De l'eau
de l'eau à foison
assignée au feulement incessant d'un chuchotis animal
froissement d'une voix contre la paroi de basalte
gouttelettes de perles au diapason d'un son guttural
claquement des mains velues contre le roc ensanglanté.
S'élève la monocorde allégeance
le faisceau continu
la plainte stratifiée des écobuages de la cité .
S'exprime l'alphabet en ses dissonances
ces frères dont la pratique artisane
fut emportée par la burle
vers la vallée des permissivités .
Seul le son d'une cloche
par dessus le courant d'eau
manœuvre à l'appel
les hommes de la magnanerie
alors qu'il fait encore noir
par ce matin d'hiver à traverser ce pont de bois
les sabots frappant de leurs ferrures le seuil de l'atelier .
Heureux événement
que l'arrivage des ballots de soie
hérissés de mille fils irisés
hors la grossière toile de jute
à l'arrêt comme hésitante
d'entrer dans la goule
où le mâche-menu des ferrailles associé au crissement des éraflures
gargouillent du lissage des textiles fins .
Maraude instantanée
du garçon derrière le bâtiment
ramassant vivement la musette pleine
posée sur le banc poisseux du vestiaire
le temps d'un saut dans l'ombre
hors du ravin des attendus
pour se retrouver ivre libre
le cœur battant
sur la sente caillouteuse
hors la promiscuité du bas
et haut les cœurs
apporter en la chaumière sans feu
les noires stries
d'un à-jour imprimé
sur le pourtour de son visage
de châtaignes et d'oignons
oings .
Message hors âge
des floricoles levées d'esprit
des génuflexions lasses
sur le chemin des trois croix
entre le Golgotha et la finitude de Marie .
Les femmes saintes seules admises
à retenir par le bras
les mâles de passage
pour un sourire
ameutés
disparaître dans le taillis
à la recherche de l'argousier
qu'ils feront suinter
sur la pierre des fièvres
histoire de se mettre en marche
sans compte à rebours
sur le chemin coquillard .
Les femmes saintes seules admises
en progression lente
vers l'amour et la compassion
chargées des brassées de genêts dorés
à la mesure des hautes portes des granges
enfouissant sous leurs amples jupes
les crânes des trépassés
les reins ceints d'une étoffe
si rouge
que le soleil levant
de par son disque iridescent
évoque le saint chrême de l'onction du mercredi saint
celui des faiseurs de jours
pour peu que la mise soit permise
sur le suin safrané
de la jument grise de maître Cornille
ébranlé de plaisir
à la vue de cette farine si blanche
que le puissant déplacement de la meule
pierre contre pierre
fait s'envoler
au gré des trilles du merle
au petit jour
d'un matin de mai .
138
Kaydka Qaybta: Sannadka 2013
mon amie
De t’avoir rencontrée me remplit de joie, toi, différente de moi et pourtant si proche .
Tu m’accompagnes et me calmes lorsque le temps est à l’orage, que de noires pensées montent de mes gouffres amers et que mes réparties sont excessives .
Tes fermes colères que l’on pourrait croire feintes me sont le remu-méninges vibrant et salvateur lorsqu’atteinte par un assoupissement de l’attention et de l’âme je balbutie de vagues réponses devant le risque de la nouveauté .
Je t’aime, sans l’ombre d’un doute, que même notre arrivée conjointe sur une autre planète ne pourrait nous dispenser d’exprimer notre folle envie en miroir de chercher et de comprendre à tous propos ce qu’est la vie .
Je t’admire au-delà de toute considération restrictive, d’une admiration dispose et large, que même l’envol tardif d’un perdrix devant nos pas ne saurait nous distraire .
Et pourtant Dieu sait que j’aime les perdrix rouges qui de leur vol lourd et plat pourraient réveiller dans un sursaut salvateur le dormeur du val que j’ai si souvent tendance à être .
Devant notre énergie d’hommes debouts chargés des possibilités de réalisation à venir, la terre, notre champ d’activité, est si vaste, puissante et fragile à la fois, sensible, amoureuse et réceptive, qu’il nous arrive même d’entendre le murmure du commencement des commencements .
Ta parole tournée vers l’éternelle urgence à énoncer l’essence des choses me permet de poursuivre mon chemin, délié de toutes entraves, vers le clair ensemencement de mes jardins les plus profonds .
Tu m’accueilles avec tant de générosité, de promptitude et de justesse que je n’ai même pas le temps de te remercier. Dès que je te vois, je suis à l’affût pour te consommer avec ma tête et mon coeur, et dès que je me consume, dès ce que tu m’offres pénètre en moi, alors tu disparaîs, alors je fonds .
Tu es mère, grande soeur, ange et félibrige de mon coeur pour qui l’émoi que je ressens à ton égard est de suite transformé en “dareen” clair et profond au service de mon engagement de fidélité à ton enseignement. Toi, ma flèche lumineuse .
