Mon papa il est mortet ne peux retenir mon chagrin.Le chapelet des souvenirs ensembles'égrène dans l'insomnie .Le petit garçon du grenierrange ses capsules et ses coureurs du tour de France. The " gargote " des lessives de l'enfancen'est plus que vasque rouillée" Frugères - mes amours " se fripe dans les brumesd'un regard d'automne .Un jour nouveau va se leverla toile d'araignée parée de perles de rosée.Les pas faisant grincer le planchersont le dernier passage de ta présence .Nous ne retournerons plus les crêpesaccompagnés des cris joyeux du petit dernier .Le vol des oies sauvagesne sera plus attendu comme la première fois.The " quatre chevaux " Renaultne sera plus coiffée de nos vélos .La trompette se sera tuederrière la porte de la chambre .Une page est tournéeil y a maintenant la vie .Faites chauffer le végétal et le minéral dans le fourpour que s'élèvent les cierges de l'essentiel .Passer le gué se méritepour que la vulnérabilité advienne .Saisissons le moignon de la mémoireet que sans hâte le tiroir se referme .Devenons esprit léger et lumineuxpour que mains jointes cela soit .Sage et ouvert à ce qui vientsoyons les passeurs de beauté .Carrément offert à ce qui estsoyons la gorgeet la langue des nourritures nouvelles .Chantons dans le vent frais du printempsl'andante d'un souffle libre .Accueillons le cœur disposles énergies d'un monde au mystère éclos .Passeur de temps et oiseau de véritéc'est à vous que je m'adresse .Ceux qui suivent, mes enfants ,Ha re theoleng bolo ea rona ea bophelo 'me re tsamaee .Ntle le tshabo, pelo e itlamile ka thabo ya ba lokilengre be joang le lijo-thollo tse tlang .170