
Sa labinlimang ng Gambe
y’a le barbelé ~ des jaunes
vest ng mga pulubi.
466

Sa labinlimang ng Gambe
y’a le barbelé ~ des jaunes
vest ng mga pulubi.
466

Je suis là Présence à ce qui est Les sens en éveil En évitement de l'hypnose sociétale J'accueille Je vibre sans que l'émotion me submerge Je nomme Je décris Je prends Je pointe des éléments qui surgissent Certains éléments plutôt que d'autres Je suis agi par un discernement qui me semble extérieur Mais ne l'est pas Car je suis l'intérieur, sa labas, le conscient et l'inconscient. De ces germes je fais une figure J'assemble des éléments J'en compose une œuvre en devenir Sans que l'esprit venu d'ailleurs travaille Mais que le mental peut repérer, classer, biffer, organiser A certains stades du chemin. Cela se fait Je médite devant ce déploiement qui advient, maging, devant moi J'assiste à une étape de la métamorphose de la figure De sa fabrication par des travailleurs de l'ombre Sans apport de causalité Sans synthèse Une forme apparaît Une forme issue des suites du parcours précédent De ce qui est agi par mon corps Tant sur le plan physique, qu'éthérique, émotionnel, mental et astral. Mais aussi par ce qui surgit à l'improviste Dans l'irrationnel de l'advenu Dans les parages de ce que je traverse par l'expérience vécue Et aussi d'ailleurs, De ce qui est hors de Soi, De la toile communicante qui enserre et subjugue notre Terre. J'observe cette forme se former Évoluer Palpiter Se dissoudre Réapparaître Pour ensuite devoir la décanter En déconstruction Par la réduction de ce qui est Cette forme informe La faire passer dans un filtre à double entrée De grâce et d'action Où la forme vit, maging, devant moi, en moi, hors de moi Et j'observe encore et encore Cette forme qui se déplie Ce processus alchimique mystérieux Cette forme fait de moi De ma rencontre avec l'événement De mes intentions De bien plus que moi. De mes errances en continuité d'être. Alors je médite J'ôte de mon esprit toute idée Je ne pense pas Je rêvasse Pour tresser une représentation de ce qui m'arrive Il est question d'analogie De correspondance De langue des oiseaux D'homothétie D'hologramme D'un réseau qui semble se constituer Où des bribes du passé remontent en surface Où des références culturelles, philosophiques, spirituelles Prises à la volée Aléatoires, cocasses et pertinentes Se mêlant au Désir Viennent participer du Sens. Puis la forme se trouble Elle s'obscurcit Elle se complexifie Elle devient un treillis Elle devient un voile mucilagineux fluide et dense Aux palpitations de cerveau Elle est orage inouï au creux de la vigilance. Cette nouvelle forme se mêle en abîme au cosmos qui contient tout Elle est Une et participant du Tout Elle est partie prenante du grand mouvement de l'Univers. C'est alors que j'entre en Vision Pour inscrire dans ce Corps idoine Qui m'entoure et me contient Une entaille, une blessure, une faille, une fenêtre, Un oubli Un babil Un œil Une piste Pour Voir Pour ouvrir Pour qu'alors tout s'embrase Et être la proie d'une grande dissipation de lumière Hors de moi Au plus près de moi ... Et pressentir le Vide Pour s'y fondre. Et accepter la purification dernière Dans ce voyage de décantation et d'intégration De mosaïques de toutes origines Où déposer sur le marbre des connaissances L'appel des contrées lointaines. Se fondre Y voir clair Contacter l'Autre L'alter ego L'étranger Le double Mine de rien Et exprimer Par le cri Par le mot Le chant La musique Le corps La danse La peinture Le battement du tambour L'emboîtement des choses qui passent L'emballement du devenir Vers la succion dernière. Il est un signe Au cœur des prairies Que le Souffle dispose A qui s'en approche Le plein emploi de Soi L'Aventure Le je suis. ( peinture de JCGG n° 04 ) 460

Emboîter le pas ne nuit pas. Aux marches du Palais y'a bien de jolies flours qu'éclosent printanières amandes de vos yeux passagère furtive empreinte de lumière que la foi propose aux mains tendues de l'offrande. Emboîter le pas mais avec qui ? Mauvais vent n'a valu que le souffle d'hiver aux bannières gonflées vent de l'Avent vent de la Basilique à maudire cette teigne accrochée au cuir de la cape pèlerine. Emboîter le pas mais avec Soi. La vie est un cadeau dont je défais les ficelles cher Gaël chaque matin au Réveil de l'avisé conseil que me tint cette nonne sans sourciller sans barguigner. Emboîter le pas du Clair Matin. Etre ce que je serai aux fermes intentions par temps de gel où les fossés deviennent miroirs par temps de fruits mûrs murmures éclos de la certitude à serrer très fort le linge rougi de l'Aventure. 459