Et puis je t’ai librement choisie comme étant mon amie alors qu’on ne choisit pas sa famille .
Et je serais toujours l’arc pour bander tes pensées réitérées avec force tant il est impérieux pour toi que nous les prenions en compte. L’état du monde actuel en dépend .
Ton message passe. Ta parole est reine. La fluidité de ta vision m’épouse. Les traces que tu laisses derrière toi, je les recueille au plus fort de mes perceptions et de mes capacités mentales pour les intégrer le temps d’une communion venue .
Ton visage est inscrit au profond de mon âme et pour peu qu’un souffle vienne à passer, aussitôt je me lève pour reprendre ce chant mystérieux qu’au cours d’une de nos premières rencontres je murmurais et qui depuis toujours m’accompagne lorsque je croise ta route .
Ton regard signe les instances de ces lieux de paix et de convocation à la vigilance d’une attentive flamme de pertinence .
S’il arrive de nous perdre quelques temps et que je te retrouve, aucun préambule n’est de mise dans le premier regard que tu me portes. Tu es là, je suis là, corps, âme et esprit prêts à la tâche qui nous incombe, ce grand oeuvre tissé de chaleur humaine, d’intentions de bonté et d’exigences de compréhension quant à notre posture à tenir dans nos temps si troublés .
Et si tu partais en voyage, sache qu’ici ou ailleurs il y aura de la place pour tes disciples, pour mes frères et soeurs en toi, afin de perpétuer le feu d’entre les eaux et le crâne, et nous entretenir de ce qui reste encore à faire .
Et puisque la vie est quête et pélerinage continu, tu es le bourdon du pélerin, le précieux bâton qui me soutient et avec lequel je calligraphie dans la poussière du chemin les lettres sacrées de notre écriture universelle .
Je t’aime, mon amie .
137
Juste un pas vers la sagesse
Sagesse. Le mot “sagesse” vient du latin “sapere”, d’où provient également le mot “saveur”. La sagesse est l’art d’apprécier la saveur. Elle marque une attitude très concrète, très réelle, et assez éloignée d’une organisation conceptuelle élaborée. Il s’agit de trouver un art de vivre qui permette de goûter la saveur de la vie .
Comment ce concept de sagesse se relie à celui, plus occidental, dephilosophie ; car philosophie veut dire “amour de la sagesse”. Dans l’Antiquité les philosophes étaient des hommes dont on attendait qu’ils vivent selon leur philosophie qu’ils enseignaient. Philosopher impliquait une manière de vivre qui mette en harmonie la pensée et la vie .
Et puis au cours des derniers siècles, en Occident, la philosophie est devenue l’art de construire des systèmes de pensée, de les étayer, de les défendre et, dans des “disputationes”, des discussions, de prouver leur suprématie sur les autres. Dans la Chine classique, un des foyers de la sagesse du monde, celle-ci était conçue différemment ; ainsi l’on disait que “le sage est sans idée, sans position, sans nécessité” .
Je pense qu’un sage est un être humain sans qualité particulière, sans idée déterminée à l’avance, sans position à défendre, parce qu’il veut rester ouvert sur la réalité, afin d’être frais et dispos à ce qui s’advient. C’est par cette posture que le sage peut le mieux refléter celui qui se confie à lui. La sagesse est donc à l’opposé de la crispation. Elle est proche de la sérénité .
Le sage ne “croit” pas ; il a la “foi” .
La “croyance” vient du latin “credere” et dans cette famille de mots on trouve notamment en français “crédulité”, c’est-à-dire une manière de donner son adhésion à des affirmations que l’on est pas capable de fonder rationnellement. Croire c’est adhérer à certaines affirmations .
La “foi” vient du latin “fides” et dans la famille des mots issus de cette racine il y a en latin “confidere”, qui a donné “confiance ” en français. Un homme de foi n’est pas avant tout un homme qui croit ceci ou cela, mais un homme habité de l’intérieur par la confiance. Avoir la foi, c’est avoir confiance dans la réalité ultime quelle qu’elle soit. Nous pouvons être habité par la confiance et la foi sans véritablement savoir quel est le fond du fond du réel .
Ne considérons pas la “croyance” comme une crédulité, mais comme étant d’un autre ordre niveau de conscience que la “foi .”
Et sur ce chemin, nous sommes toujours en train de faire le premier pas. Quand nous faisons un pas, nous nous exposons à un déséquilibre. Nous acceptons un moment de perdre l’équilibre de l’immobilité jusqu’à retrouver un nouveau point d’équilibre, en remettant le pied par terre. Alors qu’il n’y a rien de plus rassurant que de rester immobile, avancer un pied devant l’autre, c’est prendre le risque de trébucher. C’est accepter le connu pour aller vers l’inconnu, et ce, sans savoir à l’avance si cela nous réserve joie et épreuve. A celui qui se lève et marche, s’ouvrira devant lui un vaste espace, parce qu’en fonction du cap qu’il se donne – que ce soit la vérité, le réel ou la sagesse – le “marcheur vrai” ne peut qu’aller de commencement en commencement par des commencements qui n’ont pas de fin.
