Emmène-moi d’où je viens Toi qui connais le chemin Pour qu’un jour se souvienne Qu’avant la nuit Où tout a été décapité L’Invisible, ყოფნა Parmi les douleurs À pleine brassée de filantes étoiles Soit proche De ce qui nous retourne.
Nos plaies Nos appels Entre le quai et le pont Le photographe nous attendait Clic-clac de nos membranes De nos silences croisés L’effarement s’est mué en une nécessité Eclaboussant de vagues marines Les accords mélodieux du transfiguré De nos regards la nasse glorieuse.
Allant tout droit Vers le mystère d’une brume anonyme Gardant nos papillotes de lumière À même l’unique brèche Il se pourrait que le vent nous porte Loin très loin de nos traces Vers l’échauguette des remparts À conter ce qui revient et ne s’en va plus Palimpseste au noir fusain Faisant surgir larmes séchées du jour inédit.