კატეგორიის არქივები: ავრილ 2018

უახლოესი დღეების ფარდაში

   J'ai tondu l'herbe   
aux pâquerettes invasives
en évitant les campanules
près de l'amandier
puis il y eût le merisier
les pommiers
les lilas
et la glycine,
à éviter.

éclosion printanière du principe d'amour
fulgurant en son apparition
cachottier en ses dispositions
avec la pousse des feuilles
parure encorbellant les mois à venir.

J'ai marché dans l'herbe couverte de rosée
esquissé quelques mouvements de qi qong
inspecté les pots, vasques et bacs
des fleurs et arbustes
nos respirs.

მერე, assis sur la chaise de bois
j'ai plongé en errance
dans l'immobilité vivante
les mains applaudissant
les souvenirs surgis
de nos jardins croisés
en cette vie mienne
დაფიქრება
le drapé des jours venants,
décoction du cosmos,
notre père.


420

nul n’est hostile

   Nul n'est hostile   
quand monte le cri de la nuit
mouvance ajustée
au crêpe des fascinations.

Se parent de mille feux
le cœur des Anges
et son échanson, l'Inaugural
au temps de la moisson.

Épuisés et vindicatifs
le Sacré par la cheminée
le Secret par la parole humaine
Tous montèrent dire adieu à notre mère.

S'épuisèrent devant pillage
à ravaler en commissions occultes
les ambiguïtés du massacre
des animaux en leurs entrailles.

Serions-nous de trop
devant l'éclaircie de l'Être
à céder notre place
à la clarté de l’éther ?


419

Patrie des ondes murmurantes

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S'échappa par delà la colline   
 divine et médisante Mélusine   
 cette rencontre nuptiale évoquée   
 par un matin de méditante pensée. 
     
 S'attardant au déploiement des origines   
 au sens du sens que le berger pagine   
 le bouc du Parnasse à demi-nu   
 afficha l'éternel oubli de l'être. 
     
 Silencieuse flamme en bord de l'Analogue   
 éphémère parole   
 promesse fidèle à son appel   
 de l'intérieur le chemin fût gravi.  
    
 En l'azur du destin   
 par la clarté naissante   
 l'âme en pèlerinage   
 battait la campagne.  
       
 Patrie des ondées murmurantes   
 havre de nos cœurs vagabonds   
 les sépias de l'enfance   
 déposèrent la trouvaille.  
    
 Grenaille disposée en éventail   
 vous fûtes si nombreux à demander le corps   
 que s'enfla la rumeur   
 d'une reconstruction prétendue humble.   

   
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ბეღლის კარზე მიკრული პატარა პოეტური ხელი

   Des mots de cliques et de claques   
signent le ciel d'ordures clinquantes.

Les errances sont légitimées
par les propagandes baveuses.

Les attaques aériennes
abreuvent la nuit
du sifflement des bombes.

Des tombes retournées
fleurissent les fêlures de l'esprit.

Il n'y a d'espoir que la petite main poétique
clouée sur la porte des granges.

Les insectes même
se suicident sur les plages abandonnées.

Დილით
le sol sera recouvert de fiel.

Gesticulations entretenues
d'êtres dénués d'amour.

La mort est là,
tenancière cuivrée des cymbales apocalyptiques.

L'arbre dresse son squelette
sur les plaines suffoquées.

L'heure est au meurtre,
terrez-vous terriens!


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Manon peint

   მანონი ახალგაზრდა მთვარის ქალია   
 ვისი სული მიდის სინათლის სისწრაფით   
 ის საბედნიეროდ შეუზღუდავია   
 გონებრივი გარეშე   
 განსჯის გარეშე   
 სამყაროსთან მისი ურთიერთობა ბუნების ფაქტია   
 Sa maturité artistique relève de la pure nécessité   
 როგორ გრძნობს ის რასაც ცხოვრობს   
 მომენტში   
 მისი ღირებულებები უცხოა იმისთვის, რაც კეთდება   
 მისი სიმართლე არის ის მომენტი   
 მგრძნობელობა ჟესტთან უშუალო კონტაქტში   
 ის ირაციონალურია უწყვეტ ნაკადში   
 ის არის ფუნდამენტურად სამართლიანი პრინციპი   
 ადამიანისა, რომელიც უნდა გამოიტანოს ცხოველისგან      
 ეს არ არის მანონი, ვინც ხელმძღვანელობს ნახატს   
 სწორედ მისი მეშვეობით კეთდება მხატვრობა.  
 
( მანონ ვიჩის ნამუშევარი )


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