The “marcheur vrai” est homme de ce monde. Il ne peut déroger à l’engagement qui au détour de son parcours de vie le convoquera à rentrer dans une histoire, à s’inscrire dans ce qui s’est fait ou pas encore fait avant lui et qu’il pressent qu’il faut faire. Il lui faudra prendre parti. Il lui faudra s’incarner pour contribuer à transformer le monde.
The “marcheur vrai” semble aussi en dehors du monde. Il est en lui-même, pour lui-même, l’objet de sa réalisation par une voie intérieure. Il est en prise directe avec ce qui le dépasse et inexorablement avance vers l’innomable et l’innomé. Il donne et reçoit à mesure du temps qui passe et des rencontres qu’il fait sans prêter particulièrement attention aux conséquences de ses actes. Il est“présence” à ce qui est. Il est en confiance .
The “marcheur vrai” en quête de sa réalisation se doit de dépasser la contradiction entre“l’engagement” iyo“l’intériorité” afin de se situer aux portes du temple où “sagesse” iyo “connaissance” sont à la fois différenciées et réunies. A ce point de son parcours, par un renversement de perspective animé par la foi, il peut dépasser le niveau de réalité au-delà duquel notre logique ne fonctionne plus. En effet, ce qui dans notre monde habituel semble inapproprié, peut apparaître au contraire en consonance, quand on change de registre, comme un nouveau niveau de réalité .
Il n’y a pas d’opposition entre la recherche de l’intériorité et l’engagement dans la vie du monde. L’un est presque la condition pour que l’autre ait une véritable efficacité. Celui qui resterait presque toujours enfermé sur lui-même dans une espèce de quête sans fond finirait par se dessécher sur pied car il manquera de l’alimentation de la relation avec tous les êtres qui l’entourent. Et celui qui s’engagerait dans la transformation du monde sans prendre le temps d’un retour vers son intériorité profonde, celui-là au bout d’un moment pourra s’éparpiller, s’émietter, se disperser, se chosifier .
136
D’une relation l’autre

Il est admis que c’est seulement par l’expérience personnelle que nous pouvons accéder à un peu plus de connaissance .
Mettre dans un bocal tout le succédané des enseignements ne mène qu’à soumettre à l’épreuve de la saumure la pureté de la quête en ses préliminaires ; ça chauffe, ça brûle même, mais jamais ne parviendra à maturité ce chercheur des eaux obscures .
Tu n’attesteras pas de ton appartenance à quoi que ce soit, une joie illusoire pouvant se glisser entre ta parole et l’objet de ta recherche .
Sois vraiment toi. Au passage du gué, il y aura l’épreuve. Alors ne te raconte pas d’histoire. Et même, ne dis rien. Garde le silence. Vois, et tu seras vu .
Si viens à passer le voyageur aux sept chameaux chargés de tapis, de soieries, de fourrures de parfums et de pierres précieuses, et que celui-ci veuille acheter tes vieilles chaussures toutes racornies, c’est que ces chaussures n’ont pas toujours été les tiennes et qu’un autre les portera .
Il te reste alors le chemin, et sois son obligé .
Ne sois plus la victime de ta croyance à être sur le “bon” chemin. Les grandes choses que nous puissions voir le seront par l’entremise des proches personnes qui t’entourent. Ta femme, ton homme, tes enfants, tes amis, tes voisins, te convoqueront à cesser d’être la victime de l’autre pour t’engager sur la voie de n’attendre rien .
135
La simplicité
Autant parler de moi .
Autant parler des pierres, des fleurs et puis des arbres .
Je leur ai parlé .
Je fais parti de cette confrérie des jardiniers de la création .
Je sais qu’il faut progresser les mains nues, oeuvrer dans l’instant, dans l’obéissance à ce qui est, être à l’écoute, et non pas s’affubler d’outils performants .
Et puis j’ai découvert que la nature parlait, et en l’écoutant, j’ai découvert le silence intérieur de la communion, de cette union de soi avec l’autre, que l’autre soit un minéral, un végétal, un être animal ou humain, ou bien une entité naturelle ou cosmique plus grande que soi .
Certes la nature ne parle pas français ou japonais, ni un langage symbolique, mais elle s’exprime par “résonance”. L’on se met en position d’attente sans attente, de prière, de contemplation et le cerisier vous raconte une histoire, et le frêne, une autre histoire, et le hêtre une autre histoire encore .
