Un cadre en amenée ferme pour cacher , et provoquer la venue inopinée de l'autre ,
le passe-murailles .
Un étonnement , une virgule posée à mi-voix , un regard sans organe , la possibilité d'être le support d'un son .
Le dépliement en trois temps de l'effraction s'effectuant sans hâte .
Le fond , carcasse secrète de la chambre forte ; la partie intermédiaire ,celle qui isole et promeut la convenance sociale ;le cadre de bois rouge ,celui qui oblige au rien .
Un manquement de la raison ,un coup de griffe sur le museau de celui qui attend le prévu , և դեռ ,de ça , de l'autre côté du mur , l'insondable bévue ,où bouche bée ,տեսնել et entendrel'orage s'engouffrerpar la fenêtre sans vitre et sans rideau .
Le cadre affiche le spectacle mais les spectacles n'éduquent pas ; quant aux doctrines c'est pire encore , elles qui sont l'imagerie grise qui mure l'âme et l'âme n'a plus d'aise .
Il y a un demi-siècle. Un homme, son arrière petite filleet un jeu .Cela se passait au début de l'été . Nous avions décidéde pique-niquer .Avec son couteau usé qui ne le quittait pas,le vieil homme, surnommé "pépé tic-tac",taillasur un chardon robuste à tige creuseun morceau d'une vingtaine de centimètreս
ayant d'un côtéune terminaison simpleet de l'autre trois bouts se rejoignanten un même nœud. Cela semblait une petite fourcheà trois dents. Puis sur le même chardon il alla préleverunecourte tige.Avec le poinçon de son couteauil fit un trouau milieu de celle-ci pour ensuite l'enchasser sur la dentmédiane de la fourche de bois .Tenant l'ensemble par son manche et le faisantrouler entreses doigts, dans un sens puis dans l'autre, il donnait unmouvement de va et vientau chardon creux qui alorsfrappaitalternativement les deux dents extérieures-իցla fourche .C'était ludique, dynamique, captivant, եւ choc répétédes bois créait un son sec et matrappelant quelqueinsecte aux élytresbruissantes .
Un jeu. Une culture. Du temps où les enfantsjouaientavec des objets naturels réaménagés, alors portés parl'imagination au-delà del'utilitaire simple, au-delà de laparodieréductrice du strict geste des adultes.Se dessinait ainsi une théâtralisationartisanale intégrantմարմինը, l'âme, le cœuret l'esprit pour interroger la sourceեւ mystère des origines de toutesբաներ représentée par la nature.
Au delà du jeu, il s'agissait aussi, de larencontre du vieilhomme et du jeune enfantautour d'un objet-reflet, cléd'un riteinitiatique où l'enfant accède par unereconnaissanceactive à un monde qu'il chercheà mieux appréhendergrâce au don aimant del'adulte éducateur et par sapropreexpérimentation .
Le Vieil Homme. Un Passeurrappelait la Traditionpour Ouvrir à la Vie. Puissions-nous continuerd'être sur un cheminde connaissance et de croissanceen relation avec la nature.051
Au sein d'un groupe capable de solidarité, d'entraide et de fraternité, chaque individu a davantage de chance de survivre, que dans une horde qui ne connaîtrait que le chacun pour soi, la violence et la rivalité .
L'homme est capable de souffrir de la souffrance de l'autre par la compassion, de se réjouir plus rarement de sa joie par la sympathie et de trouver son plaisir dansce qu'il donne, autant ou davantage que dans ce qu'il prend ou reçoit.
L'amour réconcilie égoïsme et altruisme. Quand nous faisons du bien à celui qu'on aime, nous en faisons aussi à nous-même ; puisque sa tristesse nous attriste, puisque sa joie nous réjouit.
Dominés par la société de consommationfondée sur la croissance économique, մենք devons impérativement nous orienter vers uneévolution intérieure, mais aussi sociétale, se traduisant par le passage d'unelogique quantitative et mercantile- qui va à notre perte - à une autre logique, qualitative, mettant l'homme et le respect de la natureau centre de nos préoccupations .C'est par cette voie que nous pourronsredécouvrir des valeurs universelles, telles, la vérité, ազատություն, la justice, le respect, l'amour et la beauté.
049
En décélérations irrégulièresd'un goulet l'autre,
d'un élargissement inclinantà une reprise de souffleà une zone de rapidessuscitant une effervescence moussue.
Il se fraye un passageen forcebrassant l'airet faisant monterl'odeur d'ozone de l'eauen une bruime inhaléeavec euphorie,
il va vers les basses terres.L'Esprit est torrent.Les idées surgissent, disparaissent, ou s'organisantcontactent alors la penséequifrappe à la porte du Réelet demandentà devenir Formesà être prises en considération.Si ce n'est le cas dès lors qu'on se figeen une posture définie par le souci de sécuritéou le vouloir tout comprendre, les émotions parasitestelles les peurs, la colère, la haine, l'orgueil, le quant-à-soifont alors barrage à la vie ; il y a souffrance.Une voie de sagesseconsisterait alors à fairesiennesles turbulences du torrent, à devenir fétu de paillebalayé par plus fort que soi, թափել, l'agitation passée, les basses terresen vue, être par l'Esprit advenu, la Réalitéen accord lumineux avec son Mystère.041
Il est bienveillance et accueil à ce qui estici et maintenant.Il est ouverture du cœur.Alors la surprise peut advenir. Et celle que par essence on n'attend pas surgitau détour d'une disponibilité, d'un lâcher priseque l'on s'accorde.Telle la lumière entre terre et ciel, le numineux surgissant d'un contact entre soiet un environnement permet le développementd'un cycle de croissance pouvant nous soutenirvers notre réalisation la plus profonde .042
Հսկայական լեռնային տարածություններումգունավոր գույնսպիտակավուն միլիթի հոսքերկուտակված լանջերի երկայնքովբոլորովին ազատ թափառումդեմքոտ և անսահման ներկա ոգով.Երբեմն լսում էինքձորից բարձրացող ծնծղաների ձայնըսուր և զարկերակայիննրանք ուղեկցում էին աղմկոտ ձայներշոյելով տղամարդկային հպումովշրջակա մութ անտառներըերբ շնչափողն ավելի բարձրացավմկանները լարվում էինքրտինքը հոսում էրսպասում է լուսաբացինորտեղ աչքերը հառեցին հորիզոնինսուր և երկարատև լացի ձայնfaisait jaillir le premier rayon du soleilդրու, փայլուն, տաք, համոզիչ, համառ, nouveau.Հետո էակները եկանթեթև և պայծառտաճարի դարպասի մոտ.Précautionneusement tu te retournaissouriaisles ouïes ouvertesհազիվ արտահայտված մեղմ ձայն արձակելբոլորը դեմօրը հաստատ ավարտվեց .Tu t'endormais .
