Du haut de la passerelle J'ai vu la rose et ses pareilles Au cœur vermeil Entre le bois et la cité Farfouillant dans le noir Ce qui reste de la veille.
Prolongement du regard Vers là où rien ne bouge Sentinelle pensive À ses pieds permise Sous la geste D'une pensée douce.
Au suçon des origines Il y a la plongée dans le monde visages caressés De la pulpe du doigt Dans le silence des regards Au souffle des fragrances.
Posé à même la roche Sac ouvert Au cas où le père revienne Il s'enquit de la montée prochaine Qui le conduirait à la chapelle Du chez soi si près d'elle.
Dans le défroissement des ombres La lumière apparut Bras nus et front levé Portée par la vague immense Déferlante d'un "où ça nous mène" Suite à l'héroïsme de l'attente.
Du blanc dans la tête Aux roses suspendues D'humbles mots passeront Ho tloha letsohong ho isa letsohong Jusqu'à la paix laiteuse du matin Écopant la brume au ras de l'eau.