Me prennent par la main
Les Grands Hommes les Grandes Femmes
A la porte des temples
Quand le jour consumé
Passe la clé aux initiés.
Un soleil las frictionne l'horizon
En son point de mire
Ce don de plume
Que le Simorgh à l'envol vertical
Place sous l'aile des marées.
L'estran aux tâches noires
Respire mollement en attendant le flux
Traversé de paroles vibrantes
Sous le souffle naissant
De la nuit venante.
En sa matrice reine
Fuyant les douleurs de la journée
La Femme dépose la boîte délabrée
Dans une flaque de mer
A la merci du suçon des varechs.
Sur le miroir des posidonies affleurantes
Les oiseaux en escadres rapides
Enchantent de leurs cris filés
La vastitude des lieux
Contraste argenté du ciel et de la mer affrontées.
Me fouillent le fond des poches
Les enfants au passage du Groix
Pour que perles accumulées
Projeter les galets du haut des dunes d'avenir
Vers nos maîtres ascensionnés. 948