Avec les chrétiens, à Pâque, on touche le mystère de la mort : s’il n’y a pas de mort, il n’y a pas de résurrection. Si j’amène ma petite fille voir l’amande en train de pourrir, je ne lui dis pas : “Regarde l’amande en train de pourrir”, mais : “Regarde l’amandier en train de naître”. Pour l’amande, c’est certainement un moment terrible, mais cette amande donne la vie. C’est le lâcher-prise, l’abandon, la confiance .
Les arbres nous donnent à grandir .
Un jour en me promenant, je croisais un pommier, avec à son pied un petit pommier pas plus haut que trois pommes en train de pousser. Je levais les yeux et vis une pomme pourrie accrochée au pommier. Je compris alors qu’il existait deux morts. Cette pomme aimait tellement sa maman qu’elle n’a pas voulu couper le cordon ombilical et est resté accroché à la branche où elle a pourri sans donner la vie. Une autre pomme, elle, est tombée. Elle a pris le risque d’aller voir ailleurs et coupant le cordon ombilical est tombé à terre ; elle est morte, mais de cette mort est né un pommier .
La nature nous apprend qu’il y a des sauts, des morts, des émondages, des ruptures dans le rythme, une obéissance nécessaire à faire avec confiance afin de retrouver l’acte premier, l’acte créateur .
133
laga bilaabo farxad commodified ilaa miyir-qabnimo faraxsan
Aujourd’hui, le désir du bonheur et sa marchandisation à travers la publicité est produit par le néolibéralisme économique, moteur de l’actuelle mondialisation, qui en a fait une industrie de masse ayant pour objectif de faire le bonheur des gens malgré eux. Cela va à l’encontre d’unesociété du bien-vivre dont la première condition serait d’instituer le vivre-ensemble organisé sur le droit de chacun à vivre, et pas simplement à survivre, afin de respecter l’altérité et sa condition, la démocratie .
Loin, qu’il y ait contradiction entre démocratie, amour et bonheur qui sont trois conditions fondamentales pour avancer vers la construction d’une société capable de favoriser un développement dans l’ordre de l’être et non une course écologiquement destructrice dans l’avoir .
Encore ne faut-il pas considérer le bonheur comme un capital à conquérir et à préserver. Le bonheur est une qualité de présence, une qualité d’intensité, un art de vivre “à la bonne heure” .
Le grand enjeu est de sortir par le haut du couple excitation/dépression qui caractérise le système dominant de nos sociétés soi-disant avancées, des marchés financiers, du spectacle politique, du sport spectacle et des médias omniprésents. Car cette façon d’accéder à l’intensité se paye cash par une phase dépressive fondée sur le déséquilibre et la démesure. Laquelle phase dépressive suscite le besoin d’une nouvelle excitation, et ainsi de suite .
Ce cercle vicieux peut être rompu ; une autre modalité de vie est possible, sur le plan tant personnel que collectif. Il s’agit du rapport intensité/sérénité. C’est ce que nous ressentons quand une joie profonde nous irradie et nous relie à autrui sans nous isoler. Cette joie, qui peut naître de l’amour, de la beauté, de la paix intérieure, c’est-à-dire d’un rapport harmonieux à la nature, à autrui et à soi-même, est alors tout à la fois intense et sereine. Une sérénité qui permet de l’inscrire dans la durée, au contraire de l’excitation. Une telle approche n’exclut en rien cette forme d’intensité particulière qu’est la grande fête, le carnaval, l’événement culturel voire sportif majeur, ou bien le temps exceptionnel de la vie personnelle ou collective .
Mais elle invite à vivre ce temps autrement que selon le modèle de l’excitation, permettant ainsi d’éviter le côté “gueule de bois” ou encore la logique du plaisir pervers, là où l’excitation est en fait procurée par une domination sur autrui .
La“sobriété heureuse” n’est pas l’austérité ni l’ascétisme. C’est cette opportunité à vivre intensément ce voyage conscient de la vie dans l’univers que nous propose l’aventure humaine. C’est aussi, sur le plan politique, le droit accordé à tout être humain de se mettre debout pour véritablement Vivre .
132
Su'aasha nolosha . 2
Waa su'aal lagama maarmaan u ah dhammaan inay ogaadaan, oo si gaar ah uga warqabo dhammayntiisa. Waa maxay macnaha dadnimadan, ee caalamkan taas oo ka dhigtay inay dhacdo dhamaadka geeddi-socodkii quruxda badnaa ee afar iyo toban bilyan oo sano ah ? Taasi waxay noqon lahayd agnostic, cawaan ama mu'min, waa su'aasha aynaan maalin iyo maalin kaleba yeelin ha ku daahin weydiinta .
