De la pierre et de la lumière. Se dire la vie comme un
conte frais sorti du fond des âges. La vie, c’est en trois temps qu’on la
décline.
D’abord chercher à se prémunir physiquement et
psychiquement, à protéger le corps et éviter la désintégration des buts
fondamentaux. C’est le stade de la survie, du confort et du plaisir.
Ensuite donner à sa vie les
valeurs de la communauté familiale, religieuse ou de voisinage. L’on ne peut
vivre qu’en relation, dans le face à face avec l’autre.
Enfin développer une conscience autonome ne se
conformant plus aux diktats de la société. C’est être véritablement libre mais
toutefois en maintenant la cohérence avec son environnement .
Par le tissage de ces trois éléments l’individu
devient alors une “ոչ ոք”, une personne connaissante, alors
disposée à interroger le mystère de toute chose .
Միշտ ձեզ հավասար զգաք ձեր սրտում. Հավասար եղեք տալու և ստանալու մեջ. Հավասար լինելով . Նվիրաբերեք ձեր հարստությունը. մի թաքնվեք քո աղքատությունից . Մի տվեք ինքներդ ձեզ "հագնվել" միմյանց. Կերակրե՛ք կյանքի առատաձեռնությամբ, Կիսվիր դրանով, բայց մի՛ օգտագործիր քո քաղցը . Ինքդ քեզ մի մեղադրիր. Մի փնտրեք ա մեղավոր . Հարստացեք ազատությամբ, առկայության, , ընդունման, քանի որ դատարկը նման է ինչ լիքն է . Կիսեք ձեր խոցելիությունը . Վտանգեք հարաբերությունները. Պարտավորվեք կեցվածքին, դեպի սիրո պրակտիկա. Կեցվածքն այն է բացություն և խոնարհություն. Պրակտիկան անձնազոհությունն է . Դա քո կատարումը չէ, քո կատարելությունը և ոչ էլ ձեր ջանքերը կարևոր են, մեծ մասը ձեր վստահությունը Սիրո կատարելության նկատմամբ . Ռոմանտիկ հարաբերությունները վարժություն են, մի արվեստ, առաջնորդվում էր պահից պահ. Բայց դա այդպես չէ վարպետության արվեստ չէ, ոչ էլ հավասարվել Վարպետին այլ նվիրվել այս արվեստին կամ այս Վարպետին, հեռ որ դու ես . Նպատակը լավը կամ ընդունված լինելը չէ, ավելի շատ ձեզ անվերապահորեն հոսում է Կյանք . Բացեք այլության համար, դեպի Անհայտ, մեքենա դեռ, այն, ինչ մենք տալիս ենք ինքներս մեզ, տալիս է իրեն քեզ . Թող ձեր սերը լինի բաց թողնելու տեղը ձեր ստիպողական ագահությունից, քո մոլուցքային անհամապատասխանություն . Թող ձեր սերը լինի ձեր առատության կապը . Ամենից առաջ հավատարիմ եղեք միմյանց .
Oui au changement, à l’inconnu, à la séparation, à
notre cohérence, à notre peur .
Et ce ne sont pas des choses auxquelles on
s’habitue !
Un saut dans le noir, une rupture, la rencontre
avec ses animaux intérieurs, une descente dans la solitude, dans la dépression,
restent un saut dans le noir …
Le risque est réel : c’est quelque chose de vital,
c’est notre peau, notre raison d’être, notre normalité qui se jouent !
Une incursion de l’insensé. De ce que nous ne
comprenons pas, de ce que nous ne maîtrisons pas .
Et pourtant … Il suffit d’un petit mot
… d’une simple intention … pour changer le cours des choses ;
devenir un passe-muraille, se découvrir un corps et une âme qui traversent le
désespoir et le béton, contacter la mort elle-même sans mourir .
C’est sans garantie que l’on prend le risque de
l’inconnu, que l’on saute dans le noir, que l’on étreint ce qui plus que
n’importe quoi d’autre nous fait peur. Et c’est à ce point que l’histoire
bascule, que l’on imaginait pas pouvoir prendre pied dans un vide sans filets !
Alors il y a ” retournement. “
Se tenir en équilibre dans le Rien !
Découvrir alors que le Vide est matrice de tous
les Enfantements , que l’Ombre est matrice de la Lumière , le Silence
matrice du Verbe , le doute matrice de la Foi. Qu’il y a un monde derrière le monde, une
perception derrière la perception. La tempête nous dépose sur une plage
inconnue, bien au-delà de “l’alternative impossible” où naître
vraiment .
Et s’il y avait une condition à tout ça : dévier
de son orbite ! Entrer dans l’angle mort. Là où l’on ne voit pas .
որ “Corps conscient”, nos sens, sont comme un fin
voilier, une barre sensible .
Lorsque l’axe du
mât, le poids de la quille, réajustent leur rencontre avec le ciel, l’on s’aime
– non sans douleur et non sans risque ! – mais sans se perdre .
Garder son cap,
la vigilance du souffle. Equilibrer la barque, regonfler les voiles
… Déployer l’être, courir avec le vent, favorable ou contraire .
Appuyer notre
coque. Epouser chacun, son propre Mystère, solidaires et confiants, flanc
contre flanc .
Aller et venir
entre les bras de la vague, se glisser dans le ventre de la mer …
S’ancrer an centre de l’essence des choses. Dans les entrailles, dans le Cœur ! Un mouvement et un repos .
Eux-mêmes
inscrits dans le mouvement et le repos du l’Univers .
