En passant par Saint-Ferjeux

J'ai sorti les mains des poches    
Pour sentir si la pluie tombait    
Sur le dessus des doigts.        
 
Et s'en était trop    
Je t'ai vu    
Étincelant dans ta parure princière.        
 
Du coin de l'œil    
Nous sûmes que nous n'avions pas su     
Nous purifier dans l'ombre de l'autre.        
 
A se remémorer    
Le temps des cerises    
Reflète une aurore immobile.        
 
Aux plumes passementières    
S'échappent par la coursive    
L'odeur d'un méchoui.        
 
Prudence et pommes reinettes    
De nuit comme de jour    
Il fallut bien du courage pour se quitter sans ambages.            
 
Battre la campagne    
Entre bleuets et coquelicots    
Froisse les blés aux tiges fines.      
 
Quand le vent peuplent les peupliers    
Sur la boîte de bois    
La rose seule.        
 
Mon petit des horizons bleus    
Montre-moi    
Cette aube éternelle.        
 
Saisies au caramel    
Les pièces du tronc    
A brûler sur l'autel.        
 
En cet été en associés    
Cruauté du passage rapide    
Des fleurs séchées sur le pavé.        
 
Marcher dans l'allée des Alyscamps    
Avant que tout soit emporté    
Forme sagesse sur le champ.        
 
Par deux    
Quand défilent joies et peines    
Restent souvenirs aux cintres accrochés.        
 
Flocons de rire    
Parsèment rue Nicolle      
La chambre des enfants.        
 
Finement épris de toi    
Avec la fleur de genévrier    
Avons ouvert le bal.        
 
Tendrement    
Sur tes genoux    
Avons posé la paume de nos mains.       
 
Quant au kompucha    
Y'en a plus 
Et c'est bien ainsi. Mon amour.          
 
Si tu voulais    
Par un signe d'en haut d'en bas    
Me montrer le chemin. Ke nka.        
 
 
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Tlohela Karabo

Aterese ea hau ea lengolo-tsoibila e ke ke ea phatlalatsoa. Libaka tse hlokahalang li tšoailoe *

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