Sheekada ilbaxnimooyinka ayaa ugu horeyn sheekada isku dayga ah in laga jawaabo in ay keen su'aashan ugu dambeysa. Inta badan, waayo waa arin lama huraan ah, xataa muhiim, nimanku waxay qalabeeyeen su'aasha aasaasiga ah ee macnaha Nolol ku bixi adigoo naqshadeynaya habab sharraxaad badan ama kayar oo xiran kuwaas oo ay ka dhasheen cawaaqib mararka qaar nabadaynta ah balse mararka qaarkood is-khilaafsan xitaa ka dil badan kuwa xorriyadda, ee sinnaanta iyo walaalnimo .
Sababtoo ah su'aasha ah “dareen”, halkii ay ahaan lahayd meel mudnaan leh oo su'aalo la waydiiyo iyo korriinka aqoonta iyo xikmadda ee aadanaha, inta badan noqday jawaabaha dogmatic vector. Halkii la ixtiraami lahaa raadinta kuwa kale, kooxaha cadaadiska aadanaha ee ku nool rabitaanka xukunka, bakhaylnimo, baqdinta faaruqnimada iyo awood raadinta ayaa doonaya inay ka taliyaan ama ka saar, Kaas oo markaas kicinaya dagaalka “dareen”. Iyo haddii ay ku wareegayso diimaha ka gudba ama cilmaani. Isla caqli-galnimada dilka ayaa u shaqeeya kuwa la xukumay Tijaabooyinka Moscow ee magaca taariikhda, ee dhibanayaashii xasuuqa loo geystay by nidaamyo siyaasadeed oo kali-talis ah, Maxaabiistii Maxkamadaha Catholic (Torquemada) iyo mudaharaad (Calvin), ee asaasiga ah ee Yuhuudda ama shareecada islaamka .
Xaaladahan oo dhan, waxa soo jiray oo ilaa maanta ah inta badan shaqada waa quudhsiga kale, sidoo kale sharciga ugu horreeya ee kale ee duurka ku ah “dareen” in nolosha la siiyo, noloshiisa iyo tan dadka kaleba, Waa tii eexorriyadda damiirka, fikrad aad u jilicsan laakiin ka sokoow feejignaanta iyo madax adayga ay sheegayso ayaa iyana la amaahday isku-kalsoonaanta, ixtiraamka dadka kale, raadi xaqiiqada, jacaylka nadiif ah oo si fiican loo dareemay, fududaan, is-hoosaysiinta, buuxda iyo garashada sida loo noolaado .
Waa wakhti kaalay, cadho iyo iftiin buuxa, halkaas oo xidhmooyinka mustaqbalka laga furi doono beeraha rajada. Allow markaa rag iyo dumarba khayrka kor u kici doona si ay u dheereeyaan socodka dheer inuu ahaado, xad dhaafka ah Qarsoodi, sii wadayaasha shaqada nool ee transhipment weyn, weyn shaqada nolosha, gaaban marka loo eego miisaankeena shakhsi ahaaneed, laakiin aad u dheer aragtida ah soo bandhigida mustaqbalka, oo aad ugu hawlgasho raadadka aynu nafteena ku leenahay in aan iska diiwaan geliyo buugga weyn ee xusuus-qorka ah ee ay farcankeennu ka tashan doonaan .
in maskaxda, qalbiga iyo sababtu waxay naga caawiyaan su'aashan “dareen” waayo kownkan sii fidaaya ayaa naga weyn. Waxaan u eegi karnaa sida ugu wanaagsan sida wiishka caatada ah ee toyga cawska ah ee walxaha, unug yar oo hollogram ah oo ka mid ah adduunkan baaxadda weyn ee aan ka mid nahay, xilkasnimada iyo joogitaanka waxa jira .
131
Adiga walaalkay
Taasi dhacay intii lagu guda jiray safarka hindisaha. Hal maalin, inta waqti ayaa ku jirtay duufaanta, Waxaan ogaannay dhexdii daruuraha calaamaddan faafin, maansadan oo ka soo baxday samada moolkeeda .
Marka dhegaha gariir ayaa buurtii dhex maray, Kadibna dhulka ayaa nalagu tuuray waji dhagax leh, curyaan, la sugayo dhamaadka cadhadan oo ah Saamayntu waxay ahayd in ay si qoto dheer noogu soo noqnoqdaan .
Muddo ka dib ka baxsan cabbirka, markii aan soo jeestay iyo cirka cad ee yaabka leh ma muujin wax calaamado duufaan ah, halkaas ayaad joogtay, walaalkey, dhaqaaqin, iyaga dhar lulaya dabaysha subaxdii fudud, gadhka gariiraya iyo muuqaalka jilicsan oo diiradda saaraya dooxada asalka ah .
Hawadu waa daahir. Udgoon ubaxyo cusub ayaa kacay. Innagoon is eegin ayaannu qaadannay shandad si ay u sii wadaan fuulitaanka .