Filer le temps de pelote en pelote rassembler les éléments dispersés. Finement éclore dans la prairie des narcisses. En apesanteur tendre les bras vers l'incessant son du torrent. D'un coup de langue pactiser avec les vaches. Filer le temps tisser à mesure la déflagration d'une salve de mots au revers de l'âme en souvenir. Marcher en plein jour être rai de lumière enjamber le ruisseau faire la route claquer des mains se tenir prêt. 458

Sa gusot na ulap ng taglagas mababa sa abot-tanaw tulad ng pinahihintulutang haplos umalis sila mag-isa hakbang-hakbang walang ingay ang hangin na nagpapahaba sa kanilang mga landas mula sa buong uniberso aplikante gauze streaks sa malamig na lupa nagmamahal at nag-aalala sakit at kasiyahan aux portes du temps. Umalis sila at hawak ko ang kamay nila ang mga taong ito sa aking pamilya na mula duyan hanggang pangkasal mula sa pagsilang hanggang kamatayan iwinagayway ang mga garland sa patronal feasts pagpatay ng baboy pagbabahagi ng Sunday pacade at pag-click sa larawan dans le pradou d'en bas. Umalis sila hanapin ang lupa sumisid sa eter na siyang pumupukaw sa atin at namamahagi sa atin para suportahan tayo nakikipag-ugnayan sa puting tubig sa pakikipag-ugnayan sa Misteryo naglalakbay ang kanilang mga kaluluwa malayong malayo sa kalawakan sa pader ng walang hanggang mga inaasahan na ang mga siwang ay nagtatago mga bula ng memorya napisa ng pag-ibig sumabog sa pagkalagot permanente sa kanilang nag-iisang tren sur le devant de la Maison. momentum ng buhay recomposition ng matter Sayaw ng kamatayan sa kalansing ng buto sagot ng lark's trill kasama ng mga gawaing pasimula festive round gathering mga kapamilya ko kayong mga invisible na hindi absent Marie, Victor, Jean Baptiste, Pierre, Renée, Jeanne, Fernando, Martha, Jean, Georges, Lucien, Kristiyano, Charles, Marcelle, Pierre-Sylvain, Marius, Philomena, Julie, Raymond, René, Jeannette, Michel, Henry, Lucie, Léon, Robert, Madeleine, Alain, Robert, Marguerite, André, Pierre, Alphonsine, Yvette, Renée, Gildas, Marie, Jean, Michel, Marie-Claude, Luce. 457 ( Trabaho ni Jean-Christophe De Clercq )

Agate sa kanyang kasuotan
tamaan ang ellipsis
tatsulok na maraming nalalaman.
Agate isang anak na baliw
ng tatlong supernal atoms
ginawa ang kanyang tahanan.
Sagittal agata
ingest electron
para sa karagdagang gabay.
Walang kabuluhang agata
seizure sa lalamunan
lumipad sa isang lumilipad na pakpak.
Agate ang rebelde
sa kanyang gumagala na demonyo
nahuli sa lambat.
Agate la tourmaline
sumilong sa isang ingay
parang walang katwiran.
Agate au mirliton
debout sur la table
chanta cette chanson.
( Trabaho ni Jean-Christophe De Clercq )
456

Kagalakan sa ibabaw
natatakpan ng mga tuyong dahon
que le vent balaie.
Anino at liwanag
ang mga kapatid na babae mula sa itaas ng basket
saisies à l'aube des jubilations.
Pagkatapos ay dumating ang ibaba
ang laman ng mga bagay na sinabi
les tribulations de l'origine.
Mossy at disjunctive
ang maberde na ulap
pommadent les blessures de la terre.
pag-usapan natin ito
dalhin sa ibabaw
les mosaïques du passé.
Maging ang ngiti
nagmula sa ating mga kaluluwa
le Mystère.
Mga tao
maging enchantment tayo
celui de l'Esprit.
455

Billevesée en robe diaprée
nakabawi sa kanyang nakakabaliw na gabi
mga neuron na may gilid ng cilia.
basin ng receptionist
sa labas ng salterio
lumabas lahat ng antenna.
Angal ng Halimaw
pagtatalo sa kagubatan
sumasali ang mga alitaptap.
Marble sa malapitan
ang pinarami ng mata
ang mayamang oras ng prinsipe.
Sa guwang ng alon
ang sedimentary raw
milyon-milyong taon.
Nakasandal sa abot-tanaw
mga pira-piraso
globulated ang kanilang pag-akyat.
( Trabaho ni Jean-Christophe De Clercq )
454

Ito ay upang makita na kailangan natin
ang magandang sulatin na ito
na naiintindihan ng sinanay na mata.
Pininturahan at pininturahan muli
tinakpan ang kahoy
ng kanyang mga damit ng konsensya.
maramihang niyebe
binubura ang sarili hanggang sa laman-loob nito
na ang pandiwang encanaille.
452

Sa prangka na paglapag
ang batong may isang libong asperidad
katuparan ng langit.
Kunin natin ang kanyang mga damit
sa piling ng mga ibex
nagkukunwaring anino at liwanag.
Isang nakatakip na mata
sumali dodges
sa puso ng kanyang puso.
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