L’arrosoir de l’enfance

Dégoupillant du regard   
le cabochon de notre amour   
avons rassembler les pierres du cairn   
près de l'arrosoir de l'enfance  
pour petits petons
détalant sous la tonnelle   
claquemurer l'ambiguïté.      
 
Farfouillent   
se redressent de l'étal   
les demoiselles aux oreilles roses   
chassant d'une main   
ce qu'elles retiennent de l'autre   
sous le vol impérieux   
d'un gazouillis d'hirondelles.      
 
Ô flammèches du désir   
recueil du bien penser   
de l'amour dévolu à ce qui n'est pas nous   
mais si proche de nous   
cantilènes fraîches   
seyant de près   
les ors de la rencontre.      
 
Brise de mer   
quatuor des rondes enfantines   
passer muscade d'une vie   
à se tenir rides offertes   
au dessein de ce qui sera demain   
fine mouche de l'instant   
à découvrir pimpante.   
 
In folio c'est plus rigolo   
de se faire connaître   
l'arrosoir de Coco   
barrant la sente    
pour étouffer d'un peu d'eau fraîche   
le feu d'herbes sèches   
à demeure d'un souvenir sans fin.      
 
 
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