
Me voici dans l'allée des oliviers à marauder le chèvrefeuille secrètement épris de la grenouille au jabot vert. Le barde se révèle comme sang chaud des réceptacles du cours tumultueux de cette nostalgie empreinte de tendresse. Et de détresse au fanal tombé en mer j'offre la bouée du poème que j'aime pierre où reposer ma tête. Je crois aux cris de l'hémicycle avec pour rituel bleu-pastel le chant des marins de Terre Neuve descendant la coupée les bras chargés de morue sèche. Bien plus bas je crus voir à même le bol de terre cuite la mort et la vie se dévorant l'un l'autre. Quant à mes enfants que le temps distribue en paix aux nuages sans duplicité j'ai déchiré contrat et promesse. Le vent m'emportera en mélancolie la main sur la bouche attendant l'ombre de la stèle se refléter dans le souffle de la Bête. L'ahan royal des soldats du dédain reflète en jachère l'épaule charnelle du rebelle causerie de fin de siècle au vent donné des graminées. Ma douce Nature aux feuilles éternelles au soir revenue vous êtes allée si près de moi que le charroi s'ébranla. Explorant la brume aux formes replètes mon âme s'élèverait sur le devant des estives comme Voie Unique. 874