginal d’un vieillard émoustillé
Une bamboche certaine
Dans le tohu-bohu du chevelu arborescent.

Occupé à répandre le rosacé saigneux
Aux jointures du mur
Est apparu hilarant
Le giclement baveux d'une falaise indentée.

Le Seigneur
Face contre face dans le monde cloîtré de la terre ferme
Avance entre deux nuées
À l’ouverture des frisures casuelles.

Brassées de soutaches bariolées
Se font se défont les petites marionnettes
Au village apparues
Dans le dévers du sentier.

Grimper le long de la casse pierreuse
Parmi les éboulis jusqu’au roc ferme
Cailloux croulant sous la semelle
À portée de l’excursion matinale.

Le reliquaire préserve le passé
Lieu où s’embobine l’échine du temps
Et goûter la liberté
Conjuguée à l’esprit d’aventure.

Point de portes secrètes
Si ce n’est l’impérieuse nécessité
De visiter les lieux
Pour rencontrer les vallons rétrécis d’une coulée verte.

Changement de vue
Pour un parcours se dérobant
Jusqu’à l’apparition finale
D’un pressentiment laissant le cœur battant.

Descente en ses alliances
Où la Folie siffle
Le prolongement en pointillés
De la fin de partie aboutie.

S’engager de belle manière
Dans quelques recoins simples
À emplir d’une inspiration délicieuse
Les ressauts de nos blessures d’antan.

Princesse aux yeux de chevreuil
Flotte par-dessus les bois
Cheveux fins et mains du matin calme
Où déposer le film de nos attentes.

1470

Pensée légère



Pensée légère
Sans y croire
Que les airs se démodent
Hormis les chants d’oiseaux.

Se permettre
D’affirmer le trait d’humour
Sur la terrasse de pierre
Hors la vastitude du jargon.


Point de réponse à apporter
L'allégresse est paradoxale
LQuand au soleil
Il est la bonne humeur de la journée à venir.

Attendre que cela perce
Prière élevée jusqu’aux cintres
Des poésies de l’âme
La main trahissant une inquiétude.

C’est beau ce fabuleux récit sous les pieds
Raclant d’une voix ordinaire
El sentido de la vida
Tant que la pelouse ondule.

Rien de plus étrange
Que le naufragé de l’éternel
Dont un simple geste
Approche le débris à quoi se raccrocher.

À deux l’absolu se partage
De toute façon on ne s’en servait pas
De ce carrelage aux angles vifs
Où renaître à chaque sortie d’école.

Sourire pour s’entendre dire
Que demain ça ira mieux
Que toute délicatesse est clé de voûte de l’infini
Quand la fontaine de la Hount persiste.

Les jours sont comptés
Le progrès impitoyable
Balaie le cliquetis inquiet du résistant
Dans le boqueteau mouillé de fièvre.

Par la fenêtre un rire
Une seconde que cela dure
Dans l’indifférence de tout un chacun
Au retour du marché.

Mésalliance du regard et de l’écriture
Où même de penser est sacrilège
Pour les moineaux friquet
Que la quête enflamme.

Un grand musicien viendrait jouer du piano
Fugue en bottes de clarté
Déambulant par la coursive
Soupir léger au port altier.

1469

Étrange phénomène

Etrange phénomène
De la colombe à la princesse
Que le vent interpelle
Le long des pentes sèches.

Tradition entendue
Tradition entretenue
Par les voix polyphoniques
Des familles aux gouffres profonds.

Vivre un épisode
Puis un autre
Pour s’entendre dire
Que nous avons été.

Les planches recouvrant la tranchée
Ont cédé
Pour un lendemain meilleur
Enjoindre l’âme à donner naissance.

Sortir de son sac quelque nourriture terrestre
En plein désert
Un plaisir à faire durer
Sans affection excessive.

Improvisons
Par reconduction tacite
Les termes du contrat
De surprise en rébellion.

S’ouvre sans s’en mêler
La voie des lieux
Aux vœux rapprochés
Près de l’arbre des primautés.

S’enfuient en pleurant
Les hommes aux cottes de maille brûlantes
Heureux d’avoir honoré par le meurtre
La pantalonnade des soupçons.

Regard à la vigueur épuisée
Les toutes dernières phrases
Singeront l’ensevelissement
Des terreurs humaines.

Aux portes du mystère
Il n’y a de brume
Que le rose aux joues
D’avoir vaincu la peur.

Heureuse fêlure
Pare-soleil des haillons de l’enfance
À grandes enjambées
Se destiner à paraître sans fioritures insensées.

Dans l’après du demain à venir
Manqueront à l’appel
Les rodomontades d’avoir été
Avant d’arriver à temps.

1468

Ding dong !

À l’auberge de la brebis
Il y avait thérapie de luxe
Avec vent et forte pluie.

En rêve mariage passé
La bouche pleine de mots
Savourait lente dépression.

Le gentleman-farmer des lieux
Perdu dans son histoire des Pyrénées
Susurrait sa propre image.

Rideau !
Rangeons les griffonnages
Recueillons le baiser des dieux.

L’humanité est un fleuve de sang
Et de naissances en haute considération
Sans rappel fraîcheur venue.

Ses longs poils sont l’accomplie
De la contrainte cloche au cou
D’assujettir les temps qui courent à l’esprit du tapis volant.

Solidement encastré entre corps et âme
Un petit signe de sa tête aux oreilles rabattues
Ressassait glissade dernière sur l’embonpoint des collines.

Histoire d’une vie
D’avoir tiré coup de fusil à cette altitude
Fait fuir le lagopède.

Envoyer sa voix
Tel jeté de roses contre la paroi
Laisse pantois le gardien des moutons.

