Dareenka aasaasiga ah ee xasaasiga ah ee xaruntiisa.
Dareenka ; maxaa naga gariiraya qoto dheer gudahayaga ee la xidhiidha waxa dibadda naga guuraya iyo sidoo kale innagu. Aniga ilaa mid kale iyo aniga ilaa aniga. Tani waa waxa nagu baraarujinaya, anaga wadarta ahaansho, Kaas oo xiiso galinaya rabitaankeena oo nagu dhiiri galinaya inaanu galno la xidhiidh deegaankeena, kan kale. Waa saaxiibkii ugaarsadaha inaynu nahay taasina waxay naga dhigaysaa inaan si fiican u ogaano ugaadhsiga, shayga noo xiisaha, entre les mors de l’incertitude et de la croissance.
L’amour.L’amour compassion, ce voile jeté sur le gouffre de notre incomplétude. L’incomplétude, cette attitude de ne pas voir ou de ne pas vouloir voir le chaos et le vertige face à l’inconnu où nous tentons de nous mouvoir pour n’être pas seul, afin de se sentir malgré tout coexister dans un monde sans repère. Ce peut être l’amour religieux parfois apte à contempler sans agir. Ce peut être l’amour dévotionnel en aller simple vers plus grand que soi. Ce peut être aussi une attitude altruiste apitoyée par laquelle pouvoir subsister par le don porté à son prochain.
L’amour n’a pas de contraire.L’amour n’est pas la passion amoureuse qui, elle, a son envers dans la haine et l’amertume. L’amour passionnel peut devenir attachement et corrompre la libre relation d’être face à face. Il peut aussi être lié à nos pulsions et à notre désir de possession consumériste. Il est l’espoir à espérer ! Il est le naufrageur de nos possibilités à être grand et beau pour l’être en chemin que nous sommes. Par là, nous abdiquons devant plus bas que nous. Et c’est ainsi que, trop rapidement, nous devenons humus pour les générations futures sans avoir suffisamment fait fructifier nos talents. Il nous appartient d’être fort et responsable pour passer le relais dans de bonnes conditions à nos descendants.
L’amour vrai n’a pas de contraire. Il est sentiment d’unité radicale et stable. Il nous convoque à la solitude, celle de ces espaces infinis ou le temps n’existe plus. Il nous convoque à la reliance universelle, à ce qui relie toutes choses de par l’univers de manière dynamique dans un jeu perpétuel fait de développements et d’enveloppements de son énergie propre, de sa libido large, de son expansion hors de l’indicible.
L’amour est construction permanente. L’amour est destruction permanente. Il est unicité personnelle au sein de ce qui bouge et ne se perd pas en conjonctures de formes et de figures qui constituent le substrat de notre existentialité, étape nécessaire à la mise en place de notre identité permettant la lisibilité de tout engagement.
L’amour ne connaît pas la peur, l’envie, l’égoïsme, la jalousie et la haine. Il ne s’attache pas mais comprend et ressent tout. L’amour va de l’avant. Il marche sur le cadavre des illusions. Il est amoral et bouleverse les convenances… celui qui aime peut même chasser les marchands du temple !
Il n’y a pas que l’amour pour …, l’amour de …, l’amour avec … Il y a l’amour sans ” a ” privatif. Il nous reste alors à décliner le ” mour ” khatarta ah waxa dhaca, laablaabashada waddo. L’ ” jacayl ” waa shaqal aan la arki karin hadal weyn ahaansho. Waa articulation syntactic ee dahsoon kaas oo dhiigga ka dhigaya dhiigbax. qalbiga abwaanada. Waa xisbigii ololaha la hagaajiyay iyo haddana si aan macquul ahayn dib loo soo saaray !
Jacaylku ma qaboojiyo, waa dareen iyo hanuuninta guul kasta oo wadajir ah. Waxay kordhinaysaa kakanaanta iyada oo aan la cuslayn. Waa hooyada guul kasta. Waa hawo nadiif ah. Waa la sakhraansan yahay oo isha laga cunaa, iyadoon la sugin, neeftiisuna waa iftiin u ah sida dab-damiska oo hoos ololaya caado dhalasho weligeed ah halkaas oo dhammaanteen la wada filan lahaa. Jacaylku waa xidhiidh bulsho. jacaylku waa dhalinyaro …
Jacaylka sii kordhaya.
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