Regard et Silence

Franchir les voiles
Exaltation passementière
De résister au connu.

Décadence
Que de visiter le passé
Alors que l’ouvrage avance.

Sur la route
Se remémorer le dernier voyage
Augure un tête-à-queue vestibulaire.

Le sillage des visages
En odeur de sainteté
Plisse la lucidité.

Perclus de contingences
L’armoire blanchit sa vitrine
Que le chiffon rouge assassine.

Sachons cueillir le mystère
L’inconnu y advient
Tenant banquet des manquements divers.

Membre à part entière
D’une enceinte géométrique
Rend la suite soporifique.

D’un profond échange
Naît l’infini
Adossé à l’oubli.

Ne négligeons pas
Le dernier trait de fusain
Révélant la mémoire enfouie.

Si le vent souffle haut
Sois racines enchâssées
Dans l’aube pulvérisée.

Entre Regard et Silence
Un centre ardent paumelle
Quelque rusticité.

À saisir prime jeunesse
Au sceau de l’âge mûr
Engendre maints murmures.


1482

Tlohela Karabo

Aterese ea hau ea lengolo-tsoibila e ke ke ea phatlalatsoa. Libaka tse hlokahalang li tšoailoe *

Sebaka sena se sebelisa Akismet ho fokotsa spam. Ithute hore na data ea maikutlo a hau e sebetsoa joang.