El salto del ángel

La escritura es la túnica.   
Que hasta el gato del vecino   
No pudo cubrir con sus vibrisas.      
 
Estoy esperando los pájaros de diciembre.   
¿Pero dónde están? ?   
Escondido en los museos de la memoria !      
 
A través del tragaluz revisé   
que hermosa es la montaña   
Cuando las nubes se motean.      
 
una frase leída   
y charlo   
Cuatro a cuatro de piso a piso.      
 
esperaría a la primavera   
Aún así, es demasiado pronto   
Dicen en circasia.      
 
El arrugado del silencio   
En escaparates navideños   
Captura la elocuencia.      
 
Las castañas se desmoronan   
de sus bichos   
Bing Bong ! ¿Lo hacen en el suelo?.      
 
Señalar con el dedo en la dirección   
Presagio de media luna   
Erguido hacia Venus.      
 
Vestido ligero y corto.   
La inocencia muele el blanco   
Y la condescendencia del negro.      
 
en un paseo   
leo y suave   
El cuerpo de mi abrigo.      
 
dentro del nido   
un recuerdo de nada   
Sin pensar en escribir.      
 
Puse una etiqueta en la puerta de mi habitación.   
Lo lleno y lo suelto   
De la sombra del manzano.   
 
Confesar las heridas de la infancia   
Al psiquiatra de la empatía    
Modula el sufrimiento.      
 
Qué hacer con el buzón   
Si no hace ruido   
En el andén de esta estación.   
 
en mi cuaderno   
le puse un dátil seco   
Y rezar para que el camello salga por el ojo de la aguja..      
 
En tinta gris ratón   
Se ofrece el papel   
A su propia virginidad.   
 
Manos en la barandilla   
Han borrado el pensamiento   
De subir las escaleras.      
 
Envuelto en pañales en los hospitales de París   
Le recé a la mamá ganso   
Para sacarme del pozo.      
 
beber   
y para comer   
Un pequeño centavo señora !      
 
leche caliente   
Bajó el brazo de mamá   
Evitando la cabeza de Muriel.      
 
El clima esta tormentoso   
tres malas hierbas    
Han cruzado la barandilla.      
 
A través del tragaluz   
Vi el corazón de Sor Marie-Samuel   
Sube la escalera musical.      
 
Con seguridad   
Que el color sagrado de las brasas   
Hace que el poema sea más atractivo..      
 
Para que el paso de la gimnasta   
Precede la carrera   
Hacia el salto del ángel.      
 
1377

El ramo de la fraternidad

Il est des bouquets   
Qui préparent la concorde   
Sans faire de l'ombre   
À l'insurrection des consciences   
Au temps du passage à la limite   
Du saut dans l'ouvert.      
 
Bien étrange étranger   
À qui je concède la fraternité   
Sur ce pont qui nous relie   
Cette arche d'Alliance   
Où règne la soif d'aimer le plus lointain   
Comme son prochain.      
 
Il est un temple   
Où accueillir toute forme   
Où chacun serait libre   
De prendre soin de l'autre   
Vers lequel se dirigeraient les caravanes   
Après la traversée du désert des singularités.      
 
Gardons-nous de la haine   
Passons par dessus les indifférences   
Résistons à l'onde de choc des agressions   
Pour nous rassembler   
À l'ombre du sycomore   
Et goûter les saveurs de la paix et de l'unité.      
 
Plus de pleurnicherie victimaire   
À parts égales la vie est là   
Avec ses obstacles et ses handicaps   
Auxquels l'effort et la persévérance   
Ourlent le drap de l'intégration   
La mise en demeure d'écouter son cœur.      
 
Il nous reste de grandes choses à faire   
Comme de tenir les enfants par la main   
Sans laisser s'effilocher nos mémoires   
Et par la convergence des sagesses de l'humanité   
Faire à autrui   
Tout le bien que nous voudrions qu'il nous fasse.      
 
( Photo de Julien Piedpremier ) 
 
1376

Voyage voyage

Voyage voyage   
En prévision de ce qui me précède   
Et m'habite au plus loin   
J'autorise l'automne   
De faire disparaître les feuilles du tilleul.      
 
La pluie et ses gouttes à contre-jour   
Noëlise le merisier   
À montrer ses pleurs   
Les pré-bourgeons de l'Avent   
Émerveillant les enfants.      
 
Obligé de prendre la sente   
J'ai roulé livre ouvert   
Vers le passé incontournable   
Justifiant par là   
L'embrasement des émotions.      
 
Le corps et la sueur   
Sous le soleil d'un matin persistant   
Ont modelé le palimpseste des éclosions   
Déterrant les racines généalogiques   
Accueillies comme missives précieuses.      
 
Dépassé par la production   
J'ai dû remettre à demain   
Mes tâches quotidiennes   
Pour me pencher sur le mille-feuilles   
De mon intention d'être vivant.      
 
Tout bouge   
Dans l'à-propos de l'instant   
Et passent les servants portant corbeilles   
De simples et de fruits   
Recueillis le long du chemin.      
 
1375