045
De la pierre et de la lumière. Se dire la vie comme un
conte frais sorti du fond des âges. La vie, c’est en trois temps qu’on la
décline.
D’abord chercher à se prémunir physiquement et
psychiquement, à protéger le corps et éviter la désintégration des buts
fondamentaux. C’est le stade de la survie, du confort et du plaisir.
Ensuite donner à sa vie les
valeurs de la communauté familiale, religieuse ou de voisinage. L’on ne peut
vivre qu’en relation, dans le face à face avec l’autre.
Enfin développer une conscience autonome ne se
conformant plus aux diktats de la société. C’est être véritablement libre mais
toutefois en maintenant la cohérence avec son environnement .
Par le tissage de ces trois éléments l’individu
devient alors une “ոչ ոք”, une personne connaissante, alors
disposée à interroger le mystère de toute chose .
Միշտ ձեզ հավասար զգաք ձեր սրտում. Հավասար եղեք տալու և ստանալու մեջ. Հավասար լինելով . Նվիրաբերեք ձեր հարստությունը. մի թաքնվեք քո աղքատությունից . Մի տվեք ինքներդ ձեզ "հագնվել" միմյանց. Կերակրե՛ք կյանքի առատաձեռնությամբ, Կիսվիր դրանով, բայց մի՛ օգտագործիր քո քաղցը . Ինքդ քեզ մի մեղադրիր. Մի փնտրեք ա մեղավոր . Հարստացեք ազատությամբ, առկայության, , ընդունման, քանի որ դատարկը նման է ինչ լիքն է . Կիսեք ձեր խոցելիությունը . Վտանգեք հարաբերությունները. Պարտավորվեք կեցվածքին, դեպի սիրո պրակտիկա. Կեցվածքն այն է բացություն և խոնարհություն. Պրակտիկան անձնազոհությունն է . Դա քո կատարումը չէ, քո կատարելությունը և ոչ էլ ձեր ջանքերը կարևոր են, մեծ մասը ձեր վստահությունը Սիրո կատարելության նկատմամբ . Ռոմանտիկ հարաբերությունները վարժություն են, մի արվեստ, առաջնորդվում էր պահից պահ. Բայց դա այդպես չէ վարպետության արվեստ չէ, ոչ էլ հավասարվել Վարպետին այլ նվիրվել այս արվեստին կամ այս Վարպետին, հեռ որ դու ես . Նպատակը լավը կամ ընդունված լինելը չէ, ավելի շատ ձեզ անվերապահորեն հոսում է Կյանք . Բացեք այլության համար, դեպի Անհայտ, մեքենա դեռ, այն, ինչ մենք տալիս ենք ինքներս մեզ, տալիս է իրեն քեզ . Թող ձեր սերը լինի բաց թողնելու տեղը ձեր ստիպողական ագահությունից, քո մոլուցքային անհամապատասխանություն . Թող ձեր սերը լինի ձեր առատության կապը . Ամենից առաջ հավատարիմ եղեք միմյանց .
Oui au changement, à l’inconnu, à la séparation, à
notre cohérence, à notre peur .
Et ce ne sont pas des choses auxquelles on
s’habitue !
Un saut dans le noir, une rupture, la rencontre
avec ses animaux intérieurs, une descente dans la solitude, dans la dépression,
restent un saut dans le noir …
Le risque est réel : c’est quelque chose de vital,
c’est notre peau, notre raison d’être, notre normalité qui se jouent !
Une incursion de l’insensé. De ce que nous ne
comprenons pas, de ce que nous ne maîtrisons pas .
Et pourtant … Il suffit d’un petit mot
… d’une simple intention … pour changer le cours des choses ;
devenir un passe-muraille, se découvrir un corps et une âme qui traversent le
désespoir et le béton, contacter la mort elle-même sans mourir .
C’est sans garantie que l’on prend le risque de
l’inconnu, que l’on saute dans le noir, que l’on étreint ce qui plus que
n’importe quoi d’autre nous fait peur. Et c’est à ce point que l’histoire
bascule, que l’on imaginait pas pouvoir prendre pied dans un vide sans filets !
Alors il y a ” retournement. “
Se tenir en équilibre dans le Rien !
Découvrir alors que le Vide est matrice de tous
les Enfantements , que l’Ombre est matrice de la Lumière , le Silence
matrice du Verbe , le doute matrice de la Foi. Qu’il y a un monde derrière le monde, une
perception derrière la perception. La tempête nous dépose sur une plage
inconnue, bien au-delà de “l’alternative impossible” où naître
vraiment .
Et s’il y avait une condition à tout ça : dévier
de son orbite ! Entrer dans l’angle mort. Là où l’on ne voit pas .