
Le sage en ses scolies perpétue l'idée qu'il a de lui. À ses souffrances il est l'essence qui le fait naître. Et tout revient au même tout est égal dans l'indifférence. Ni aveugle ni stupide il est impartial et charitable. Au plus bas degré de sa liberté il est unique. Deux feuilles d'arbre de l'arbre des origines et pourtant discernables. Mis bout à bout les charmes de l'individu ont vandalisé disons vers le nombril et un peu plus bas la prétention à l'absolu pour regretter d'avoir eu à fluctuer entre monter et descendre. Page habitée page blanche. S'ouvrir à ce qu'on est c'est s'ouvrir aux autres et à l'universel. Au degré de notre individuation bannissement assuré à défaut d'être ce qu'on est déjà. De manière douteuse échanger ses besoins à l'épreuve du Réel nous rend contempteur de ce qui sera le lièvre ou la tortue par excès de délicatesse alors que dehors il fait froid et qu'à l'immobilité nous préférons tourner la page. A toute fin l'infini nous absorbe quand l'indéfini est sans limite. A propos de l'Univers " Une sphère infinie dont le centre est partout et la circonférence nulle part " ( Pensée de Pascal .) Reste à faire le tri à petits bruits quand la parole se remet d'un jugement hâtif et d'encenser la Vérité sans fournir le bûcher. Tombent les peaux usées en conclusion d'avoir existé dès lors que l'ego de clarté et d'ordre hypertrophie le moi survalorise la logique pour consentir à être seul comme œuvre d'art se dégageant de l'esthétique des je t'aime. ( Waxaa qoray Jean-Claude Guerrero ) 1132