Battue par les vents la colline aux loups reflète échevelées les brumes septentrionales de notre chère Nature. Point d'hésitation là est l'Appel de la terre vers le ciel le tambour vibre au passage des oies sauvages. Sache peuple des ondines que la Rivière Rouge couvre de frais baisers la joue tendre des femmes disparues. Pieds nus sur la mousse caresses des bouleaux suspendus les charmes font écran au bruissement fragile de la fugitive aux plumes vêtue. Ирээдүй байхгүй en forêt de sapins aux lichens odorants que le déplacement des orignals aux craquements des branches sèches. Caresse d'un papillon sur la fleur offerte à l'emprise de la lumière nous rejoindrons le port où élargir notre regard. Aux perforations du feuillage sous les traits du soleil l'ombre danse aux cris révélés de nos âmes tristes. Égarée sujette aux tâtonnements l'Ombilic des rêves la gardienne du seuil donne de la voix. Soyons la Source la nature aux trois Rois l'Instinct délicat des mécanismes intérieurs le Cœur profond en éblouissement de la rencontre l'Ouverture de la bouche afin que fleurissent les mots.
Marchons vers nous-même il n'y a de rupture entre l'intérieur et l'extérieur que l'inversion du sens de notre regard en familiarité avec le Griffon des contradictions unifiées. Défilerons les créatures blanches vers le sommet de l'Ultime en comparution devant le grand Tout passage de la lune au soleil lieu des nidifications. Il n'est d'azur qui demeure le chant mélodieux de notre volonté au souffle de l'Esprit assumé qu'un cheminement léger sous le dais de notre finitude.