Mga Archive ng Kategorya: Enero 2014

ang pag-ibig ay relasyon

 Ang ideya sa labas ng oras at espasyo.

Ang Espiritu ang nagbubunga, ibahin ang anyo,
ipatupad ang mga ideya. Siya ang tampo
panlabas na hindi natin alam kung saan nanggaling,
at na maaaring magmula sa loob.

Ang Tunay ay ang set ng lahat
"bagay" na umiiral ; siya ang bagay
na naglalaman at nagbubuklod at nagpapatupad ng lahat
mga bagay na ito. Siya ang pieced kit
at gumagana iyon.

Walang tunay na walang ideya mula noon
kung ano ang totoo ay dapat may anyo :
puro walang anyo ay walang kabuluhan. Ang impormasyon
ay nasa punto ng pagiging kumplikado ng contact
may bagay na isang uri ng pagmamaneho
subliminal mula sa ibang lugar at kung saan
tumitimbang pa.
Ang Tunay kung gayon ay Espiritu ; ang Tunay ay a
Isip na nag-iisip ng mga ideya, kasama ang ideya
ng sangkap kung saan ang mga ideya
ay nagkatawang-tao sa mga bagay para sa mga partikular na kamalayan na nakikilahok sa Espiritung ito.

Dito sa litrato, may mga bagay na
parang umiral, pero para kanino talaga
para mabuhay, ibig sabihin, ibigay
sa labas - ex-istere - at magpakitang gilas,
gamitin ang ideya, kumplikadong tambalan
pagtitipon ng nagmamasid, intensyon ng anak
at ang tool sa camera. Kaya ang eksena
nagkakaroon ng hugis kasama ng Espiritung dinala ni
ang aktibong pangangalap ng imbentor
visual artist.
At yun ang pag-uusapan natin
totoo. Isang tunay, binubuo ng bagay o
sangkap o bagay, ng Solicit Idea
at ng Espiritu.

From Real to Spirit may isang hakbang lang
nakatutulong sa pagbabago sa antas ng
konsensya, sa pagpapasigla ng
ang dahilan kung bakit naroon, sa kasunduan
hindi duel, para gumawa ng isa pang hakbang.


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ang biyaya ng katatagan ng loob

  C’est faire preuve de courage que daffronter la peur lorsqu’elle se glisse en nous, dans notre corps, nos émotions, nos pensées et notre cœur .

Nous pouvons nous en remettre pour cela à notreintuition la plus fine, celle qui s’ouvre à ce qui s’advient lorsque nous rencontrons des épreuves . Il est bon en particulier de la suivre quand vient le moment de faire des choix au quotidien .

Les éléments de cette intuition proviennent d’un niveau de conscience qui se situe bien au-delà de la logique et de la raison raisonnante . Aussi faut-il parfois beaucoup d’allant et de détermination pour suivre ces conseils qui nous semblent parfois aller à l’encontre du sens commun et peuvent même paraître stupides .

Et là, en ces circontances singulières et ô combien exceptionnelles, lorsqu’il y a un contact fort entre notre être global et un fait environnemental exceptionnel ou une émotion puissante, nous ne devons pas laisser passer cette chance de grandir à soi, en utilisant nos forces mystiques que sont la foi et la grâce tout autant que nos capacités philosophiques et psychologiques .

C’est ainsi que nous pouvons demander à lagrâce de la fortitude de nous apporter le déclenchement et la constance nécessaire pour accomplir notre tâche au milieu du chaos et de l’incertitude .

Nous savons comme il est facile de se laisser séduire par la peur et difficile de s’en extraire lorsqu’elle prend d’assaut nos pensées et nous incite à nos rétracter sur nous-même, autour de montages illusoires et de fausses sécurités .

Cette peur est ce serpent qui se glisse entre les pierres du mur de notre château intérieur . C’est ainsi que le décrit Thérèse d’Avila, qui pour se garder de la peur, implorait le Très Haut afin de se garder alerte de corps et vigilante d’esprit pour s’envelopper du pouvoir de la grâce comme mesure protectrice de son château personnel .

Que cette grâce nous maintienne les pieds sur terre, bien centré dans l’intimité de nos pensées nourries tout autant par le discernement et la légèreté de l’ouverture à ce qui est, que par la relation aux autres . Puisse la peur ne jamais prendre possession de mon corps, de mon cœur, de mes pensées et de mon âme afin que mes actions soient justes ” .

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L’arbre de Gergovie

 Devant la montagne
 au plus près
 marque déposée de l’œil du cyclope
 soleil en apesanteur
 sous les nuées de janvier.

 Il fût un temps
 de promenades en chemins creux
 au hasard des mirabelliers 
 maraude des souvenirs
 virevoltant comme feuilles mortes  .

 Ensuite vint le lourd passage des charrois
 à déterrer les dalles  gallo-romaines
 à déceler les regards 
 par dessus la haie ;
 échange des fleurs d'églantier.

 Ainsi se vident
 les outres du vent
 sur le plateau des vacations
 à nourrir le foyer d'une amitié
 qu'un vol d'oies sauvages
 ne saurait dérober  .


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L’homme qui marche

 Il marche…  au détour du chemin …  sous un ciel chargé …  sa haute silhouette orbée de lumière …  lui le vivant d’entre les arbres d’un calme hivernal .

 Le connaîtrai-je …  celui qui vint à ma rencontre …  alors que sans attente je sollicitai silence et solitude .

La sente …  un écrin de munificence …  la douceur de ce qui s’advient …  une main que l’on tend …  et puis l’oiseau se pose …  une plume d’amour .

Finalement nous nous sommes dit bonjour et sans se retourner nous sommes éloignés …  lui allant d’où je venais et moi allant d’où il venait .

Se croisent les vies …  par un matin frais…  avant que l’autre se révèle …  pour s’émerveiller d’une collusion à notre mère la Terre . Le charme des pas répétés en concrétions cristallines nettes et sonores complète la particule première …  je suis une identité, un visage, Tao …  je suis le pétale de la fleur et l’abeille qui me visite est là où je vais …  jusqu’à l’expir .

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la cabane de beaumont

      En hiver dedans il faisait si doux …  la joie farandole des rires et des bousculades sonnait l’allongement infini du temps de l’enfance .

En hiver …  les rideaux tirés …  les matelas coussins couvertures et carrés de mousse se sont empilés …  gigantesque symposium des créativités physiques et vocales d’une poussée primesautière .

En hiver les mots que l’on lance sont l’hameçon des gerçures du souvenirne reste que le froissement des papiers cadeaux gisant en boule le long des murs .

En hiver il y a des endroits propices aux enjambements du quotidien pour plus de plaisir encore heurter de la voix et du geste l’ordonnancement des adultes .

En hiver le soupe est chaude …  elle brûle la langue et nous fait souffler sur le contenu de la cuiller …  se lève alors les lentes marées propices au bien manger et dormir …  le soir quand le marchand de sable va passer .

En hiver point de salamalecs …  rien que des yeux rieurs que les couplets de la chanson évacuent dans la pause champêtre d’un refrain connu par tous .

En hiver on met le bonnet et les mitaines pour mieux voir l’arrivée du couchant …  en catimini …  quand les guirlandes de lumière paraissent lucioles aux prémices d’un matin lointain .

Les enfants savent eux que l’hiver est doux à qui sait aimeret qu’à bien s’amuser et se respecter les uns les autres l’on tisse la trame des jours à venirmanière d’engranger selon la tradition les ingrédients nécessaires à la fabrication du pain de demain .

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