Ta main légère e hlaba likhoele katiba e phahamisitsoeng e apereng diaparo tse ntsho ho fetella ha ka metsing menoana ea ka e melelele holim'a lerumo le bolaeang ntle le bohlale ba tlhaho .
Lipapali tsa metsi letsoapong le lenyane li-papillotes le li-caramel kristale ea bona e hlobotse bakeng sa meno a ka pele haka motho e monyebe masiu a khale .
Decoction ea pososelo ea hau tlasa duvet e futhumetseng e khona ho bilika lihlopha tsa linaleli melamu ya mmino ka moya wa ho fofa ka boikaketsi thabank hore leru le hlakole hoseng hoo mokgoa wa moriri hodima leihlo blur infinity .
Mantsoe a phelang le pelo tse khahliloeng ke lelakabe le tukang, lokolla likhoele tsa ho jeoa ke bolutu qoela metsing a bona a tlhaho molumo oa bohlokoa oa lintlha tse tlase le tse bohloko palesa ea ka bophelo ba ka ho thothomela khumamelo ea ka e phefumolohang molomong wa moya mohau oa ka holim'a joang bo bonolo e arotsoeng ho fihla maotong a mane a mmele wa hao e le bonolo . "kea u rata, u tlameha ho ithuta ho re ke." (Christian Bobin)
310 ( Ka tlhompho ho Mohalaleli Johanne oa Sefapano)
Cares of the note bodice cut-out lewatle le hodimo lehodimo le tsamayang morao.
Moriri o hlephileng bosiu bo otlang boteng ba ho panyapanya nonyana ea feta.
Lehetla le hlobotseng moriti wa phaene le visage tourné vers le ciel un collier de perles fines. De la tristesse dans l’œil les lèvres gonflées la lune virgule mon âme d'une guitare coquillage.
La ville au loin frémissante sarabande rentre ses chats il fait déjà trop tard.
Si lente si parfaite feela ha mafube a hlaha tout retient l'ordre écru de mémoire.
Une île d'ailes élevées hors voyage de ciel et d'eau tel un enfant qui dort . Souvenir en place de Grève le col tranché aux vociférations des pauvres hères cherchant saigneuse remontrance . Insulte gommée au carré de l'oubli couverts mis à la brume montante . Émargent en toute légèreté les oiseaux errants que le profond du ciel éparpille .
Situer sur la carte cet immense souvenir de rires et de pleurs affublé, la romance des jours heureux .
Futile passante partie revenue destination inconnue bras dessus bras dessous .
Dans les herbes aromatiques près de la source un pan de mur énigmatique regard de l'au-delà le chat noir voit l'ombre des âmes la nullité des distinctions l'incohérence du monde l'arrêt du flux poétique un semblant d'accueil dans le silence du recueillement où la plus haute branche du grand arbre craque dans le vent .
Et s'il sort ses griffes en ces lieux racines où la force mentale transforme en énergie pure le regard de l'Esprit, c'est pour discerner des brèches, des lézardes dans ces illusions que sont publicité, propagande, idéologie, voire science et technique, éléments qui laissent sans nerf l'esclave moderne que nous sommes devenus .
La fonction de la poésie est d'aller là où est notre chemin, avec persévérance, profondeur et foi .
Entre les praticiens d'un art débonnaire et la quête du " toujours plus au-delà du connu " n'y aurait-il pas le grain de folle sagesse qui nous fasse creuser au plus intime de soi le reflet du grand absolu, nous les aigles invisibles tournoyant autour de cimes invisibles ?