Waxay ahayd ___ kahor dhowr qarni. Waxaan markaa da' weynay inaan noqonno niman miyir qaba ee masuuliyada na saaran iyo hawshii naloo dhiibay. Waxaan ahayn ka gudbey masiirka taas oo ka muuqatay cudud aan la soo koobi karin iyo dabacsanaan la'aan ah oo si aan kala go 'lahayn noogu mashquulisay waddo aqooneed iyo ee xigmadda, jidka sirta weyn. Tani waxay ahayd macnaha in la siiyo our nolosha .
Xusuusnow habeenkaas markii ay dabayshii qeylinaysay oo ay la socdeen mawjadaha roobka qabaw ay sameeyeen jebi oo geedaha dhabarkayaga dhig. Dhulku waa cadhooday. haddii togag mool dheer ayaa naga hor qoday in aanu samayno si aan u baryo bixinta in si kalsooni leh ay u sii wadaan in ay hore u socda in our by u gacangelinaya naga weyn. Waxay ahayd inaan ka soo baxno dhibaatadan .
Xusuusnow waqti xasiloon oo aan ku dhex marno beeraha halkaas oo aan si weyn ugu heeso heeso aad u daran farxad aan si fudud u nool nahay ayaa naga buuxisay taxadar la'aan iyo buuxda. Waxaa nagu wareegsanaa iftiin iyo gacma is haysta socod dheer ku soo wareegay guriga reerka, ka baxsan timaha beero sarreen ah oo lagu tiiriyey blueberries, daisies iyo poppies ruxayay hoos neecaw fudud si ay u muujiso qaababka dhaqaaqa ee bahalka in dhaqdhaqaajinaya dhegaha laabta ka dibna damqanaya. Gariir ayaa na dhex maray wayna fiicnayd .
Cimiladu waxay ahayd mid degdeg ah saaka. Ku labisan dharkaaga dugsiga ee la isticmaalay ee aanu u soo saarnay ciidaha, Waxaad ka soo degtay jaranjaradii dhagaxa adag ee kadinka ilaa, helitaanka ushaada, tag oo raad raac dhulka la garaacay ee wadada calamadahan kuwaas oo Hadal la’aan ayuu iga tagay. Waxaad ahayd hanuuniyaha i tusay jidka .
Xusuusnow tan tuduc cidhiidhi ah oo aanu u soo qaadanay in aanu ka baxno shafka fitnada. Isaga mugdi ayuu ku ahaa sculle-ka wasakhaysan ee ay ka buuxaan khataraha laakiin waligeen ku dhacay godkii ay biyo ka buuxeen. Meeshu waxay qarisay foostada khamriga oo keliya laga bilaabo awoowe iyo caws dushooda dhowr xabbadood oo farmaajo ah oo lagu ilaaliyo tuwaalada shaaha oo linenka ah oo culus .
Xusuusnow Jiilaalkan socodkii dalka sare halkaas oo, by waddooyinka gooyay by baraf iyo baraf, tacabkii baa na sugayey. Duubka hoostiisa jardiinooyinka iyo digirta, hawada qabow ee soo galaysa qolka shiraac ee baabuur ay ka wareemeen gash weyn oo dallad furan ay dabooshay, kuuskuus iyo skids ayaa naga qayliyay guusha. Ku joogsaday kaynta waxaan la kulanay ciddigii xanuunka badnaa ee daba socday tuurista kubbadaha barafka ka soo horjeeda safarkii hore .
Ma arki doono ma jiro safar gaabinaya, dhaldhalaalka iyo udgoonka dhididka geela iyo xawaashka. Ma maqli doono oohinta nimanka hagaya buurahooda meel kale oo aynaan ka shakiyin. Tan iga soo noqo lamadegaanka asalka ah aragga neefta gubanaya ee ciidda kor u qaaday simoun iyo gacantan fidsan, maarriin iyo dildilaac ka yimid odaygii wax garad ahaa ee ka soo baxay ma jirto meel u furan inay muujiso hantida, midhahan adag, madow iyo laalaabtay oo laga helay waddadii yamaaruggii iyo qodxantii .
ha joogin maanta in baadiyaha iska caadi ah ee wehelka carruurteena … Halkan ! Fagaaraha waxay ka taageen mareeg xamaasad leh … anaga waxay sugi doontaa sii wadida buugga weyn ee isbeddelka .
Haatan, halkaas midna ma haysan, waa kaa lumay walaal .
Xusuusnow taas in aan galo marinka dhalmada aad ayay nooga baqeen. Toi, ku haya ul oo waxaan ku dhawaaqayaa qaar ka mid ah qaacidooyinka sixirka ee na caawin lahaa u dhaaf dhanka kale, cusub. Ma jirin fursad labaad. Wax aan ahayn baloogyada kala firidhsan ee dhagaxa laga soo bilaabo fikirka in wakhtiga dib u dhigista u janjeera dhanka haysashada iyo amniga .
