Naviguer en eaux vivespulvériser de raisonles terres en déshérence. Pierre à pierremonter les mursde la maison. Suivre la rase irriguantecontre le jardin des culturescet havre paginé. Creuser le bas du champet remonter la terrepour davantage d'humus. Dénerver les sentes sauvagespour passage libérése mouvoir entre taillis et buissons. Recourir au babil des enfantsrevenir en arrièreau pays des merveilles. S'asseoir au plus près du solgonfler ses poumons de bonne odeuret lever les yeux vers un ciel de traîne. Là-bas sur le cheminle grand'père revient de promenademains croisées dans le dos. L'alouette lulufixera un matin de fêteles lampées de brume. Se retourne en passantla forme blanched'un proche ami de connivence. Se comptent sur les doigtsles jours d'après la peinede salissures énuméres. Ensemencé de rêvesl'homme de poésiesigne sa présence d'un silence. Effleurer la joue d'un bébé luneau repos yeux grands ouvertslèvres suçotantes. Branche d'hiverpar ses bourgeons lustrésprovoque le printemps. Et si paresse obligela rosée billeveséereflète celui qui la regarde. Venezle grand-frère est arrivéoù déposer sa tête. 382
Je suis le guerrier de l'ombreet l'onde amère ne me fera rompre le serment. Quant " Il " vint me frapper par derrièrela voie lactée s'enroula d'une écharpe dernière.
Je susciteblessure à la gorge récurrentel'appel par dessus la canopéeau grand vent des nuits pluvieusesaccroupicontre l'arbre-maître. Je porte à la bouchel'eau d'écorces fraîchesoreille tenduele sol des feuilles mortesbruissant des souvenirs éteints. S'exhalent les odeurs du maraisla lune rousse jouede ses pupilles aiguiséesla danse d'un écarté de ciel clairentre les draperies de la ramureet le fuligineux des nuages. Je porte l'insigne pouvoirsur le pavois des obligésde me perdre en fissiles parolessur l'orbe gelédes songes rouges sangs. 381
Elle s'est enfuie du nidl'aurore des éveils, la lune en ses émois. Calque étoilésur le bois de l'estradeil montrait le chemin. Ne pleurez pasne partez pasun regard suffit. Le jour se lèveet ses lèvresincendient le ciel. Les mains se tendentle harnais blesse le dosles pieds s'enfoncent dans la glaise. Par la porte étroiteaccédez aux blessurespuis remontez la pente. Au sortirplus de bruitrien que la caresse de l'herbe.Pointe une flammeentre les copeauxdu feu de Dieu. S'échappentde la caverneparoles et romances. Se penchentna okraji útesu les êtres du couchant. Une à uneincisez la plancheau passage des sacs. Ne montez plus au grenierpassez par la coursive, le blé est arrivé. Les orifices sont empoisonnés, à croupetonsmaraudons la raison. Fini, nous n'irons plus au boiscouper le genévrier. Les pignons de paille s'envolerontpassé le temps des érafluressous le vent de planèze. Déposezle lingedans la panière d'osier. Un bouquet de marguerites, de bleuets et de coquelicotssur la margelle, le temps est à l'orage. 380
Collé le nez contre la vitre se dandinant d'une jambe l'autre l'enfant observe la buée dont les fines gouttelettes captent la lumière ballonnets vivants devenant coulures vibrantes pour en accéléré se projeter vers le bas. L'hiver pleure dehors un froid sec saisissant les jambes malgré les chaussettes de laine et la culotte de velours côtelé. Un dernier cheval passera dans la rue déserte ahanant kouřové nozdry faisant claquer le pavé humide de ses sabots ferrés. Il y a du courage dans l'air le haut des immeubles caresse la brume d'au dessus la rue principale où ronfle quelques moteurs toussoteux. Émergence des souvenirs inscrits dessous la peau l'enfant sémaphore voit passer les lumières au travers des boursouflures de la mer. Il y a du sable dans les jointures du passage à niveau obligeant au ralentissement la bête humaine au loin lâchant ses panaches de fumée.
J'entendrai le lourd convoi cadencer sur les courtes rails un rythme glacé grimant le tireté des nuages à la queue leu-leu parsemée des souriantes branches de lilas. maman, il pleut la neige tombe il grêle. Qu'on est bien près de la cuisinière. Les souris grignotent le plancher sous la plaque de tôle de la Shell des gouttes d'eau perlent au plafond sur le tuyau c'est la condensation Maman passera l'éponge clouée sur le manche à balai.
Le Christ connaîtra la couronne d'épines et le vinaigre de ses yeux d'Aubrac à faire tourner la bille bruyante dans le couvercle de fer retourné.
Děkuji Rene za to, že jsem mohl být přáteli s tebou velkým bratrem za to, že mi umožnil porozumět tomu druhému l'ami des entomeures. Svým hlasem Vzal jsem za své slovo teď donekonečna dech na básníkův karafiát hovor tak blízko citlivé výměny minulost a budoucnost. 375
Jsem po tvém boku můj přítel René v tomto návratu na zem opásané plameny očisty. Jděte po své cestě nezdržuj čas být jemný prach na přední straně domu. Cesta do prázdnoty Být splachovací stopy tvá slova, tvoje myšlenky, tunu ohledu s bičem věčného kočího jste předloženi a jsou to ti, kteří vás následují vers le Grand Œuvre à permettre. Špetka soli nic společnost věkový bod jen ruce se hledají z očí do očí ať prší že prodává ať vyjde slunce Vstávám před tebou malý žebřík dobra élevé dans la bibliothèquesdílená slova. 376
Jaune vert kříže mezi buky au lent déplié de la lumière sur les troncs entre les ruines du château monte la charrette des morts . Des voix un vieil avion fait ronfler ses hélices les aboiements d'un chien loin très loin. L'arbre se voile se dévoile incessamment mouche noire sur le papier blanc les doigts tricotent l'écriture.