Flotte dans l’air
Les yeux de l’aube
Contant la fin d’une légende locale.


Deux verres de génépi
Permettront de faire éclater le cœur
En un nuage de papillons.

Ding dong ! ding dong !
Bien au-delà de l’escadrille des lépidoptères
La brume faisait caméléon d’une moue mère.


1467



Clairvoyance de la vie

Ici et Maintenant
En Présence
À faire fructifier le détachement.

Avancée du grain
Germant hors de ses entrailles
Les idées et pensées où reposer sa tête.

Pignatelle écarquillée
Par l’élan vital
D’aimer davantage.

Au souffle de l’humilité
S’adjoint l’intelligence profonde
De faire un pas de plus.

Elan millésimé
De la conscience Une et Vierge
À saisir la gratuité de l’Être.


Vivre à cru
Sur le râble des mémoires
Secoue l’arbre des béatitudes.

À dévoiler l’expression
Des douves principielles
Convoque l’anéantissement des plaintes.

Se lève à portée de main
La plénitude inscrite sur tablette de cire
Le Rien si propre à Soi.

Et de demeurer en générosité
Sur le chemin de la peur de perdre
Pour se perdre à la joie de donner.

En communion d’esprit à esprit
Fût affecté forme certaine
Le haut-le-cœur de l’émetteur.

Marche intime de soi vers soi
Par à-coups recevoir l’information
Scelle la proie sur l’ombre.

Ne plus bouger
Attendre que l’image dépasse la ligne du hasard
Clairvoyance de la Vie.

1466

El clavel morado

hombre negro
Con nariz chata
en la camisa blanca
en este escenario
Sentado en un sillón de ratán
muy por delante
Hasta desaparecer en el fondo.

el habla y no escucho nada
Sólo un rumor
Hasta el clavel morado
Reemplaza el altavoz
Bosque primario del que exhala un cálido aliento
Lluvia permanente de riesgos
No puedo responder la pregunta.

Perdón por escribir distraídamente
Como dice la canción
Vernácula desde el otro lado
Estar ceñido de ocurrencias
El Archiboldo de la comodidad
Indicar a través de la práctica de la cocina.
Para llenar de dulces aromas.

Incluso hoy
investigo la poesia
La mano en el guante de seda.
Buscando al hijo del parecido
Casarse con la hija de consentimiento.
Y ordenar el orden metonímico
Bailar en el viento.

1464

todo se esta moviendo

todo se esta moviendo
Aparte del tiempo que lleva
Ser apoyado por el detalle.
El flujo de lágrimas
en lugares publicos
Del signor de Laroussière
Rogando por un centavo
Para perfeccionar tu apariencia
Mientras las campanas tiñen
Por la llanura brumosa
Al viento devuelto
Regresando de la guerra
Para ser parcheado
Zapatillas de barro
El quebrantamiento del alma
Tan pronto como llegue el amanecer
Al canto del gallo
Deja que la lluvia se vuelva ronca
Como el ruido de ayer.

la vela se apago
La servilleta a cuadros ya está aquí.
Estropeado
Al borde de la mesa
Recogiendo algunas migajas
Restos de una última comida
Atrapado en el plegado de nuestras alas
Nosotros los hijos de los padres.
Que un chupetón en el brazo
Te hace estremecer como Pignat
Llamando a la puerta
Solicitud del albergue
Ajuste contra reloj
Incluye pesas fundidas
No dejes de gorgotear
Robo tierno y tenaz
de un silencio
donde todo cambia.

1463

Crema de ángel

Ecos musculares
Del alma del árbol
En el firmamento seco y elevado
Del acoplamiento del cielo y la tierra
La parte poética de la vida progresa..

Guipur blanco-gris
Subrayando el punto final
tensiones de la materia
Hacia el cruce cuidadoso
Del orden establecido.

Mano de hierro colocada sobre el corazón.
Augurio de oraciones suplicantes
Cometido por el hombre en el umbral
Cenizas liberadas
Por los tuuffeurs del nacimiento.

Lettres enterrées au pied de l’arbre
Surgissement des blindés en sortie de forêt
Un trait de vapeur narguât du bout du doigt
Le dedans le dehors du réel
Prompt à débarquer d’un vaporetto de circonstance.

Draps tordus à la main au sortir de la lessiveuse
Allant courber les herbes de la cour
Manquement au nourrissage
Sans louange et sans conscience
Passe l'insécurité de la plénitude feinte.

Pour que soit dite la parole
Et c’est ainsi que peut le saint d’esprit
En prolongement des pointillés
Dans la marge des hostilités
« Crème des anges à la petite cuiller ».

1462


Palimpseste

Palimpseste 
À portée du chant des oiseaux
Vous me fûtes interrogation superbe
Quand je m’enhardis à passer outre
El montón de escombros que bloquea la gatera de la mente.

Di no a la tristeza
Di si a la alegría
Di no a la vanidad
Di sí al apetito por la vida
Di sí a la salud del corazón.

En el pliegue de la comisura de los labios.
Hubo un silbido para dar gracias.
de lo que es
Para hacer que lo simple dé frutos
Y respeto por los demás..

En el centro de las tormentas
El blanco de expectativas se narra a través del menú.
Lo que nos queda por tomar
Lo desconocido y lo esquivo
Como una brizna de paja sometida al tornado.

A medida que pasan los años
En el momento en que el cielo se abre
Guinant para volver a vivirlo
Dijimos si a la luz
En un clima de abrazos y bodas.

Abracemos las palabras de nuestro ser querido.
Seamos la verdad a través de sueños y razones.
Sigamos el camino que nadie ha recorrido aún
Seamos el raspado del susurro de las pinturas.
Dedicado al hombre espiritual.

1461