Samada ayaa leh furan. Indho-indho-beelka biyaha ayaa xaaqay raadadkii taariikhdeenna. Carruurta xikmad badan oo hibo u lahaan jirtay male-awaalka dalkan Dhacdooyin aan caadi ahayn oo fog, hadda waanu joojinay heesihii asalkeena. Mararka qaarkoodna marka duufaantu soo baxdo, meesha dabka lagu shido horteeda dildilaaca, waxaa markaas inagu haray tilmaanta kicinta dambaska hore, shub, ku isgoysyada dareenka iyo daacadnimada, run dheh, kaliya sheeg waxa ay tahay .
Baaqa our hooyo, mar dambe ma maqli doono. Tii nagu casuuntay in aan horteeda dhadhamino baaquli caano muus ah oo kulul si aad ilkahaaga ugu calashaan qaybaha waaweyn ee rootiga rooti bunni ah oo ay ka buuxsantay macaanka currant cas iyo blackcurrant ; xaleef waaweyn oo rooti ah in Awoowgeen ayaa ku gooyay pie kaas oo uusan waligiis iloobin inuu saxiixo iskutallaabta markii ugu horeysay ee uu mindida halkaas ku qaatay. clide ee Qoryaha beerta mar dambe ma sii xirnaan doono si looga ilaaliyo digaagga inay tagaan dhexda beero-beeraha. Ma qaadan doono dhir daqiiqada ugu danbeysa si aad saladka ugu qurxiso dabacasaha iyo ukunta Mimosa .
Dhanka biyaha ceelasha ay ahayd in laga soo saaro isha ku jirta baaldiyadan zinc ee culus fuulitaanka, mararka qaarkood marka dabayshu ii sheegto, Waxaan maqlaa islaantii Duqdu oo qoslisa .
ma xasuusataa ? Kaliya in la is waafajiyo heesta subaxa ee shimbiraha iyo gambaleelka Kaniisadda ka timid waxay soo saartaa dhadhanka dhanaan ee aad kuugu dhow, aniga walaal .
130
Aamusnaanta; plénitude de vie

En français, existe l’expression “silence de mort”, alors que l’expérience du silence déborde de vie .
Inviter quelqu’un au silence ne veut pas dire lui demander de se taire, pas plus que se tenir en solitude équivaut à couper toute relation .
Rejetons l’injonction “taisez-vous” pour préférer le “chut” prononçé à voix basse avec l’index posé au travers des lèvres pour inciter au silence .
Chut ! Il peut se passer quelque chose que vous n’imaginez pas, que vous pourriez voir, entendre ou sentir, qui semble caché, et qui peut se révéler et vous éblouir par sa nouveauté et sa pertinence .
L’invitation au silence peut être comme une invitation au voyage. Elle permet l’ouverture des sens et l’approche de la vie intérieure. C’est une attention qui peut aller jusqu’à la contemplation et à la dilatation de l’être qui va jusqu’à la jubilation .
Mais le silence réclame du temps comme les choses essentielles. Il ne se montre jamais pressé. Il a besoin de tout son temps car il est au-delà du temps d’ordre temporel .
Il convient d’abord de lui faire de la place, c’est-à-dire de nous délester du fatras des pensées, des soucis, des émotions agréables et désagréables, et même des mots .
Si le silence fait peur à une majorité de personnes, c’est parce qu’avant de le rencontrer et de l’apprécier, chacun est assailli par ses animaux intérieurs – que sont les passions, l’orgueil, la colère, le désoeuvrement, l’ignorance, la volonté de puissance, la fausse humilité, la séduction, etc… – et qu’une fois les fauves calmés, on se sent seul, perdu, orphelin, avec la funeste angoisse qui monte .
Blaise Pascal a écrit : ” Rien n’est si insupportable à l’homme que d’être dans un plein repos, sans passion, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son vide. Incontinent il sortira du fond de son âme l’ennui, la noirceur, la tristesse, le chagrin, le dépit, quusta . “
Tant que la personne n’a pas rencontré véritablement le silence, elle ne se sent exister que par l’action et l’agitation, par l’incertitude et la procrastination, par la souffrance et les problèmes de tous genres. Elle demeure à la périphérie d’elle-même. La peur du vide qu’elle ressent rien qu’à l’idée de se tenir en silence n’est autre que l’effroi de son propre vide, de sa pauvreté intérieure .
Ama, plus nous allons vers notre intériorité, plus nous avançons vers le silence et plus les portes s’ouvrent sur un espace incommensurable. Alors que dans la vie extérieure, nous vivons à la remorque de ce qu’il faut faire pour bien se comporter dans notre société, à savoir comme un simple “mortel” ; dans la vie intérieure nous sommes un être humain appelé à la croissance, au plein emploi de soi-même, et même à sa perfection à sa réalisation “immortelle”. L’être se sent alors pleinement en possession de lui-même, il est près de la source et se manifeste en plénitude .
