Larmesviolon de l'âmeattente du savoir .Alarmecontre celle qui mentce peu de semence .En armesversé dans ce sièclestupide diktat .Larmesen regard caméral'arbre tremble .Alarmede vengeance pointjuste l'éloignement .En armesfondamentalement froidesdéposées sur le seuil .Larmespar manque de chaleurune gelée sur le sol .Alarmesans que derrière la collinemontent les officiants .En armespasse le train de la mineque les vélos suivent .Larmesdevant le mausoléefleurent les années surannées .Alarmesans lumière ni musiqueclaquent les oriflammes .En armesl'épilogue gloussése change en mystère .Larmesd'une naissance sans ridestourne la Grand-Roue.Alarmerentrer au pays des mortsherbes vertes dans la main ouverte .En armesl'Oeil tranche l'ombilicd'un regard virginal.Larmesdéjà grossed'un abaissement des paupières .Alarmefuligineuses herbes enflamméesla mort bulles d'argent .En armesle rêve d'un enterrementsans clair de lune .Larmesde gravats répandussous nos pas de plomb .Alarmetôt entréeavec casquette siglée .En armesceint d'une large ceinturedévaler la pente .Larmesau soleil paradisles mots se toisent .Alarmesans repentanceau creux des terres blanches .En armesau bord du troupelleter cette manne .276
Jacasserie des mots en impertinence au fruit mûr de la mutation la parenthèse moderne se ferme puis s'ouvre le pas nommé.
D'isthmes en lagunes la mer creuse les reins de l'onirique sapience d'une rationalité tombée en déshérence .
De Dieu parler par évitement brutaliser ce qui requiert sens et passions reflétant les bavardages faire l'éloge de la raison sensible .
De la paille pour les vilains sans écrit sans parole l'exemplarité en perspective la mule passe le gué.
L'imaginaire et le sacré prennent des voies détournées en perversion les pulsions pullulent capillarisent le corps social.
Suivre le chemin descendant au sacramentel des rencontres sportives aux zéniths enchantés le matérialisme transcendé.
S'organisent les faits de reliance en l'odyssée de l'empathie sans quantification ces formes meilleures .
Ritualisées par le bénévolat en générosité les émotions collectives déclenchent des allures liturgiques .
Musique piano aux piverts enchanteurs le visible gros de l'invisible rappelle par digression le son grave du discernement .
Croissance harmonieuse des monastères le grand silence paradoxal au bruité des racines saillantes renouvelle les eaux de la jouvence.
En désaccord ces deux sociétés l'officielle redondante et l'officieuse passe-muraille en décalage d'intuitions inopinées.
Se purger des paroles illusoires s'asseoir pour trouvant ses mots le verbe à porter de main pallier l'incantation banalisée.
Mots et choses mise en pertinence le Vrai matrice fécondante du paradigme manifesté secouant de poésie et de mystique mêlées l'entièreté de l'Être .
Le muet du Mystère à découvert communion des silences ailes déployées dans l'azur compatible cette aspiration à être heureux en errance tendre juste l'instant de notre vie .
Pastille sèche à la mentheaccroc accord et rythme rebellesà l'entrée en scènedu spectre éructant . Mauvaise affaireeffet de manchecadavre exquis posésur les mots membranes . Que brassent les corpsaux trémolos des courses en forêtacquises - point acquisesil se fait tard - il faut rentrer . La calme erranced'une quête aimablese mue sous le ciel étoiléen butinantes considérations . Au marché de plein airse vendent chapeaux et chaussurespar dessous les chausse-trapespar dessus l'accueil vernaculaire . Les poulets sont plumésles lapins dépouillésavec tambours et trompettesla peur et la mort en visite . Pommes , jonquilles et mielen cercle - immobilesaverse de printemps - couteau repliéavant la découpe du jambon de cocagne . Fines tranches de viel'essence bien plus que l'existenceécoute sageentre amis devant le feu . 272
Massive attaque des chutes de mots en naissance du jour flèches de vérité .
Cahotant en chemin de sable et de poussière la carriole hoquette la mayonnaise prend .
Que m'importe les clés l'avenir n'a de fin que cette mise en bouche l'espérance abrégée .
Déversoir à point nommé le ruisseau sourcille dru dans le ravin des emmurés au souple écart d'un flux de mai . S'en remettre à la vie tirer fierté du fait exprès ignorer le piège des offices être l'élu inconnu .
Un sac pour cela les mailles laissant passer la mousse et l'élixir de tant et tant d'amour .
A cru sur le dos de la rosse embrasser la queue du mickey en descendant la pente herbue jusqu'au torrent des attentes .
Sceller la lettre et l'esprit appel d'une nuit d'ébène ouvrir la talentueuse bedaine ... de neige fine .