Des fleurs à foison figées par la photo déjà depuis quatre ans une pelouse en Bretagne un pan de beauté qui jamais ne s'éteint des souvenirs accrochés en plein été nous revenions du marché c'était à Tréguier nous avions rendez-vous avec les amis et par dessus tout çà une musique de biniou et bombarde annonçant une odeur de moules frites il faisait calme nos corps étaient sans douleur les cloches de la basilique se sont alors mises à sonner sûrement la sortie d'un mariage du riz que l'on jette et pour point d'orgue le bouquet de la mariée lancé par dessus la compagnie et rejoignant les fleurs à foison figées par la photo depuis déjà quatre ans une pelouse en Bretagne .
Au calme friselis de la rivière les berges tendres offrent au promeneur régulier l'accompagnement marial de l'entrée au temple .
Se penchent les bonnes fées feuillues laissant leurs ombres arrières projeter en avant leur pollen gatterie pour animalcules des eaux encore endormies .
La forêt en bordure ombre de mystère le passage des génies de ce lieu .
Accoudé sur le pont les odeurs de la nuit mouillée franchissent le parapet et creusent sur le visage la contemplation des choses faites .
Au creux de la maison où l'œuf représentait l'éclat magique d'une omelette de champignons en fricassée s'entend pour que les hommes rajoutent de l'ail les femmes elles ramenant les fines herbes du jardin pendant que les enfants chantaient à tue-tête "six kilomètres à pied ça use ça use six kilomètres à pied ça use les souliers."
039bis
Au creux de la maison
où l’oeuf
représentait
l’éclat magique d’une
omelette de champignons
en fricassée s’entend
pour que les hommes
rajoutent de l’ail
les femmes elles
ramenant les fines herbes du jardin
Հոգին այն է, ինչ ծնում է, փոխակերպել, իրականացնել գաղափարներ. Il est l'apport extérieur dont on ne sait d'où il provient, և որը կարող է նույնիսկ ներսից գալ.
Ռեալը բոլորի հավաքածուն է "բաներ" որ գոյություն ունեն ; il est la chose qui contient et lie et met en œuvre toutes ces choses. Il est le kit reconstitué et qui fonctionne.
Il n'y a pas de réel sans idée puisque ce qui est réel a forcément une forme : մաքուր անձևությունը ոչնչություն է. L'information est au point de complexification du contact avec la matière une sorte de pulsion subliminale venue d'ailleurs et qui pourtant fait poids. Հետևաբար, Իրականը Հոգին է ; le Réel est un Esprit qui pense des idées, y compris l'idée de substance par laquelle les idées s'incarnent en choses pour les consciences particulières qui participent de cet Esprit.
Ահա լուսանկարում, il y a les choses qui semblent exister, mais qui pour vraiment exister, c'est-à-dire se pourvoir vers l'extérieur - նախկին նախկին - և ցույց տալ, օգտագործել գաղափարը, composé complexe rassemblant l'observateur, son intention et l'outil appareil photo. Ainsi la scène prend forme avec l'Esprit débarqué par la sollicitation active de l'inventeur plasticien. Et c'est à ce point que l'on peut parler du Réel. Մի իրական, composé de matière ou substance ou chose, d'Idée sollicitante et de l'Esprit.
Du Réel à l'Esprit il n'y a qu'un pas propice à un changement de niveau de conscience, à une stimulation de la raison en vue d'être là, en accord non duel, ևս մեկ քայլ անել.
Puissamment et savamment orchestréen un couple aux ailes d'angele fond du ciel laiteuxaccueille la quête de celui quid'en dessous le filetrassemble les énergiesau printemps de la nouvelle annéeélans à venird'entre les maillespour percer d'un coup secle ventre mou de la sardinesans être la risée des rieusesprêtes à fondre sur le morceau de chair abandonnéultime sacrificedes sangs mêlésque prône la Viecette Vie en tous ses étatsun doigt de sel sur le pare-brise de l'embarcationmanière d'accompagnerd'un bol d'air océaniquele cri inouï de la délivrance. 037
Le bonheur est une demande légitime. Seul un homme heureux a une chance
de rendre les autres heureux.
Il est important
de comprendre que c’est en soi que tout se passe et que les évènements
extérieurs n’existent pour soi que de la manière dont on les reçoit.
Nous pouvons, à force de travail psychologique, modifier,
améliorer, rendre plus satisfaisant certaines formes de notre conscience en
passant en revue toutes les pensées, les humeurs, les émotions, les états
d’âme, les peurs, les désirs, les joies, les peines, les envies, les refus dont
nos existences sont tissées. Nous pouvons nous préoccuper de diminuer la
puissance des souvenirs anciens emmagasinés dans la mémoire inconsciente.
Mais il est un autre niveau qui est ce qui “EST”,
intemporellement, éternellement.
Et cet autre niveau n’est pas celui de l’expérience, où les formes
extérieures de conscience proviennent exclusivement du né, du fait, du devenu,
du contingent, du conditionné, du déterminé.
Cet autre niveau est appelé niveau métapsychologique et est
souvent comparé à l’eau de l’océan, substance de toutes les vagues mais qui en
elle-même n’a aucune forme. Et ette réalité métapsychologique, au-delà de toute
forme grossière ou subtile donne une réponse à l’inquiétude humaine. C’est la
réponse absolue, sans but ultime.
C’est la
Plénitude, la
Perfection, l’Eternité, l’Immortalité. C’est la Conscience ultime.
C’est le Non-Né, le Non-Fait, le Non-Composé : la Réalité. Je suis Cela.
Je ne suis pas mes pensées, je ne suis pas mes émotions, je suis le Soi !
Mais cette approche directe si opposée à notre mentalité
occidentale donne des résultats décevants.
Aussi, pour l’instant il est plus humble de considérer que nous ne
sommes qu’une vague, mais toute vague est comme un hologramme de l’océan ; elle
est l’essence de cet océan infini.