Plus on se tait et plus on trouve d’égards envers la Parole et le Silence, et moins on bavarde .
Pour celui qui a goûté le silence, les discussions, débats, réunions de famille et colloques intellectuels deviennent difficilement supportables parce qu’étouffants. Le silencieux, comme le solitaire a besoin d’air et d’espace ; il a besoin de l’expérience du large, du vaste, du profond. Tout le reste lui paraît plat, étriqué, superficiel. La “communication” obligatoire et convenante lui paraît grotesque.
Lorsqu’un être humain est réellement unifié il peut être délivré de cette obsession de communiquer à tout bout de champ et à propos de n’importe quoi. Seul le partage essentiel sur des sujets essentiels ou l’échange silencieux de cœur à cœur ont un sens et offrent une véritable nourriture .
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Quel sens donner à la vie ?
Nous vivons la fin d’un monde fondé il y a peu sur les religions, les fidélités de proximité, les patriotismes ; et aujourd’hui marqué par le consumérisme où les incitations publicitaires nous manipulent au service d’une globalisation économique et culturelle accentuée par les bouleversements technologiques .
Le rapport au sacré a été modifié. La quête du sens auquel faisait suite un automatisme de la réponse fondé sur la religion n’existe plus. A la question : “Pourquoi je suis sur Terre ?”, font suite des réponses scientifiques et politiques bien générales. On ne peut plus s’appuyer sur la tradition. Nous sommes en face de nos peurs, … et là nous sommes alors convoqués à être en face de nous-même .
Donner du sens à la vie que l’on mène ne tombe pas sous le sens, car les gens empruntent des rôles. Ils disent qu’ils sont victimes du climat, des autres, de la conjoncture, qu’ils avaient tout pour être heureux et puis que … Ama, notre bonheur et notre malheur nous appartiennent. Nous sommes responsables de notre bonheur et de notre malheur car nous avons l’opportunité de grandir, de croître .
Nous avons à avancer les yeux ouverts sur le chemin .
Le sens de la vie, c’est l’amour. On ne peut pas vivre sans amour, cet échange du coeur, cet amour homme/femme, cet amour filial, cet amour entre deux êtres. L’amour est communion. L’amour est relation avec nos semblables, avec les animaux, le végétal, la nature, le cosmos et par nos pratiques religieuses .
Nous sommes des êtres sociaux, des êtres de relation. Nous avons besoin de donner, de nous éveiller les uns aux autres. Nous sommes là pour nous faire du bien par l’attention portée à l’autre, l’amitié, la compassion, le don .
Le but de la vie serait-il pas de s’accepter tel que l’on est ? Mais pour celà, il faut le regard de l’autre pour lire dans le regard de l’autre que nous sommes aimables. Aime et tu seras aimé. Nous devons avoir de la tendresse pour nous-même .
Il y a des gens qui ne voyant qu’au travers de l’optique matérialiste ne se posent pas la question du sens de la vie. “Einstein disait, qu’un être humain qui ne se pose jamais la question du sens de l’existence, qui ne s’intéresse pas au sens de la vie, n’est pas un être humain .”
Aujourd’hui nous sommes dans un monde où l’idéologie dominante est le consumérisme, xagee : “Le but de la télévision, comme le disait Patrick Lelay, c’est de rendre les cerveaux dociles !”. Le lavage des cerveaux, c’est la publicité .
Pour contrecarrer cette outrance chosifiante et mortifère, nous avons besoin de nous recentrer sur nos besoins corporels et sensoriels immédiats qui ne peuvent nous tromper quant ils sont reliés à l’amour, à la tendresse, aux sens des choses simples, au spirituel. Nous devons dire oui à la vie. L’essentiel c’est d’apprendre à aimer la vie, et pour celà travailler sur nos blessures .
Notre chemin de vie est d’aller de la peur à l’amour. Là est notre joie, notre joie d’être, de vivre, d’exister. Mais comme cela est refoulé, c’est en conscience que nous devons conjurer l’ignorance et nous confronter à ce qui est, à l’expérience de tous ces jours qui nous apportent leur lot de surprises. Par la psychothérapie, mais aussi par la méditation et la prière, nous avons à laisser les choses être. C’est par cette astreinte intelligente, et par le ressenti sensoriel, qu’il y a ouverture du cœur .
Nous avons à beaucoup pleurer en nous plongeant dans le regard d’un petit être, en observant un joli paysage, une oeuvre d’art, ou bien en écoutant une musique et des chants qui parlent au coeur. Là est le sens de la vie. La réponse est soumission à ce qui est, ouverture des sens. La réponse est “joie” .
Laisser venir à nous les enfants, les petits oiseaux, l’esprit du temps qui passe, et surtout ne fermez jamais la porte. Il ferait alors trop chaud, nous manquerions d’air, l’enfer ne serait alors pas loin, … alors qu’il y a tant à faire !
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